LES EFFETS SECONDAIRES ??

http://fr.wikipedia.org/wiki/Antibiotique

Un antibiotique[1] (du grec anti : « contre », et bios : « la vie ») est une molécule qui détruit ou bloque la croissance des bactéries. Dans le premier cas, on parle d'antibiotique bactéricide et dans le second cas d'antibiotique bactériostatique. Un même antibiotique peut être bactériostatique à faible dose et bactéricide à dose plus élevée.

Un grand nombre d'antibiotiques sont des molécules naturelles, fabriquées par des micro-organismes, des champignons ou d'autres bactéries. Ces derniers les produisent pour éliminer les bactéries concurrentes avec lesquelles ils sont en compétition dans leur biotope. Les antibiotiques agissent de manière spécifique sur les bactéries, en bloquant une étape essentielle de leur développement : synthèse de leur paroi, de l'ADN, des protéines, production d'énergie, etc. Ce blocage se produit lorsque l'antibiotique se fixe sur sa cible, une molécule de la bactérie qui participe à l'un de ces processus métaboliques essentiels. Cette interaction entre l'antibiotique et sa cible est très sélective, spécifique des bactéries et ces composés ne sont en général pas actifs ni sur les champignons ni sur les virus. Il existe aussi d'autres molécules actives sur ces autres types d'agents infectieux que l'on 'appelle des antifongiques ou des antiviraux et qui sont distincts des antibiotiques.

Paradoxalement, tout en diminuant dans un premier temps très fortement le risque infectieux, l'usage généralisé, voire abusif de certains antibiotiques, y compris en traitement préventif, curatif ou en complément alimentaire dans l'alimentation animale, dans les piscicultures, en médecine vétérinaire ou encore comme pesticides pour le traitement des végétaux (contre le feu bactérien par exemple) a conduit au développement de population de microbes antibiorésistants et à une augmentation du risque nosocomial, et semble-t-il, à une augmentation significative du risque de contracter certains cancers [2].

Une vaste étude épidémiologique (observationnelle) a aussi trouvé[29],[2] que la prise d'antibiotiques était statistiquement significativement associée à une augmentation du risque de contracter certains cancers, dont cancer de la prostate, cancer du sein, cancer du poumon et cancer du côlon (tous en fort développement dans le monde). Le risque de contracter d'autres cancers moins communs a également été liée à l'utilisation d'antibiotiques [2]. Ainsi le risque d'être diagnostiqué avec un cancer de la peau (hors mélanome), d'un cancer du duodénum, d'un cancer du pancréas, d'un cancer du rein, d'un cancer de la vessie, d'un cancer des organes génitaux masculins (hors prostate), d'un cancer de la thyroïdeou avec un myélome ou une leucémie était 1,5 fois plus élevé chez les participants ayant eu plus de six prescriptions d'antibiotiques, par rapport au groupe le moins exposé aux antibiotiques [2]. Les éventuels liens de causalité entre antibiotique et cancer, pourraient être multiples et doivent encore être précisés.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Antibiotique

En médecine vétérinaire

En 1997, 48 % du total des ventes européennes d'antibiotiques est destiné à un usage vétérinaire.

Les antibiotiques peuvent être utilisés en élevage comme médicaments vétérinaires, à des fins curatives ou préventives. Les additifs antibiotiques pour l’alimentation animale sont interdits depuis le 1er janvier 2006.

Ils sont utilisés :

    • pour protéger les élevages (porcins, bovins, volailles) des maladies[30], de manière systématique, avant même que ces animaux ne deviennent malades (comme s'il s'agissait d'un aliment naturel qui jouerait un rôle de prévention)
    • ou même comme "stimulateurs de croissance" de ces animaux[31],[32],[33], pour augmenter de façon importante la rentabilité de l'élevage.

Cela a pour conséquence :

    • la présence d'antibiotiques dans les viandes d'élevage industriel
    • .../...

Chaque année, la Direction générale de l’alimentation contrôle plus de 20 000 prélèvements de produits animaux ou d’origine animale pour rechercher d’éventuelles traces de résidus de médicaments vétérinaires.

http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9nicilline

PENICILLINES

Développements au départ des pénicillines

Le spectre étroit des pénicillines, et la faible activité de la phénoxyméthylpénicilline active per os, ont conduit à la recherche de dérivés des pénicillines capables de traiter un plus grand éventail d'infections.

Le premier progrès intéressant fut l'ampicilline. Plus tard, on en vint à l'amoxicilline, à effet prolongé.

Plus tard vint la flucloxacilline

http://www.doctissimo.fr/medicament-AUGMENTIN-ADULTE.htm

 

MON FICHIER SUR LES EFFETS SECONDAIRES LIEN TRES UTILE !! 

effets-secondaires.docx


 AUGMENTIN Adulte : ses indications
 
Augmentin Adulte : comment ça marche
Classe pharmacothérapeutique : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE,
Code ATC : JO1CRO2
Ce médicament est une formulation associant
l'amoxicilline et l'acide clavulanique
puissant inhibiteur de bêtalactamases
 
L'acide clavulanique inhibe rapidement et irréversiblement la plupart des bêtalactamases produites
par des bactéries à Gram positif et à Gram négatif.
 
EFFETS INDESIRABLES
- Infections et infestations :
Fréquent : Candidose cutanéomuqueuse.

-Affections hématologiques et du système lymphatique :
-des cas d'éosinophilie ont été signalés.
-Rare : Leucopénie (neutropénie), agranulocytose, thrombocytopénie et anémie hémolytique réversibles.
 
-Affections du système immunitaire :
Manifestations allergiques dont urticaire, oedème de Quincke, gêne respiratoire, très rare anaphylaxie (donc choc anaphylactique), maladie sérique, vascularite d'hypersensibilité.
 
- Affections du système nerveux :
 
-Peu fréquent : Vertiges, céphalées.
-Très rare : Convulsions.
 
- Affections gastro-intestinales :
 
-Très fréquent : Diarrhées, selles molles. 
-Fréquent : Nausées, vomissements.
-Peu fréquent : Dyspepsie et douleurs abdominales.
-Très rare : Colite pseudomembraneuse et colite hémorragique.
 
- Affections hépatobiliaires :
 
-Peu fréquent : Augmentation modérée et asymptomatique des ASAT, ALAT ou phosphatases alcalines.
-Très rare : Ictère et/ou hépatite cholestatique ou mixte.
Ces cas semblent survenir plus volontiers chez des patients âgés et de sexe masculin et lors d'un TRAITEMENT PROLONGE (de plus de 10 jours et en particulier pour des traitements supérieurs à 15 jours).
Ces effets surviennent au cours du traitement mais dans certains cas peuvent n'apparaître que plusieurs semaines après l'arrêt de celui-ci.
L'examen histopathologique DU FOIE met habituellement en évidence une cholestase centro-lobulaire.
L'évolution est généralement favorable mais peut être prolongée de quelques semaines. 
De très rares cas d'évolution fatale ont été observés.
 
-Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
 
-Peu fréquent : Eruption cutanée, prurit et urticaire.
-Rare : Erythème polymorphe.
-Très rare : Syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, dermatite bulleuse ou exfoliative et pustulose exanthématiqe aiguë généralisée (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi/Mises en garde). Ces manifestations cutanées peuvent être plus fréquentes et/ou plus intenses chez des patients présentant une mononucléose infectieuse ou une leucémie lymphoïde en évolution.
 
- Affections du rein et des voies urinaires :

Des cas de néphrite interstitielle aiguë, cristallurie ont été signalés.
 


AMOXICILLINE


Effets indésirables

La classification des effets indésirables utilisée est la suivante:

·très fréquent: ≥1/10

·fréquent: ≥1/100; <1/10

·peu fréquent: ≥1/1000; <1/100

·rare: ≥1/10000; <1/1000

·très rare: <1/10000

·fréquence indéterminée: ne peut être estimée sur la base des données disponibles

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très rare: leucopénie, neutropénie, agranulocytose, thrombocytopénie et anémie hémolytique réversibles.

Fréquence indéterminée: éosinophilie.

Affections du système nerveux

Très rare: convulsions.

Fréquence indéterminée: vertiges, céphalées.

Affections gastro-intestinales

Fréquent: diarrhée, nausées.

Peu fréquent: vomissements.

Très rare: colite pseudomembraneuse, colite hémorragique.

Fréquence indéterminée: coloration dentaire superficielle chez l'enfant, habituellement réversible après brossage des dents.

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquence indéterminée: néphrite interstitielle aiguë et cristallurie.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent: éruption cutanée.

Peu fréquent: urticaire et prurit.

Très rare: érythème polymorphe, syndrome de Stevens Johnson, syndrome de Lyell, dermatite bulleuse ou exfoliative. Ces manifestations cutanées peuvent être plus fréquentes et/ou plus intenses chez des patients présentant une mononucléose infectieuse ou une leucémie lymphoïde en évolution. Pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Infections et infestations

Fréquent: candidose cutanéo-muqueuse.

Affections du système immunitaire

Très rare: anaphylaxie (dont choc anaphylactique), maladie sérique et vascularite d'hypersensibilité (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Fréquence indéterminée: manifestations allergiques, dont urticaire, oedème de Quincke, gêne respiratoire.

Affections hépatobiliaires

Très rare: hépatite, ictère cholestatique.

Fréquence indéterminée: augmentation modérée et transitoire des transaminases sériques (ALAT et/ou ASAT).

http://www.freewebs.com/medicaments/medicament_nurofen.htm

IBUPROFEN  NUROFEN

Effets indésirables:

Les effets secondaires mentionnés ci-dessous sont liés à une utilisation de courte durée d'ibuprofen pour traiter la douleur et la fièvre légères à modérées. En cas de traitement d'autres indications ou de traitement prolongé, d'autres effets secondaires peuvent également survenir.
Système gastro-intestinal: Peu fréquent: plaintes gastro-intestinales telles que dyspepsie, douleurs d'estomac, nausées. Rare: diarrhée, flatulence, constipation et vomissements.
Très rare: ulcère gastro-intestinal, quelquefois avec hémorragie et perforation.
Système nerveux central: Peu fréquent: Céphalées.
Reins: Très rare: Risque de diminution de l'excrétion de l'urée et d'oedème. Egalement d'insuffisance rénale aiguë. Une nécrose papillaire, principalement en cas de traitement prolongé, et des concentrations sériques accrues de l'urée ont été rapportées.
Foie: Très rare: affections hépatiques, surtout en cas d'utilisation prolongée.
Sang: Très rare: troubles de l'hématopoïèse (anémie, leucopénie, thrombocytopénie, pancytopénie, agranulocytose). Les premiers symptômes sont: fièvre, maux de gorge, ulcères superficiels de la bouche, symptômes grippaux, symptômes d'épuisement, saignement nasal et saignement cutané. Peau: Très rare: Des formes graves de réactions cutanées, telles que l'érythème multiforme, peuvent survenir.
Système immunitaire: Très rare: chez des patients atteints de maladies auto-immunitaires préexistantes (lupus érythémateux systémique, maladies du collagène), quelques cas de symptômes de méningite aseptique, tels que raideur de la nuque, céphalées, nausées, vomissements, fièvre et désorientation ont été rapportés durant le traitement par ibuprofen.
Réactions d'hypersensibilité: Peu fréquent: réactions d'hypersensibilité accompagnée d'urticaire et de prurit. Très rare: réactions d'hypersensibilité graves. Ces réactions peuvent se traduire par les symptômes suivants: enflure du visage, de la langue et du larynx, dyspnée, tachycardie, hypotension ou choc grave. Aggravation de l'asthme.


KETEK

Chez les 2461 patients traités par Ketek lors des essais cliniques de Phase III, et depuis sa mise sur le marché, les effets indésirables suivants, possiblement ou probablement liés à la prise de télithromycine, ont été rapportés. Voir tableau ci-dessous :


Pour chaque fréquence, dans chacune des classes de système-organe, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.

Classe de système-organe

Très fréquent (≥ 1/10 )

Fréquent

(≥ 1/100 et < 1/10 )

Peu

fréquent (≥ 1/1000 et < 1/100 )

Rare

(≥ 1/10 000

et < 1/1000)

Très rare

(< 1/10 000)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)*

Affections cardiaques

   

Flush, Palpitations

Arythmie auriculaire, Hypotension, Bradycardie

 

Allongement de

l'intervalle

QT/QTc

Affections hématologiques et du système lymphatique

   

Eosinophilie

     

Affections du

système

nerveux

 

Etourdissements, Céphalées Troubles du goût

Vertiges Somnolence, Nervosité Insomnie,

Perte de connaissance transitoire Paresthésie,

Parosmie

Des cas d'aggravation de myasthénie d'apparition rapide ont été rapportés (voir chapitres Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi). Agueusie, anosmie

Affections oculaires

   

Vision trouble

Diplopie

   

Affections gastrointestinales

Diarrhée

Nausées, Vomissements, Douleurs gastrointestinales, Flatulence

Candidose

buccale,

Stomatite

Anorexie,

Constipation

 

Colite pseudomembraneuse

Pancréatite

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

   

rash,

Urticaire,

Prurit

Eczéma

Erythème polymorphe

 

Affections musculo-squelettiques et systémiques

       

Crampes musculaires

Arthralgie, myalgie

Affections du

système

immunitaire

         

oedème de

Quincke,

réactions

anaphylactiques

y compris choc

anaphylactique,

hypersensibilité

Affections hépatobiliaires

 

Elévation des

enzymes

hépatiques

(ALAT, ASAT,

phosphatases

alcalines)

Hépatite

Ictère cholestatique,

 

Hépatite sévère et insuffisance hépatique (voir chapitre Mises en garde et précautions d'emploi)

Affections des organes de reproductions

 

Candidose vaginale

       

Affections psychiatriques

         

Confusion, hallucinations

* depuis la mise sur le marché.

Lors de la prescription de Ketek, il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens et de la prévalence de la résistance locale aux antibiotiques (voir également chapitres Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).

http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/m3575592/medicaments/ketek.html


MYCOSE 


Une candidose est une infection fongique causée par des levures du genre Candida. Le terme peut désigner tout une gamme de manifestations pathologiques ayant pour facteurs ces champignons levuriformes.

Candida albicans, l'espèce la plus fréquente, fait partie de la flore habituelle de l'oro-pharynx ou du tube digestif, et peut aussi être présent en faible quantité dans la flore vaginale normale.

 

Candidoses systémiques

Les candidoses systémiques sont rares mais graves, avec un pourcentage de décès avoisinant les 50 %. Il s'agit des manifestations les plus graves des Candida. Les facteurs favorisants sont : les cathéters intraveineux pour nutrition parentérale, l'ulcération des muqueuses, les interventions chirurgicales digestives, l'antibiothérapie massive, patients de réanimation et grands brûlés.

A l’état d’équilibre ou de latence dans le tube digestif, son développement est inhibé par les lactobacteries et les bifidobacteries de la flore intestinale

Lorsqu’il se produit une rupture d’équilibre en faveur des Candida, en cas d’altération des barrières locales, déséquilibre de la flore, déficit immunitaire, ceux-ci se développent en grand nombre, et cette prolifération les rendent pathogènes, entraînant une multitude de symptômes extrêmement variés et peu spécifiques

- A l’état inoffensif, saprophyte ( notion controversée ) il est sous forme de levure

- Lorsqu’il devient pathogène, il se transforme en champignon et se présente sous forme de filaments , mycéliums qui peuvent migrer et coloniser d’autres milieux

A l’état d’équilibre dans le tube digestif, son développement est inhibé par les lactobacteries et les bifidobacteries de la flore intestinale

Les Candida se développent surtout en milieu acide , de pH 2 au pH 4 , mais peuvent survivre jusqu’à pH 9, ce qui explique la grande adaptabilité de ces champignons et leur résistance

 

FACTEURS PREDISPOSANTS DE LA CANDIDOSE

 http://www.blog-micronutrition.com/post511.htm

le déséquilibre de la flore intestinale, consécutifs aux antibiothérapies, est un des principaux facteurs locaux qui favorisent la prolifération des Candida . Tous les antibiotiques sont impliqués, et certains ( Tetracyclines ) auraient même un effet stimulant direct sur les Candida

 

■ L’une des principales causes est d’ordre nutritionnel, une alimentation riche en sucres raffinés, le Candida aime le sucre . Il est en effet capable de produire des peptides qui traversent la barrière intestinale et hémato-encéphalique et stimulent l’envie de sucre.




Mycose vulvo-vaginale

A.Valiton-Crusi

Quelques chiffres

Infection extrêmement répandue:

  • 75 % des femmes développent un jour ou l'autre une mycose vaginale
  • 40-50 % des femmes ont au moins 2-3 épisodes de vaginite au cours de leur vie
  • 10 à 20 % des femmes souffrent d'une candidose vaginale récidivante (soit 4 épisodes par an ou plus)
  • 20 % des patientes sont des porteuses asymptomatiques (ces patientes ne doivent pas être traitées)

Les Candida

  • Plus de 35 espèces de Candida
  • Candida albicans est le plus souvent isolé (85 % des cas), les autres espèces (C. glabrata = torulopsis glabrata 5 %, C. tropicalis, C. parapsilosis et C. kruseï) plus rarement
  • Torulopsis glabrata serait responsable des rares cas de résistance aux imidazolés; traitement par des ovules d'acide borique (600 mg/jour - 14 jours)
  • C. albicans n'est pas un saprophyte habituel de la peau saine, mais se retrouve en faible concentration au niveau des muqueuses du tube digestif et du vagin : la forme saprophytaire (blastospore) est retrouvée chez environ 20 % des femmes asymptomatiques et peut être considérée comme faisant partie de la flore vaginale physiologique. L'état pathogène se traduisant par la transition en forme de pseudo-filaments.

Reservoirs possibles du Candida

  • Peau (contamination possible par les mains)
  • Région péri-vulvaire
  • Ensemble du tractus gastro-intestinal (souvent surestimé)
  • Vêtements ou articles de toilette contaminés (savons)
  • Partenaire (rôle non négligeable mais souvent exagéré)
  • Couches profondes de l'épithélium vaginal
  • Ectropions infectés

Clinique

Le tableau clinique aigu se retrouve chez moins de la moitié des patientes.
En présence de symptômes typiques le diagnostic de mycose doit être suspecté même si l'examen clinique est négatif

  • Erythème vulvaire
  • Oedème
  • Ulcérations, fissures
  • Prurit
  • Lésions de grattage
  • Lésions papulopustuleuses en périphérie
  • Sensation de brûlures
  • Leucorrhée blanchâtre, pâteuse, sèche, "lait caillé", adhérente aux parois vaginales
  • Inodore, voire odeur aigre
  • pH vaginal acide
  • Dyspareunie superficielle
  • Dysurie externe

Diagnostic

  • Anamnèse
  • Clinique
  • Examen direct NaCl 0.9 %
    • cellules ovales ou rondes de 26 µm parfois bourgeonnantes accompagnées ou non de filaments mycéliens à bout arrondis
  • Examen KOH 10 %
  • pH vaginal
  • Culture sur milieu solide (gélose de Sabouraud) : méthode de référence
  • Site du prélèvement : parois vaginales, foyers digestifs (cavité buccale, région périanale)

En pratique l'identité exacte de la levure isolée n'a pas beaucoup d'importance

 

Facteurs de risque

La majorité des patientes souffrant de mycoses récidivantes n'ont aucun facteur de risque !

  • Perturbation de la flore vaginale après une antibiothérapie
    • !! Une antibiothérapie à large spectre de plus de 3 jours chez une femme en âge de procréer est suivie dans près de 80 % des cas d'une vaginite à Candida
      • TRAITER A LA FIN DU TTT AB (1 ovule ou 1 cp)
  • HIV
  • Maladies endocriniennes (diabète, hypothyroïdie, insuffisance surrénalienneaffaiblissement de l'immunité locale)
  • Maladies immunitaires
  • Maladies chroniques
  • MST
  • Taux de glycogène augmenté au niveau des cellules vaginales (diabète, antibiothérapie, corticothérapie, pilule)
    • Glycogène : source alimentaire importante pour le Candida, compétition ente le Candida et les lactobacilles pour l'utilisation du glycogène
  • Acidité vaginale importante (pH < 4.5) pH à faire au niveau des culsdesac vaginaux latéraux
  • Contraceptifs oraux fortement dosés en oestrogènes (modification de l'épithélium vaginal)
  • Effet "pingpong" (partenaire) souvent surestimé
  • Grossesse IIIIIe trimestre (augmentation des oestrogènes et des progestatifs entraînant une modification de la structure de l'épithélium vaginal, affaiblissement de l'immunité locale)
  • Autres situations modifiant l'épithélium vaginal ( postpartum, ménopause, ectropion)
  • Facteurs sociologiques (nombreux partenaires, hygiène, corps étrangers)
  • Rapports sexuels (microtraumatismes, pH du sperme, augmentations des sécrétions : perturbation de la flore vaginale)
  • Stérilet (couper les fils courts)
  • Allergènes locaux (douches vaginales, articles de toilette parfumés)
  • Facteurs immunologiques locaux qui font que certaines patientes sont plus facilement et plus fréquemment victimes de mycose
  • Irradiations, traitements cytostatiques 



Comment contracte-t-on la mycose vaginale ?

Les mycoses vaginales sont dues à la prolifération de champignons qui se trouvent souvent en petit nombre dans le vagin. La grossesse, les antibiotiques et l'exposition fréquente au sperme pendant une courte durée engendrent la multiplication de ces organismes.

Quels sont les facteurs de risque de la mycose vaginale ?

Plusieurs facteurs peuvent troubler le milieu vaginal normal et causer une mycose vaginale. Ces facteurs comprennent :

  • l'emploi récent d'antibiotiques ;
  • les changements hormonaux associés à la grossesse, l'allaitement et la ménopause ;
  • les douches vaginales et les produits d'hygiène féminine tels que les bombes et les serviettes vaginales ;
  • les spermicides ;
  • la suppression du système immunitaire résultant de médicaments (comme les stéroïdes) ou d'une maladie (infection à VIH/SIDA) ;
  • un diabète mal contrôlé.
  • Bien que les mycoses vaginales ne soient pas des MST, les rapports sexuels sans préservatif peuvent accroître le risque de les attraper à cause de l'effet du sperme sur le milieu vaginal.
  • Les MST augmentent le risque de contracter les mycoses vaginales. 
ANTIFONGIQUES


Indications

- Traitement des candidoses digestives à l'exclusion de la candidose oesophagienne de l'immunodéprimé.
- Traitement complémentaire des candidoses vaginales et cutanées, dans le but d'obtenir la stérilisation d'une candidose intestinale associée.
- Prévention des candidoses chez les sujets à très haut risque : prématurés, immunodéprimés, malades soumis à une chimiothérapie antinéoplasique.
Indications

dosé à 50 mg est indiqué pour le traitement :
- des candidoses oropharyngées chez les patients immunodéprimés, soit en raison d'une affection maligne, soit d'un syndrome de déficience immunitaire acquise (SIDA),
- des candidoses buccales atrophiques. 

Effets indésirables

Les effets gastro-intestinaux et cutanés sont les effets indésirables les plus couramment rencontrés.
- Troubles gastro-intestinaux : nausées, flatulence, douleurs abdominales, diarrhées.
- Troubles de la peau et des tissus : rashs, réactions cutanées sévères à type de toxidermies bulleuses (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, en particulier au cours du SIDA). Des cas d'alopécies généralement réversibles ont été rapportés.
- Troubles du système nerveux : céphalées pouvant être éventuellement liées au produit.
- Troubles hépatobiliaires : augmentation des transaminases hépatiques généralement réversibles à l'arrêt du traitement, des atteintes hépatiques sévères éventuellement associées à des taux sériques élevés de fluconazole (voir mises en garde et précautions d'emploi : asthénie importante, anorexie, nausées persistantes, vomissements, ictère), d'évolution parfois fatale, ont été exceptionnellement rapportées.
- Troubles sanguins et du système lymphatique : leucopénies (neutropénies, agranulocytose), thrombopénies.
- Troubles du système immunitaire : réactions anaphylactiques.
- Troubles cardiaques : de rares cas d'allongement de l'intervalle QT et torsades de pointes (voir mises en garde et précautions d'emploi). 

SPORANOX

Qu’est-ce que Sporanox et dans quel cas est-il utilisé
Sporanox est un médicament contre les infections dues aux champignons, également appelées mycoses. Il combat les mycoses de la peau, des ongles, de la bouche, des yeux, du vagin et des organes internes.

Faites attention avec Sporanox
-
si vous ressentez une sensation de picotement, d’engourdissement ou de faiblesse dans vos mains ou vos pieds.
-
si vous éprouvez certains symptômes de perte de l’audition. Dans des cas très rares, des patients qui utilisaient Sporanox ont fait mention d'une perte auditive temporaire ou permanente.
-
si vous souffrez de problèmes au foie. La dose de Sporanox doit alors être éventuellement adaptée. Consultez immédiatement votre médecin si les symptômes suivants se manifestent pendant votre traitement par Sporanox : perte d’appétit, nausée, vomissements, fatigue, douleur dans le ventre ou urine très foncée. Si vous devez prendre Sporanox sans interruption pendant plus de 1 mois, votre 

médecin peut vous demander de faire régulièrement analyser votre sang. Cela permet de détecter à
temps d’éventuels problèmes au foie, bien que ceux-ci soient rares.
- si vous avez des problèmes cardiaques Au moment où votre médecin vous prescrit Sporanox, il se peut
qu'il vous donne des instructions sur les symptômes à surveiller. Consultez ou avertissez
immédiatement votre médecin si vous avez le souffle court, une augmentation de poids inattendue, un
gonflement des jambes ou du ventre, une fatigue inhabituelle ou si vous commencez à vous réveiller la
nuit.
- si vous avez des problèmes rénaux. La dose de Sporanox doit alors être éventuellement adaptée.
- si vous avez le sida.
- si vous souffrez de neutropénie (= trop peu de globules blancs dans le sang)
- si vous avez subi une greffe d’organe dans le passé
- si vous avez déjà présenté une réaction allergique à un autre antimycosique
- si vous souffrez d'une diarrhée qui dure depuis plusieurs jours, il décidera si votre traitement doit être
adapté.

4. Quels sont les effets indésirables éventuels
Comme tous les médicaments, Sporanox peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Arrêtez d’utiliser Sporanox et consultez immédiatement votre médecin si vous présentez une des manifestations suivantes :
-
avoir soudainement le souffle court, respiration difficile, visage gonflé, éruption de la peau, démangeaisons (en particulier si tout le corps est atteint) ou une grave maladie de peau avec formation de cloques et desquamation (c.-à-d. la peau qui pèle).
-
grave manque d'appétit, nausée, vomissements, fatigue inhabituelle, maux de ventre, urine anormalement foncée et selles pâles. Ces manifestations peuvent être les symptômes de graves problèmes du foie.
Informez également immédiatement votre médecin si vous présentez un des effets indésirables suivants :
-
symptômes qui ressemblent à ceux d’une insuffisance cardiaque, comme le souffle court, une prise de poids inattendue, un gonflement des jambes, une fatigue inhabituelle, de nombreux réveils pendant la nuit
-
une sensation de picotements, une sensibilité à la lumière, une sensation d’engourdissement ou une faiblesse dans les bras ou les jambes.
-
une vision trouble / double, des tintements d’oreilles, une incapacité à vous retenir d’uriner ou un besoin plus fréquent d’uriner.
-
si vous éprouvez des symptômes de perte d’audition.

EFFETS INDESIRABLES 

Les effets indésirables mentionnés ci-dessous sont subdivisés comme suit :

fréquent (chez 1 patient sur 10 à 1 patient sur 100)

peu fréquent (chez 1 patient sur 100 à 1 patient sur 1000)


très rare (chez moins de 1 patient sur 10 000)

Non connu (ne peut être déterminé avec les données disponibles)
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent : Certaines perturbations du sang qui augmentent le risque de saignements, d’ecchymoses (« bleus ») ou d’infections
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Peu fréquent : Faible taux de potassium dans le sang
Non connu Excès de triglycérides dans le sang
Affections du système nerveux
Fréquent : Maux de tête
Peu fréquent : Sensation d'étourdissement
Affections gastro-intestinales
Fréquent : Maux de ventre, vomissements, nausées, diarrhée, trouble du goût
Peu fréquent : Troubles digestifs, constipation
Rare : Inflammation du pancréas
Affections hépatobiliaires
Fréquent : Augmentations de certaines valeurs lors de tests du fonctionnement du foie (augmentations des enzymes du foie)
Peu fréquent : Inflammation du foie (hépatite), jaunissement de la peau (jaunisse)
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés
Fréquent : Éruption de la peau.
Peu fréquent : Démangeaisons
Non connu : Chute de cheveux
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Non connu : Douleurs musculaires, articulations douloureuses
Affections des organes de reproduction et du sein
Non connu : Troubles menstruels, troubles de l’érection
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Peu fréquent : Gonflement généralisé
Si vous ressentez un des effets mentionnés comme graves ou si vous présentez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez-en informer votre médecin ou votre pharmacien.



Antibiothérapie 

De ce fait, ce médicament se montre actif sur un nombre important de bactéries y compris les bactéries résistantes par sécrétion de bêtalactamases de type essentiellement pénicillinases, que cette résistance soit acquise (staphylocoque doré, gonocoque, Haemophilus influenzae, colibacille, Proteus mirabilis) ou naturelle (Klebsielles, Proteus vulgaris, Bacteroïdes fragilis).

- Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de ce médicament. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles il a donné lieu et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

- Elles sont limitées aux infections dues aux germes reconnus sensibles, notamment à certaines situations où les espèces bactériennes responsables de l'infection peuvent être multiples et/ou résistantes aux antibiotiques actuellement disponibles.

- Sur ces bases, ce médicament présente un intérêt tout particulier dans les indications suivantes :

. otites moyennes aiguës de l'adulte,

. sinusites maxillaires aiguës et autres formes de sinusites,

. surinfections de bronchites aiguës du patient à risque, notamment éthylique chronique, tabagique, âgé de plus de 65 ans, en cas de risque évolutif ou en seconde intention,

. exacerbations de bronchopneumopathies chroniques,

. pneumopathies aiguës du patient à risque, notamment éthylique chronique, tabagique, âgé de plus de 65 ans ou présentant des troubles de la déglutition,

. cystites aiguës récidivantes, cystites non compliquées de la femme et pyélonéphrites aiguës non compliquées dues à des germes sensibles,

. infections gynécologiques hautes, en association à un autre antibiotique actif sur les Chlamydiae (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi/Précautions d'emploi),

. parodontites,

. infections stomatologiques sévères : abcès, phlegmons, cellulites,

. traitement de relais de la voie injectable.

- Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

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