TRAFIC HUMAIN ? DISPARITION D'ENFANTS ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Prostitution_en_R%C3%A9publique_populaire_de_Chine

Trafic humain

Article détaillé : Trafic d'êtres humains.
Le désequilibre entre les sexes selon l'âge

À l'intérieur de la Chine[modifier]

Le déséquilibre entre les sexes (117 garçons pour 100 filles en 2005) a pour conséquence la mise en place de trafic humain dans le cadre de la prostitution en Chine. Ainsi en 2002, un homme a été condamné à mort pour avoir enlevé puis vendu une centaine de femmes à des Chinois célibataires dans la province du Guangxi.

Vers d'autres pays

Dans le monde, les principales sources de traite de personnes comprennent la Thaïlande, la Chine, le Nigeria, l'Albanie, la Bulgarie, la Biélorussie, la Moldavie et l'Ukraine34.

Dans la province du Yunnan des dizaines de femmes ont pu être libérées avant d'être vendues à des réseaux mafieux de la prostitution. Elles étaient destinées à alimenter les lieux de prostitution comme esclaves sexuelles dans les centres urbains de l'Asie du Sud-Est. D'autres femmes devaient rejoindre Taïwan afin de s'y marier 35,36.

Disparition d'enfants

Le chef adjoint des services d'enquêtes sur les crimes indique qu'entre 30 000 et 60 000 enfants disparaissent chaque année en Chine sans pouvoir indiquer toutefois le pourcentage attribué au trafic humain. En août 2009, le ministère chinois de la Sécurité publique a mis en place un programme pilote destiné à informer les populations migrantes de ce trafic37.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Trafic_d%27%C3%AAtres_humains

La traite des êtres humains est un phénomène ancien et constant, malgré les diverses abolitions, qui s’est développé à nouveau depuis le début des années 1990 sur tous les continents, dans tous les pays. Elle consiste à réduire des individus à l’état d’esclave et à les exploiter au maximum de ce qui est possible, pour en tirer le plus grand profit. Comme toujours, tous les moyens imaginables sont utilisés par les trafiquants pour y parvenir : tromperiecorruption,violencecontrainteséquestrationchantage, menace, privation de liberté, confiscation des pièces d’identité…

La traite peut être pratiquée dans le pays d’origine, mais la plupart du temps les victimes sont déplacées vers d’autres pays.

La traite ne peut être dissociée des flux migratoires internationaux et parfois elle emprunte les mêmes itinéraires. Les victimes sont majoritairement des femmes et des enfants, mais pas exclusivement. Globalement, le sens de ce trafic se fait des pays pauvres vers les pays riches.

Les modes d’exploitation sont très variés. À ce jour, l’exploitation sexuelle semble être la forme la plus développée, du moins la plus visible et la plus stigmatisante pour les victimes.

Concernant la traite des êtres humains, il en va tout autrement. Les organisations criminelles vont créer un lien de dépendance durable chez leurs victimes, même si elles peuvent parfois utiliser les filières d’immigration clandestines. Il y a perte de liberté à l'instar de l'esclavage, qui est une des variantes de la traite. Tous les stratagèmes seront bons pour les exploiter le plus longtemps possible avec un maximum de profits.

La traite des êtres humains est une activité criminelle qui génère des profits estimés entre 12 et 32 milliards de dollars US par an. Deux millions de personnes sont l'objet de trafic dont un million d'enfants, souvent abusés sexuellement.

Droit international

En droit international, les textes internationaux successifs relatifs à l'abolition de la traite, puis de l'esclavage, n'étaient pas assez précis pour combattre efficacement ces fléaux, du point de vue juridique.

Aussi, faisant suite à la résolution 53/111 du 9 décembre 1998 de L’Assemblée générale des Nations Unies, un Comité Spécial fut créé, qui (première, quatrième et sixième sessions), a examiné le projet d’instrument juridique international additionnel contre le trafic et le transport illégaux de migrants, et (sixième et septième sessions), les dispositions contre le trafic de personnes, en particulier des femmes et des enfants.

Dans sa résolution 54/126 du 17 décembre 1999, l’Assemblée générale a prié ce Comité spécial de poursuivre et d’intensifier ses travaux, conformément aux résolutions 53/111 et 53/114 du 9 décembre 1998, et de les achever si possible en 2000. Enfin, L'Assemblée générale des Nations unies, réunie en séance plénière, a adopté le 15 novembre 2000 la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée et ses deux protocoles additionnels, dite Convention de Palerme.

Cette Convention internationale, ainsi que les deux protocoles, ont été présentés à la signature des états, lors de la conférence qui s'est tenue à Palerme, en Italie, du 12 au 15 décembre 2000. C'est pourquoi, couramment on parle simplement du Protocole de Palerme. 140 grandes ONG ont participé tout au long aux négociations. Ces coalitions se sont assurés que les dispositions de la convention et de ses protocoles se conforment aux principes de la protection des droits de la personne.

C'est dire le caractère tout à fait exceptionnel de ce traité international: en particulier, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, elle dispose d'un texte couvrant tous les aspects de la traite des êtres humains (en particulier l'esclavage), c'est l'aboutissement de plus de deux siècles de réflexions internationales souvent difficiles.

Le Conseil de l'Europe a aussi adopté le 16 mai 2005 la Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains qui souligne la sensibilisation contre le trafic d'êtres humains autant que contre le travail forcé et l'abus sexuel.

Le Principe 11 des Principes de Jogjakarta insiste également sur la nécessité d'« instaurer des mesures, des services et des programmes judiciaires, éducatifs et sociaux afin d'agir sur les facteurs qui augmentent la vulnérabilité à la traite, au commerce et à toute forme d'exploitation, y compris, mais pas uniquement, l'exploitation sexuelle, en lien avec l'orientation sexuelle ou l'identité de genre, réelle ou perçue,

y compris des facteurs tels que l'exclusion sociale,

la discrimination, le rejet par la famille ou la communauté culturelle,

le manque d'indépendance financière,

le fait de ne pas avoir de logis,

les comportements sociaux discriminatoires qui entraînent une estime de soi diminuée

et le manque de protection contre la discrimination dans l'accès au logement,

à l'emploi et aux services sociaux »1 pour la protection contre les trafics d'êtres humains.

 

Des textes additionnels y ont adjoints le commerce des enfants, pour tenir compte des trafics d'adoption.

On voit bien à la simple lecture que la traite est incomparablement plus complexe et sauvage encore que le trafic de migrants.

Dans la quasi totalité des cas, la traite s'accompagne de violences diverses, éventuellement de violstortures ou d'actes de barbarie.

La traite des personnes est une forme modernisée d’esclavage qui se manifeste par une exploitation forcée du travail, une exploitation sexuelle forcée de la victime, etc...elle peut prendre différentes formes comme la prostitution, l'exploitation du travail dans des ateliers clandestins, l'esclavage domestique, la mendicité forcée, les trafics d'organes, le commerce des enfants...

 

 SUITE !!

 

 

 

 

 

 

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