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RÔLE ECONOMIQUE DES CHAMPIGNONS??MALADIES DES PLANTES QU'ILS OCCASIONNENT??ACCUMULATION DE TOXINES !!

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mycota

Rôle économique

Les champignons jouent un rôle considérable dans nos sociétés, pas tellement parce que qu'on les mange car ils constituent rarement un aliment de base, mais parce que les maladies des plantes (surtout les ascomycètes), qu'ils occasionnent réduisent fortement l'offre alimentaire.

Par ailleurs les champignons en produisant des toxines altèrent gravement les aliments

et ils ont été à l'origine de

graves intoxications qui ont marquées l'histoire de l'humanité.

En formant des mycorhizes, ils jouent un rôle essentiel dans la production végétale que ce soit dans le domaine forestier (surtout les basidiomycètes) ou les cultures annuelles (surtout les gloméromycètes).

Leurs métabolites secondaires sont sources de nombreux médicaments ou drogues.

Dans d’élaborations des aliments (pain, vin, bière, fromage ... )

ou l'industrie biotechnologique, ils jouent un rôle essentiel.

Ils interfèrent aussi dans la dégradation ou le recyclage de matériaux. On trouve d'autres usages plus anecdotiques, comme le « briquet préhistorique » dit amadouvier.

Utilisation en alimentation

De nombreuses espèces comestibles et charnues sont utilisées à des fins alimentaires, notamment en soupes, sautées, en omelette, en friture (tenpura) ou en fricassée.

La plupart des champignons n'ont pas d'intérêt culinaire ou sont toxiques,

mais certaines espèces comestibles sont très recherchées pour leur saveur : le cèpe de Bordeaux, la truffe noire, l'oronge, etc.

Le ramassage des champignons, activité encore vivace et populaire, constitue une subsistance des systèmes socio-économiques de cueillette.

Celle-ci n'est pas sans risques car diverses espèces sont toxiques, voire mortellement vénéneuses,

à l'origine de mycétisme, empoisonnement

par méconnaissance des champignons.

Des données récentes laissent penser qu'on a pu sous-estimer

la toxicité naturelle ou acquise

(bioconcentration de métaux lourds, accumulation de toxines avec l'âge) pour nombre de champignons[3] dont certains encore considérés comme comestibles[4].

C'est le cas par exemple de deux champignons très consommés en Chine et de plus en plus dans le monde ;

l'oreille de Judas (Auricularia auricula-judae et espèces voisines) cause du syndrome de Szechwan,

une atteinte plaquettaire, découverte par des dentistes intrigués par des saignements répétés

chez des patients consommateurs réguliers de cuisine chinoise.

C'est aussi le cas du shii-také (Lentinula edodes) qui peut provoquer une « rare et sévère toxicodermie »

(éruptions cutanées liées à un mécanisme immunologique) autrefois uniquement connue au Japon

et maintenant décrite en Europe (Royaume-Uni, France)[5].

Champignons cultivés

Marché de champignons à Taiwan

Si la culture des champignons est attestée dès l'Antiquité, peu d'espèces en Europe, malgré les différents progrès réalisés au cours du XXe siècle, se révèlent intéressantes pour une culture de type industriel ou semi-industriel. La plus grosse part du marché est occupée par le champignon de Paris (Agaricus bisporus). Par contre en Extrême-orient, les espèces cultivées se multiplient au fil des années, avec des champignons tels que le shiitaké, l'éringî (nom japonais), la poule de bois, la collybie à pied de velours ou le champignon noir. La culture des champignons est appelée la myciculture (à ne pas confondre avec la mycoculture, une technique de culture utilisée en laboratoire pour les mycètes d'intérêt médical ou vétérinaire).

Principales espèces cultivées
Production

Il s’agit de champignons alimentaires sans distinction d’espèce.

Production en tonnes. Chiffres 2003-2004
Données de FAOSTAT (FAO)

Chine 1 309 455 42 % 1 359 335 42 %
États-Unis d'Amérique 391 000 12 % 391 000 12 %
Pays-Bas 263 000 8 % 260 000 8 %
France 165 647 5 % 170 000 5 %
Pologne 120 000 4 % 120 000 4 %
Espagne 115 165 4 % 115 165 4 %
Italie 90 000 3 % 90 000 3 %
Canada 78 018 2 % 80 000 2 %
Royaume-Uni 77 100 2 % 80 000 2 %
Irlande 69 000 2 % 70 000 2 %
Japon 67 000 2 % 67 000 2 %
Autres pays 403 726 13 % 404 238 13 %
Total 3 149 111 100 % 3 206 738 100 %

 

Mycotoxines

Article détaillé : Mycotoxine.

Effet sur la santé

Influence économique

Mycorhizes

Équilibre forestier

L'attitude des forestiers à l'égard du champignon est parfois ambiguë, car il est tantôt l'indispensable auxiliaire de la forêt et de son sol (rôle pédologique majeur),

tantôt un facteur de dégradation commerciale

et technique du bois (coloration, biodégradation, maladies fongiques...)

et tantôt un aliment ou une source de revenu parfois importante [6] (truffes notamment).
En outre de très nombreux champignons interagissent fortement avec les radionucléides présent dans le sol ou l'eau du sol, au point d'être probablement le plus important facteur biotique intervenant dans leur mobilité[7], même pour des champignons qui ne fructifient jamais hors du sol, tels les truffes Elaphomyces granulatus qui bioacumulent fortement certains radionucléïdes (Césium notamment),

D'autres champignons terricoles comestibles font de même (dont laccaire améthyste (Laccaria amethystina)

et le bolet bai (Xerocomus badius) ou de Cortinarius caperatus (anc. Rozites caperatus), la pholiote ridée, très consommée dans les pays de l'Est (et interdite d'importation en France depuis la catastrophe de Tchernobyl)[4].

Utilisations diverses

Champignons séchés, pour améliorer leur durée de conservation.

Les champignons contiennent souvent des molécules organiques très complexes, plus ou moins toxiques.

La pénicilline et de nombreux médicaments

sont tirés de champignons.

L'amadouvier, puissant hémostatique, est utilisé en médecine chinoise traditionnelle[8]. D'autres peuvent avoir des vertus psychotropes (voir l'article détaillé Champignon hallucinogène), contenant des substances dites psychédéliques.

Les « champignons filamenteux » (basidiomycètes surtout) intéressent les acteurs des biotechnologies de par leurs éventuelles capacités à rapidement biotransformer les lignocelluloses grâce à des enzymes spécialisés, ou à dépolluer certains matériaux[9] (INRA Avignon, en France Divers programmes de recherche visent à comprendre et contrôler certains mécanismes de biotransformation fongique pour les utiliser industriellement, dont pour produire des carburants biosynthétisés.

Là encore, certains craignent un risque en cas de fuite dans l'environnement d'organismes génétiquement modifiés (OGM) susceptibles de s'attaquer à des ligneux ou autres végétaux (vivants et/ou morts).
Technologies vertes Dépollution Paul Stamets et d'autres mycologues préconisent de développer la permaculture de champignons, et considèrent la fungiculture comme une source importante de nourriture et de molécules utiles pour le futur.

Elle semble aussi intéressante pour la bioremédiation et la dépollution de certains sols ou matériaux ; en accompagnement de la phytoremédiation ou de l'utilisation de divers micro-organismes ; utilisées seuls ou en association èpuratrice, etc.

Certaines espèces captent et stockent remarquablement bien les métaux.

La mycoremédiation (parfois traduit par fongoremédiation), via la mycofiltration notamment, permettrait ainsi de détoxiquer des milieux (eau, air, sol) de façon moins coûteuse qu'avec les techniques physico-chimiques classiques et plus rapide que via la phytoremédiation.

Elle demande encore cependant une meilleure connaissance et maîtrise de la culture des mycéliums dans un sol ou un substrat pollué ou dans un matériau filtrant un air ou une eau polluée.

Beaucoup d'espèces bioconcentrent fortement les métaux lourds et certaines les radionucléides (Elaphomyces granulatus par exemple), contribuant à remettre en circulation des métaux qui ont été provisoirement piégés dans des organismes animaux ou végétaux, ou naturellement présents dans le sol sur certains sites métallifères.

Champignons extrêmes

Les mycètes peuvent atteindre des tailles insoupçonnées.

Les fossiles de Prototaxites sont de nos jours classés comme des anciens champignons... de deux à neuf mètres de hauteur, pour un mètre de circonférence !
Ç'auraient été les plus grands organismes terrestres du Silurien et du Dévonien, entre -420 et -350 Ma.

De nos jours, c'est également un champignon qui détient le record de plus grand être vivant au monde (bien que la notion d'organisme soit discutable dans ce cas) : un mycélium de l'espèce Armillaria ostoyae couvrant près de 9 km2 (880 hectares) a été identifié en 2000 dans l'Orégon, par des tests d'ADN[10]. Le record précédent datant de 1992 était "seulement" de 600 hectares ...

État des populations, menaces

Comme pour de nombreuses autres espèces, beaucoup d'espèces de champignons sont en régression. Il existe dans un nombre croissant de pays et régions des listes rouges d'espèces fongiques menacées.

Craterelles.

À titre d'exemple, la liste rouge des champignons menacés de Suisse (limitée aux champignons supérieurs), mise à jour par l’Office Fédéral Suisse de l’Environnement en 2007, alerte sur le fait que sur 2 956 espèces et sous-espèces à propos desquelles des données fiables et suffisantes existent, 937 espèces (32 %) ont été classées comme menacées par l’Institut Fédéral de Recherche sur la Forêt, la Neige et le Paysage (WSL). Une espèce est éteinte, 3 % sont « en danger critique d'extinction », 12 % sont « en danger » et 17 % sont vulnérables. 63 % sont considérées comme non menacées, mais l'état des populations de 2004 des autres espèces (40 % du total des champignons supérieurs connus en Suisse) n'a pu être évalué, faute de données. En toute logique, les espèces les plus menacées sont celles dont les milieux ont le plus rapidement ou le plus fortement régressé (champignons des prés et pâturages maigres, des marais et liés au bois mort). Les espèces sont également jugées plus menacées en altitude où elles sont moins nombreuses. Sur les 937 espèces menacées, 15 % sont des champignons forestiers. C'est probablement moins que dans d'autres pays voisins grâce à la Liste rouge. Cela est certainement dû à une sylviculture plus « proche de la nature » (de type prosilva) qui a su conserver une relative naturalité aux forêts et du gros bois mort.
Deux études françaises ont montré que les fongicides, étaient dans le Nord de la France présents plusieurs jours par an en quantité très significative dans la pluie et l'air, au point qu'on ne peut plus parler de traces.
De nombreuses espèces de lichens ont également fortement régressé, même si celles qui étaient indicatrices de pollution acide réapparaissent.

Comestible ou toxique ?

On a identifié à ce jour une vingtaine de champignons mortels dans le monde, une trentaine d'excellents comestibles et une grande masse de champignons immangeables car trop amers, âcres, nauséabonds, coriaces, fibreux ou trop minuscules. Comme il n'existe aucune méthode fiable pour les identifier, il importe d'abord de connaître les champignons dangereux pour se limiter ensuite aux seuls comestibles sûrs et savoureux. Pour apprendre à identifier les champignons rien ne vaut la sortie sur le terrain avec un connaisseur.

La liste des champignons toxiques et comestibles peut être consultée chez votre pharmacien (en France), ou sur le site de la Société mycologique de votre région.

Deux types de toxicité sont à considérer

  1. La toxicité intrinsèque de certaines espèces liée à des toxines organiques produites par le champignon, qui provoquent par exemple des hallucinations, des douleurs abdominales, nausées, diarrhée sanglante, coliques, paralysies pouvant conduire à la mort (voir les détails sur la page mycotoxicologie)
  2. La toxicité induite par la forte capacité de certains champignons (dont des espèces comestibles et recherchées) à bioaccumuler certains métaux lourds toxiques (dont mercure, plomb, cadmium, sélénium, et, à un moindre degré cobalt, nickel et chrome (le chrome VI est très toxique)[11]). Les taux de cadmium mesurés dans les champignons de certaines régions où le sol est naturellement riche en cadmium ou pollué par du cadmium anthropique sont suffisants pour poser de graves problèmes de 
  3. néphrotoxicité (attaque du système rénal), 
  4. voire exceptionnellement pour tuer par empoisonnement aigu[11]
  5. L'exposition à des doses souvent faibles à moyennes de radionucléides via l'exposition de champignons a des effets qui sont encore très discutés pour les faibles doses, mais les études qui ont suivi la catastrophe de Tchernobyl ont montré que le champignon était l'une des premières sources de radioactivité dans l'alimentation dans les zones de retombées du nuage[12].

En cas d'empoisonnement, le médecin peut confondre ces deux types d'intoxications.

La contamination et l'empoisonnement occasionnels d'animaux tels que vaches, chevaux, chèvres moutons par les métaux lourds pourraient en partie être dus à la consommation de champignons, y compris d'espèces à fructification souterraines, qui passent inaperçues, telles que la truffe du cerf ou les truffes recherchées par les sangliers, les écureuils ou quelques micromammifères.

Comme le rappelle Didier Michelot du CNRS, la possibilité d'empoisonnements graves, distincts de ceux produits par les toxines organiques, et dus à la consommation de spécimens appartenant aux genres (Agaricus, Pleurotusetc.) n'est pas exclue en raison de leur capacité à concentrer des métaux toxiques (dont cadmium, plomb, mercure..) à des doses très supérieures aux seuils toxicologiques.

À titre d'exemple et à partir des analyses faites par D. Michelot (CNRS) en France, on peut retenir qu'un repas typique composé de 200 g (portion moyenne) d'Agaricus arvensis frais, espèce très appréciée des cuisiniers, contenait en France 2 mg de cadmium, soit 100 fois la dose permise par les autorités de santé publique[Qui ?][13].

Russule aurore

Des risques similaires sont posés par d'autres champignons, dont certains recherchés par les amateurs :

Agaricus silvicola (30,6 ppm de cadmium),
Agaricus bresadolianus (10,7 ppm de cadmium) et, moindrement ;
Suillus variegatus (4 ppm de cadmium).

Les Agaricales accumulent les plus grandes quantités.

La teneur la plus élevée en mercure est détectée chez

Suillus variegatus (94 ppm)
Agaricus aestivalis (87,4 ppm),
Agaricus arvensis (84,1 ppm),
Pleurotus eryngii (82 ppm).

Le plomb a été détecté à des taux très élevés chez

Agaricus bresadolanus (52,2 ppm),
Morchella esculenta (44,2 ppm),
Fistulina hepatica (42,7 ppm),
Clitocybe nebularis (43 ppm),
Leccinum crocipodium (Boletus) (42,1 ppm).

Il est par ailleurs probable que les champignons symbiotes jouent un rôle dans l'accumulation de métaux dans le bois.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mycota

 

 Suite !!LISTE DES CHAMPIGNONS VENENEUX ??

 

 

 

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