CORTISONE ?? NOTICE SUR INTERNET ET NOTICE DANS LA BOÎTE : POURQUOI DES DIFFéRENCES ??
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cortisone
La cortisone est une hormone glucocorticoïde naturelle de formule C21H28O5.
Physiologie
La cortisone, produite dans la zona fasciculata des corticosurrénales situées au pôle supérieur des reins, est un précurseur inactif du cortisol. L'activité biologique de la cortisone représente 5% de l'activité glucocorticoïde totale dans l'organisme, le cortisol représentant les 95% restants. La cortisone est activée en cortisol par une enzyme: la 11β-hydroxystéroïde deshydrogénase (type 1). La cortisone a un rôle essentiel dans la régulation de certaines grandes fonctions de l'organisme (métabolisme des sucres, les défenses immunitaires, action sur l'inflammation etc.)[3]. Chaque individu produit de façon quotidienne du cortisol qui est nécessaire au bon fonctionnement de l'organisme.
Pharmacologie
- La cortisone est utilisée comme anti-inflammatoire puissant et comme anti-allergique (rhume des foins, etc.).
- Elle est également utilisée comme traitement du choc anaphylactique notamment en cas de morsure de serpent (exemple : vipère). En effet, l'injection de venin n'est pas décelable à première vue sur la morsure. Il est donc essentiel de se rendre dans un service d'urgences, où sera injecté à la victime, un antidote et de la cortisone, en intraveineuse.
Elle sert d'anti-choc aussi bien pour des soins médicaux que pour des soins vétérinaires.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anti-inflammatoire
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Noms commerciaux :
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Classe : Glucocorticoïde |
Un anti-inflammatoire est un médicament destiné à combattre une inflammation.
Il s’agit d’un groupe de médicaments destinés à traiter une réaction inflammatoire et les maladies qui en résultent telles que les manifestations rhumatismales, les fractures, les stomatites et les lésions génitales et urinaires.
De nombreux anti-inflammatoires sont en vente libre. Comme tous les médicaments, ils peuvent provoquer des effets secondaires et peuvent être à l'origine d'intoxications, notamment par surdosage ou par interaction avec d'autres médicaments, ainsi que d'allergies.
Le froid est un anti-inflammatoire naturel. Parmi les médicaments anti-inflammatoires, on distingue les corticoïdes (glucocorticoïdes ou anti-inflammatoires stéroïdiens) et les anti-inflammatoires non-stéroïdiens.(AINS).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anti-inflammatoire_non-st%C3%A9ro%C3%AFdien
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens, souvent abrégés en AINS, sont des médicaments aux propriétés analgésiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires. Ils réduisent la douleur, la fièvre et l'inflammation. Le terme « non stéroïdien » est utilisé pour les distinguer des glucocorticoïdes, qui (parmi un large éventail d'effets) ont une semblable action anti-inflammatoire (dépression des eicosanoïdes).
Les deux plus connus sont l'aspirine et l'ibuprofène.
MEDROL 4 mg (cortisone)
http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/m3065595/medicaments/medrol.html
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Indications
AFFECTIONS OU MALADIES :
COLLAGENOSES-CONNECTIVITES :
Poussées évolutives de maladies systémiques, notamment : lupus érythémateux disséminé, vascularite, polymyosite, sarcoïdose viscérale.
DERMATOLOGIQUES :
- dermatoses bulleuses auto-immunes sévères, en particulier pemphigus et pemphigoïde bulleuse,
- formes graves des angiomes du nourrisson,
- certaines formes de lichen plan,
- certaines urticaires aiguës,
- formes graves de dermatoses neutrophiliques.
DIGESTIVES :
- poussées évolutives de la rectocolite hémorragique et de la maladie de Crohn,
- hépatite chronique active auto-immune (avec ou sans cirrhose),
- hépatite alcoolique aiguë sévère, histologiquement prouvée.
ENDOCRINIENNES :
- thyroïdite subaiguë de De Quervain sévère,
- certaines hypercalcémies.
HEMATOLOGIQUES :
- purpuras thrombopéniques immunologiques sévères,
- anémies hémolytiques auto-immunes,
- en association avec diverses chimiothérapies dans le traitement d'hémopathies malignes lymphoïdes,
- érythroblastopénies chroniques acquises ou congénitales.
- INFECTIEUSES :
- péricardite tuberculeuse et formes graves de tuberculose mettant en jeu le pronostic vital,
- pneumopathie à Pneumocystis carinii avec hypoxie sévère.
NEOPLASIQUES :
- traitement anti-émétique au cours des chimiothérapies antinéoplasiques,
- poussée oedémateuse et inflammatoire associée aux traitements antinéoplasiques (radio et chimiothérapie).
NEPHROLOGIQUES :
- syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes,
- syndrome néphrotique des hyalinoses segmentaires et focales primitives,
- stade III et IV de la néphropathie lupique,
- sarcoïdose granulomateuse intrarénale,
- vascularites avec atteinte rénale,
- glomérulonéphrites extracapillaires primitives.
NEUROLOGIQUES :
- myasthénie,
- oedème cérébral de cause tumorale,
- polyradiculonévrite chronique, idiopathique, inflammatoire,
- spasme infantile (syndrome de West) / syndrome de Lennox-Gastaut,
- sclérose en plaques en poussée, en relais d'une corticothérapie intraveineuse.
OPHTALMOLOGIQUES :
- uvéite antérieure et postérieure sévère,
- exophtalmies oedémateuses,
- certaines neuropathies optiques, en relais d'une corticothérapie intraveineuse (dans cette indication, la voie orale en première intention est déconseillée).
ORL :
- certaines otites séreuses,
- polypose nasosinusienne,
- certaines sinusites aiguës ou chroniques,
- rhinites allergiques saisonnières en cure courte,
- laryngite aiguë striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l'enfant.
RESPIRATOIRES :
- asthme persistant de préférence en cure courte en cas d'échec du traitement par voie inhalée à fortes doses,
- exacerbations d'asthme, en particulier asthme aigu grave,
- bronchopneumopathie chronique obstructive en évaluation de la réversibilité du syndrome obstructif,
- sarcoïdose évolutive,
- fibroses pulmonaires interstitielles diffuses.
RHUMATOLOGIQUES :
- polyarthrite rhumatoïde et certaines polyarthrites,
- pseudopolyarthrite rhizomélique et maladie de Horton,
- rhumatisme articulaire aigu,
- névralgies cervicobrachiales sévères et rebelles.
TRANSPLANTATION D'ORGANE ET DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQUES ALLOGENIQUES :
- prophylaxie ou traitement du rejet de greffe,
- prophylaxie ou traitement de la réaction du greffon contre l'hôte.
Posologie
Voie orale.
Equivalence anti-inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone : 4 mg de méthylprednisolone.
Les comprimés seront avalés avec un peu d'eau, au cours du repas.
RESERVE A L'ADULTE ET L'ENFANT DE PLUS DE 6 ANS.
Chez l'enfant de moins de 6 ans, il existe des formes pharmaceutiques plus adaptées.
MEDROL 4 mg est particulièrement adapté aux traitements ne nécessitant que de faibles doses.
- Adultes :
La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité de l'affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance au traitement.
. Traitement d'attaque : de 0,3 mg à 1,0 mg/kg/jour de méthylprednisolone (soit 0,35 mg à 1,2 mg/kg/jour équivalent prednisone). A titre indicatif : 4 à 14 comprimés par jour chez un adulte de 60 kg.
. Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,60 mg à 1,00 mg/kg/jour de méthylprednisolone (soit 0,75 mg/kg/jour à 1,2 mg/kg/jour équivalent prednisone). A titre indicatif : 9 à 14 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg.
. Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plus élevées.
. Traitement d'entretien : de 4 à 12 mg/jour de méthylprednisolone, soit de 1 à 3 comprimés par jour.
- Enfants de plus de 6 ans (en raison de la forme pharmaceutique) :
La posologie doit être adaptée à l'affection et au poids de l'enfant.
. Traitement d'attaque : 0,4 à 1,6 mg/kg/jour de méthylprednisolone (soit 0,5 à 2 mg/kg/jour équivalent prednisone). A titre indicatif : 2,5 à 10 comprimés pour un enfant de 25 kg.
. Traitement d'entretien : de 0,2 à 0,4 mg/kg/jour de méthylprednisolone (soit de 0,25 à 0,5 mg/kg/jour équivalent prednisone). A titre indicatif : 1 à 2,5 comprimés pour un enfant de 25 kg.
. La prescription de la corticothérapie à jour alterné (un jour sans corticoïde et le deuxième jour avec une posologie double de la posologie quotidienne qui aurait été requise) s'utilise chez l'enfant pour tenter de limiter le retard de croissance. Ce schéma à jour alterné ne peut s'envisager qu'après le contrôle de la maladie inflammatoire par les fortes doses de corticoïdes, et lorsqu'au cours de la décroissance aucun rebond n'est observé.
EN GENERAL :
- Le traitement "à la dose d'attaque" doit être poursuivi jusqu'au contrôle durable de la maladie.
La décroissance doit être lente. L'obtention d'un sevrage est le but recherché. Le maintien d'une dose d'entretien (dose minimale efficace) est un compromis parfois nécessaire.
- Pour un traitement prolongé et à fortes doses, les premières doses peuvent être réparties en deux prises quotidiennes. Par la suite, la dose quotidienne peut être administrée en prise unique de préférence le matin au cours du repas.
ARRET DU TRAITEMENT :
- Le rythme du sevrage dépend principalement de la durée du traitement, de la dose de départ et de la maladie.
- Le traitement entraîne une mise au repos des sécrétions d'ACTH et de cortisol avec parfois une insuffisance surrénalienne durable. Lors du sevrage, l'arrêt doit se faire progressivement, par paliers, en raison du risque de rechute : réduction de 10% tous les 8 à 15 jours en moyenne.
- Pour les cures courtes de moins de 10 jours, l'arrêt du traitement ne nécessite pas de décroissance.
- Lors de la décroissance des doses (cure prolongée) : à la posologie de 5 à 7 mg d'équivalent prednisone, lorsque la maladie causale ne nécessite plus de corticothérapie, il est souhaitable de remplacer le corticoïde de synthèse par 20 mg/jour d'hydrocortisone jusqu'à la reprise de la fonction corticotrope. Si une corticothérapie doit être maintenue à une dose inférieure à 5 mg d'équivalent prednisone par jour, il est possible d'y adjoindre une petite dose d'hydrocortisone pour atteindre un équivalent d'hydrocortisone de 20 à 30 mg par jour.
Lorsque le patient est seulement sous hydrocortisone, il est possible de tester l'axe corticotrope par des tests endocriniens. Ces tests n'éliminent pas à eux seuls, la possibilité de survenue d'insuffisance surrénale au cours d'un stress.
- Sous hydrocortisone ou même à distance de l'arrêt, le patient doit être prévenu de la nécessité d'augmenter la posologie habituelle ou de reprendre un traitement substitutif (par exemple 100 mg d'hydrocortisone en intramusculaire toutes les 6 à 8 heures) en cas de stress : intervention chirurgicale, traumatisme, infection.
Contre indications
CONTRE-INDIQUE :
- Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situations suivantes (il n'existe toutefois aucune contre-indication absolue pour une corticothérapie d'indication vitale) :
. Hypersensibilité à l'un des constituants.
. Tout état infectieux à l'exclusion des indications spécifiées (voir rubrique indications), non contrôlé par un traitement spécifique.
. Certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona).
. Etats psychotiques encore non contrôlés par un traitement.
- Chez l'enfant de moins de 6 ans, il existe des formes pharmaceutiques plus adaptées.
- En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
DECONSEILLE :
Ce médicament est déconseillé en association avec le sultopride, l'acide acétylsalicylique pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (> = 1 g par prise et/ou > = 3 g par jour) ou un vaccin vivant atténué (voir rubrique interactions).
Effets indésirables
Ils sont surtout à craindre à doses importantes ou lors d'un traitement prolongé sur plusieurs mois.
- Désordres hydro-électrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque congestive.
- Troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène, inertie de la sécrétion d'ACTH, atrophie corticosurrénalienne parfois définitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d'un diabète latent, arrêt de la croissance chez l'enfant, irrégularités menstruelles.
- Troubles musculosquelettiques : atrophie musculaire précédée par une faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose, fractures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécrose aseptique des têtes fémorales.
Quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manière exceptionnelle, en particulier en coprescription avec les fluoroquinolones.
- Troubles digestifs : ulcères gastroduodénaux, ulcération du grêle, perforation et hémorragie digestive, des pancréatites aiguës ont été signalées, surtout chez l'enfant.
- Troubles cutanés : érythème, acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard de cicatrisation.
- Troubles neuropsychiques :
. fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ;
. rarement : accès d'allure maniaque, états confusionnels ou confuso-oniriques, convulsions (voie générale ou intrathécale) ;
. état dépressif à l'arrêt du traitement.
- Troubles oculaires : certaines formes de glaucome et de cataracte.
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PFIZER MEDROL 4 mg
MEDROL PAK 4 mg
MEDROL A 16 mg
Veuillez lire attentivement l'INTEGRALITé de cette NOTICE AVANT DE PRENDRE CE MéDICAMENT.
° Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire.
° Si vous avez d'autres questions, si vous avez un doute, DEMANDEZ PLUS D'INFORMATIONS à votre MEDECIN OU à VOTRE PHARMACIEN.
° Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez jamais à quelqu'un d'autre, même en cas de symptômes identiques, CELA POURRAIT LUI ÊTRE NOCIF.
(méthylprednisolone)
° LA SUBSTANCE ACTIVE DE MEDROL EST LA méthylprednisolone
° CE MEDICAMENT CONTIENT DE LA MéTHYLPREDNISOLONE.
LA Méthylprednisolone APPARTIENT AU GROUPE DES CORTICOÎDES.
° La méthylprednisolone ATTéNUE LES SYMPTÔMES LOCAUX DE L'INFLAMMATION (chaleur, gonflement, douleur, rougeur) et LES RéACTIONS ALLERGIQUES. Elle exerce UNE INFLUENCE AU NIVEAU DE PLUSIEURS ORGANES ET PROCESSUS MéTABOLIQUES. AINSI, elle est utilisée POUR LE TRAITEMENT DE NOMBREUSES AFFECTIONS, e.a. :
- AFFECTIONS RHUMATISMALES D'ORIGINES DIVERSES;
- AFFECTIONS ALLERGIQUES : e.a. rhume des foins, asthme, ALLERGIE MEDICAMENTEUSE;
- AFFECTIONS DE LA PEAU;
- AFFECTIONS OCULAIRES D'ORIGINE ALLERGIQUE OU INFLAMMATOIRE;
- CERTAINES AFFECTIONS DES VOIES RESPIRATOIRES;
- CERTAINES AFFECTIONS SANGUINES SéVèRES;
- INSUFFISANCE CORTICOSURRéNALIENNE.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS à CONNAÎTRE AVANT DE PRENDRE MEDROL 4mg, Comprimés, MEDROL PAK 4 mg Comprimés et MEDRON A 16 mg Comprimés?
N'UTILISEZ PAS MEDROL :
° EN CAS DE MYCOSE (INFECTION DE L'ORGANISME PAR DES CHAMPIGNONS MICROSCOPIQUES);
° Si vou êtes hypersensible (allergique) à la méthylprednisolone, à l'un des autres composants de MEDROL ou à DES PRODUITS SIMILAIRES.
FAITES ATTENTION :
° Un contrôle médical régulier s'impose si :
- vous appartenez à un des groupes à risques particuliers ( voir la section 4. Effets indésirables éventuels).
- vous avez souffert ou souffrez de la tuberculose, de troubles digestifs, d'un problème cardiaque ou d'INFECTIONS.
- un traitement prolongé s'avère nécessaire
- vous devez absolument vous faire vacciner.
GROSSESSE :
L'utilisation de ces médicaments pendant la grossesse est généralement déconseillée, sauf si ceci se fait en accord avec VOTRE MEDECIN .
Allaitement :
L'utilisation de ces médicaments pendant l'allaitement est généralement déconseillée, sauf si ceci se fait en accord AVEC VOTRE MEDECIN.
LES CORTICOÏDES PASSENT DANS LE LAIT MATERNEL.
VEUILLEZ DEMANDER CONSEIL à VOTRE MEDECIN OU à VOTRE PHARMACIEN AVANT DE PRENDRE CES MéDICAMENTS.
CONDUITE D'UN véhicule et utilisation de machines:
LES TROUBLES DE LA VUE FONT PARTIE DES EFFETS INDéSIRABLES RARES de la Méthylprednisolone.
Si vous êtes gêné par de tels troubles, ne conduisez pas de véhicule et/ou n'utilisez pas de machine.
UTILISATION DE MEDROL EN ASSOCIATION AVEC D'AUTRES MéDICAMENTS :
- La combinaison de glucocorticoïdes avec certains autres médicaments ANTI-INFLAMMATOIRES AUGMENTE LE RISQUE DE CERTAINES AFFECTIONS GASTRO-INTESTINALES.
- Les glucocorticoïdes peuvent AUGMENTER LES BESOINS EN INSULINE OU EN HYPOGLYCéMIANTS ORAUX chez les personnes diabétiques. L'ASSOCIATION DE GLUCOCORTICOÎDES ET DE DIURéTIQUES DU GROUPE DES THIAZIDES ACCROÎT LE RISQUE D'HYPERGLYCéMIE (AUGMENTATION ANORMALE DE SUCRE DANS LE SANG) ET D'UN MANQUE DE POTASSIUM DANS LE SANG.
- LES GLUCOCORTICOÏDES SUPPRIMENT LA CAPACITé DE RéSISTANCE AUX INFECTIONS. Certaines vaccinations sont dès lors déconseillées.
- Les glucocorticoïdes peuvent modifier l'efet des médicaments qui freinent la coagulation du sang.
- L'effet des glucocorticoïdes peut être inhibé ou renforcé par l'administration simultanée de MéDICAMENTS tels que le kétoconazole (antimycosique), certains macrolides comme l'érythromycine (antibiotique, les barbituriques, la phénylbultazone, la phénytoïne, la carbamazépine ou la rifampicine. PAR AILLEURS, L'ACTION DE L'ACIDE ACETYLSALICYLIQUE ET D'AUTRES SALYCYLéS peut être réduite lors de l'aADMINISTRATION simultanée de glucocorticoïdes.
- En cas d'administration simultanée de glucocorticoïdes et de ciclosporine, DES CONVULSIONS PEUVENT SE PRODUIRE.
VEUILLEZ INFORMER VOTRE MEDECIN OU VOTRE PHARMACIEN SI VOUS PRENEZ D'AUTRES MEDICAMENTS OU SI VOUS EN AVEZ PRIS MÊME S'IS S'AGIT DE MéDICAMENTS OBTENUS SANS ORDONNANCE.
EFFETS POUVANT APPARAÎTRE LORSQUE LE TRAITEMENT PAR MEDROL EST ARRÊTé :
VOTRE MEDECIN déterminera pendant combien de temps vous devez prendre ce médicament. En cas d'ARRÊT d'un TRAITEMENT AU LONG COURS, une surveillance médicale est recommandée et l'ARRÊT SERA PROGRESSIF. VOTRE MEDECIN SERA ATTENTIF à L'APPARITION DE SYMPTÔMES D'INSUFFISANCE CORTICOSURRéNALIENNE TELS QUE FAIBLESSE, BAISSE DE TENSION EN PASSANT DE LA POSITION COUCHéE à LA POSITION DEBOUT, HUMEUR DéPRESSIVE.
4 EFFETS INDéSIRABLES éVENTUELS :
COMME TOUS LES MéDICAMENTS, MEDROL, peut avoir DES EFFETS indésirables.
- Si vous faites partie des groupes à risques particuliers suivants, vous ferez l'objet d'un suivi médical régulier :
- Enfants : un retard de croissance est possible en cas de traitement de longue durée.
- Diabétiques : il peut y avoir augmentation des besoins en insuline ou en autres agents diminuant le sucre dans le sang.
- Patients souffrant d'une tension artérielle élevée.
- Patients présentant des troubles de l'humeur.
- Patients souffrand de décalcification osseuse.
- Patients souffrant de troubles de la fonction rénale.
- PATIENTS SOUFFRANT D'HERPèS SIMPLEX OU DE ZONA AU NIVEAU DE L'OEIL.
LE RISQUE D'EFFETS INDéSIRABLES EST EN GéNéRAL FAIBLE SI CE MéDICAMENT N'EST UTILISé QUE PENDANT UNE COURTE PéRIODE. IL PEUT CEPENDANT AUGMENTER EN CAS D'UTILISATION DE DOSES éLEVéES SUR UNE LONGUE PéRIODE. LES PRINCIPAUX EFFETS INDéSIRABLES SUSCEPTIBLES D'APPARAÎTRE SONT LES SUIVANTS :
- troubles hydriques et électrolytiques : rétention de sodium, perte de potassium (il est possible que votre médecin vous conseille un régime pauvre en sodium et un apport complémentaire de potassium), excrétion accrue de calcium, rétention d'eau, prise de poids, INSUFFISANCE CARDIAQUE congestive chez les patiens sensibles, alcalose (augmentation de l'alcalinité du sang) hypokaliémique, HYPERTENSION.
- AFFECTIONS DES MUSCLES ET DES OS : myopahtie stéroïdienne, faiblesse musculaire, ostéoporose, fracture pathologique, fractures des vertèbres par tassement, déchirure de tendon, destruction tissulaire, maladies du système articulaire.
- troubles gastro-intestinaux : ulcère, perte de sang provenant de l'estomac, perforation de l'intestin, modification des résultats des test sanguins de fonctionnement du foie, certaines inflammations (du pancréas ou de l'oesophage, par exemple).
- affections de la peau : cicatrisation retardée, peau fine et fragile, bleu, petits saignements au niveau de la peau.
- troubles métaboliques : bilan azoté négatif.
- troubles nerveux: vertiges, des modifications de l'humeur ou de la personnalité, euphorie, insomnie, dépression, augmentation de la tension deans le crâne (notamment pseudotumor cerebri), maux de tête, convulsions.
- troubles hormonaux : troubles de la croissance chez l'enfant, faciès lunaire (syndrome de Cushing), règles irrégulières, augmentation des besoins en insuline ou en médicaments diminuant le sucre dans le sang chez le diabétique, MANIFESTATION DU DIABèTE sucré latent, diminution de la tolérance glucidique.
- affections des yeux cataracte, glaucome, infections occulaires, augmentation de la tension dans l'oeil, yeux saillants, risque de perforation de la cornée en cas d'herpès simplex oculaire ou de zona avec manifestations occulaires.
- immunité : masquage d'infections, activation d'infections latentes, réactions allergiques (oedème de Quincke), réactions d'hypersensibilité (y compris sensibilité accrue à une substance étrangère, tests cutanés inhibés.
-troubles cardiaques : accélération du rythme du coeur, RUPTURE AU NIVEAU DU MYOCARDE (muscle du coeur) suite à un infarctus.
- affections respiratoires : hoquet persistant.
SI VOUS CONSTATEZ UNE RéACTION ANORMALE, UN EFFET INDéSIRABLE NON MENTIIONNé DANS CETTE NOTICE ET QUE VOUS CONSIDéREZ COMME GRAVE, VEUILLEZ EN INFORMER VOTRE MEDECIN OU VOTRE PHARMACIEN.
COMMENTAIRES PERSONNELS :
IL FAUT PARLER AU MEDECIN OU AU PHARMACIEN DES EFFETS SECONDAIRES ET INDéSIRABLES, MAIS COMMENT VOULEZ-VOUS QUE LE MEDECIN généraliste CONNAISSENT TOUS LES EFFETS SECONDAIRES ET INDéSIRABLES DE LA TONNE DE MéDICAMENTS MISE SUR LE MARCHé.
NON SEULEMENT, ILS NE LES CONNAISSENT PAS ET N'EN PARLENT JAMAIS, MAIS ILS NE CONNAISSENT MÊME PAS LES COMPLICATIONS D'UNE MALADIE DONNéE.