3ème PLAIE : MOUSTIQUES. 4ème PLAIE: LES TAONS. 5ème PLAIE: LA PESTE BETAIL. YAHWEH PRéSENT SUR LA TERRE! SIGNE DE LA DIVISION. EXCEPTION!

TROISIèME PLAIE : LES MOUSTIQUES.

8:12 Yahweh dit à Moïse : "Dis à Aaron : Etends ton bâton et frappe la poussière de la terre, et ELLE SE CHARGERA EN MOUSTIQUES DANS TOUT LE PAYS d'EGYPTE".

13 Ils firent ainsi. Aaron étendit sa main avec son bâton et frappa la poussière de la terre, et les moustiques furent SUR LES HOMMES ET SUR LES ANIMAUX.

Toute la poussière de la terre fut changée en moustiques, dans tout le pays d'Egypte.

14 FALSIFICATION ET RAJOUT ELLINIQUES SUPPRIMéS.(Les magiciens les imitèrent avec leurs incantations, essayant de produire des moustiques; mais ils ne le purent pas. Les moustiques étaient sur les hommes et sur les animaux.)

15 FALSIFICATION ET RAJOUT ELLINIQUES SUPPRIMéS. (Et les magiciens dirent à Pharaon : "C'est le doigt d'un dieu"! Et le coeur de Pharaon s'endurcit, et il ne les écouta pas, comme Yahweh l'avait dit. (D'UN DIEU PARMI LES DIEUX, ET LES ELLINES EN AVAIENT QUELQUES-UNS !))

QUATRIèME PLAIE : LES TAONS.

16 Yahweh dit à Moïse : "Lève-toi de bon matin et présente-toi à Pharaon au moment où il se rend au bord de l'eau : Tu lui diras : Ainsi parle Yahweh : Laisse aller mon peuple afin qu'il Me serve. 17 SI tu ne laisses pas aller mon peuple, JE VAIS ENVOYER DES TAONS contre toi, contre tes serviteurs, contre ton peuple et contre tes maison; les maisons des Egyptiens seront remplies de TAON, ainsi que la terre qu'ils habitent.

18 MAIS JE FERAI UNE EXCEPTION, CE JOUR-Là, POUR LE PAYS DE GOCHEN, où mon peuple habite, pour qu'il n'y ait pas de taons, AFIN QUE TU SACHES QUE JE SUIS MOI, YAHWEH, PRéSENT SUR LA TERRE.

19 J'établirai UNE DIVISION ENTRE MON PEUPLE ET TON PEUPLE; C'EST DEMAIN QUE CE SIGNE AURA LIEU".

20 Yahweh fit ainsi; il vint de TERRIBLES TAONS dans la maison de Pharaon et de ses serviteurs, et dans tout le pays d'Egypte le pays fut infesté par les TAONS.

21 Pharaon appela Moïse et Aaron, et il (leur) dit : "Allez, offrez des sacrifices à votre Ilohim dans ce pays".

22 Moïse répondit : "Il ne convient pas de faire ainsi, CAR C'EST UNE ABOMINATION POUR LES EGYPTIENS QUE LES SACRIFICES QUE NOUS OFFRONS à YAHWEH, NOTRE ILOHIM; et si nous offrons, sous les yeux des Egyptients, des sacrifices qui sont pour eux DES ABOMINATION, ne nous lapidront-ils pas? 

23 Nous irons à trois journées de marche dans le désert pour offrir des sacrifices à Yahweh, notre Ilohim, COMME IL NOUS DIT".

24 Pharaon dit : "Pour moi, je vous laisserai aller, pour offrir des sacrifices à Yahweh, votre Ilohim, dans le désert; seulement ne vous éloignez pas dans votre marche. FAITES DES SUPPLICATIONS POUR MOI".

25 Moïse répondit : "Voici qu'en te quittant je supplierai Yahweh, et demain les taons laisseront Pharaon, ses serviteurs et son peuple. MAIS QUE PHARAON NE TROMPE PLUS, EN NE PERMETTANT PAS AU PEUPLE D'ALLER OFFRIR DES SACRIFICES à YAHWEH"!

26 Moïse quitta Pharaon et supplia Yahweh. 27 Et Yahweh fit selon la parole de Moïse, et les taons quittèrent Pharaon, ses serviteurs et son peuple; il n'en resta pas un seul.

28 Mais Pharaon alourdit son coeur cette fois encore, et il ne laissa pas aller le peuple.

CINQUIèME PLAIE : LA PESTE DU BéTAIL.

9 : 1 Yahweh dit à Moïse : "Va trouver Pharaon et dis-lui : Ainsi parle Yahweh, le Ilohim des Hebraux : Laisse aller mon peuple, afin qu'il Me serve. 2 SI tu refuses de le laisser aller, et si tu le retiens encore, 3 VOICI QUE LA MAIN DE YAHWEH SERA SUR TES TROUPEAUX qui sont dans les champs, sur les chevaux, sur les ânes, sur les chameaux, sur les boeufs et sur les brebis, sous la forme d'une PESTE TRèS PERNICIEUSE.

4 Yahweh fera UNE DIFFéRENCE ENTRE LES TROUPEAUX D'ISRAÏL ET LES TROUPEAUX DES EGYPTIENS, et il ne mourra rien de tout ce qui appartient aux enfants d'Israïl".

5 Yahweh FIXA LE MOMENT, en disant : "DEMAIN YAHWEH FERA CELA DANS LE PAYS".

6 Et Yahweh fit ainsi dès le lendemain. Tout le bétail des Egyptiens mourut, et il ne mourut pas une bête des troupeaux des enfants d'Israïl.

7 Pharaon prit des informations, et voici que pas une bête des troupeaux d'Israïl n'avait péri. Mais le coeur de Pharaon s'alourdit, et il ne laissa pas aller le peuple.

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SAUTERELLES :

http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/05/12/l-invasion-de-sauterelles-nouvelle-plaie-de-la-grece_1700320_3214.html

 

L'invasion de sauterelles, nouvelle plaie de la Grèce

 

LE MONDE |  • Mis à jour le  |Par Alain Salles ((Athènes, correspondance))

Une sauterelle.

 

La Grèce subit déjà la crise économique, l'augmentation du chômage, un endettement abyssal, les plans d'austérité à répétition, la progression des suicides, l'accroissement de la pauvreté, l'entrée des néonazis au Parlement. Voilà qu'une huitième plaie va peut-être s'abattre sur le pays, qui s'enfonce chaque jour un peu plus dans la dépression : les sauterelles.

 

Les autorités de Pella, en Macédoine, la région natale d'Alexandre le Grand, ont officiellement sonné l'alarme, jeudi 10 mai, contre une "invasion de sauterelles", après l'apparition de nuées d'insectes dans l'ouest de cette région agricole connue pour ses cultures et ses vergers. "Ce n'est pas encore un énorme problème, et nous essayons de le garder sous contrôle", explique un officiel local au quotidienKathimerini. Pour l'instant, si les insectes ont commencé à dévorer des cultures, les vergers semblent préservés. Des pesticides sont répandus, et les autorités recommandent de sulfater le matin, pour épargner les abeilles.

Et éviter ainsi que la disparition des cultures n'empêche, en plus, la récolte du miel.

 

L'épidémie est pour l'instant limitée, mais le maire de la petite île d'Agios Efstratios, au nord de l'Egée, entre Lemnos et Lesbos, ancien lieu de résidence forcée pour les prisonniers politiques, a également tiré la sonnette d'alarme, après une invasion de sauterelles.

 

Dans le livre de l'Exode, les sauterelles sont le huitième des dix châtiments envoyés sur l'Egypte pour punir Pharaon de ne pas vouloir rendre sa liberté au peuple juif.

Sont-elles aujourd'hui envoyées aux Grecs pour les punir d'avoir inconsidérément laissé filer les déficits ?

 

Au début de l'année, le chef des sociaux-démocrates européens, l'Autrichien Hannes Swoboda, avait déjà déploré une invasion similaire touchant la Grèce. Mais il s'agissait d'une métaphore pour décrire les agissements de la "troïka" chargée de ramener le pays sur la voie de l'orthodoxie budgétaire. "Nous avons vu ce que les sauterelles telles que les hedge funds peuvent faire dans le monde de la finance. Nous ne voulons pas d'une nouvelle invasion de sauterelles sous la forme d'une troïka d'experts issus de la Commission, du Fonds monétaire et de la Banque centrale européenne qui descendraient sur le pays pour imposer leur loi."

 

Bientôt les ténèbres ?

 

Déjà, en mai 2010, peu après la signature du mémorandum entre le gouvernement grec et la "troïka", une invasion de grenouilles était survenue dans le nord de la Grèce, bloquant une autoroute. C'est la deuxième plaie d'Egypte. Le fleuve Asopos a déjà coulé rouge à cause de la pollution et des rejets chimiques : c'était la première plaie, quand le cours du Nil s'est changé en sang.

Pour l'instant, la Grèce semble avoir échappé aux taons, aux ulcères ou à la grêle. Elle en est aux sauterelles.

 

La prochaine plaie d'Egypte, la neuvième, ce sont les ténèbres. Les Grecs, qui ont voté en grande majorité contre les sauterelles de la "troïka", lors des législatives du 6 mai, sont depuis sans gouvernement. Ils s'approchent dangereusement des ténèbres politiques.

Alain Salles ((Athènes, correspondance)) 
Journaliste au Monde

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LES MOUSTIQUES.

http://leschroniquesderorschach.blogspot.be/2013/06/invasion-de-moustiques-geants-en-floride.html

Un appel à la prudence fut récemment lancé en Floride face à l'arrivée de moustiques géants, les Psorophora ciliata, vingt fois plus gros que les moustiques normaux. Leurs morsures très douloureuses incitent à ne pas prendre cet avis à la légère. Les pluies torrentielles de la tempête tropicale Debbie entraînèrent leur multiplication. La vigilance s'impose donc dans le centre de la Floride où fut observée la présence de ces bestioles agressives provenant de la moitié est des États-Unis. 


Les autorités recommandent l'utilisation d'insecticides dans lesquels on retrouve du DEET et invitent la population à porter des vêtements recouvrant leur corps le plus possible afin de se prémunir contre ces insectes piqueurs. Il y a de cela quelques mois, les services sanitaires prirent des mesures préventives afin de tenter d'éradiquer ces moustiques en effectuant un traitement de pulvérisation des étangs où l'eau stagne. 

Malgré les efforts déployés, les rapports indiquent un accroissement de la population de ces insectes en comparaison à 2012. Seule consolation, il semblerait que ces bestioles de grande taille ne transmettent pas de virus préjudiciables à la santé.

http://www.leparisien.fr/reims-51100/invasion-de-moustiques-dans-le-departement-de-l-aube-apres-les-crues-de-mai-18-06-2013-2907895.php

Invasion de moustiques dans le département de l'Aube après les crues de mai

Publié le 18.06.2013

Des colonies exceptionnellement nombreuses de moustiques, qui ont proliféré après les fortes crues de mai et des traitement insuffisants, ont envahi les communes du département de l'Aube situées le long de la vallée de la Seine, a-t-on appris mardi auprès du syndicat de démoustication."C'est une véritable invasion qui touche les communes proches des zones qui ont été inondées en mai dernier, il n'y a pas eu autant de moustiques depuis 1985, une année record" a expliqué à l'AFP Alain Boyer, maire de Barbuise (Aube) et président du syndicat de démoustication Marne-Aube. <btn_noimpr>
 
Selon lui, les crues de printemps déjà abondantes en 2012 avait favorisé la prolifération de moustiques qui ont pondu le long du fleuve et de ses affluents."Les crues et les débordements des nappes phréatiques d'avril dernier ont fait éclore des milliards d'oeufs pondus cette année ou les années précédentes", a-t-il précisé.L'espèce en cause est l'aedes cantans, une variété printanière de moustiques non-vecteur de maladies dont seules les femelles pompent le sang, "une source de protéines indispensables pour maturer les oeufs", a souligné M. Boyer."Sur notre secteur en aval de Méry-sur-Seine, nous avons effectué des traitements au mois de mars, mais faute de financement, seulement 50% des sites larvaires identifiés ont pu être traités", a indiqué le maire.D'après lui, 70.000 euros ont été investis pour pulvériser des insecticides sur 370 hectares, prioritairement dans les zones les plus proches des habitations."Je n'ai jamais vu autant de moustiques, en ville ça va encore mais à la campagne le long de la Seine il y en a partout", a indiqué à l'AFP Laurence Thommeray, qui exploite depuis 37 ans une des deux pharmacies de Romilly-sur-Seine."On a augmenté considérablement notre stock de répulsifs et de crèmes apaisantes pour répondre à l'énorme demande des clients", a-t-elle précisé.Selon M. Boyer, il n'existe pas de traitement massif contre les moustiques adultes, "il faut se munir de répulsif, se couvrir et patienter quelques semaines, jusqu'à l'extinction naturelle de l'insecte".

http://www.sudouest.fr/2012/04/04/le-tigre-pointe-sa-trompe-678227-3603.php

Chikungunya : le moustique tigre pointe sa trompe dans le Sud-Ouest

Le moustique vecteur de la maladie tropicale a été intercepté l'an passé aux portes d'Agen. On saura ce printemps si l'invasion est lancée.

Le moustique tigre, originaire d'Asie du Sud-Est, a gagné les cinq continents en 20 ans.

Le moustique tigre, originaire d'Asie du Sud-Est, a gagné les cinq continents en 20 ans. (AFP THIERRY ROUX)

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La mondialisation n'a pas seulement des répercussions sociales et économiques mais aussi environnementales. La liste des espèces invasives ne cesse de s'allonger à mesure que les échanges commerciaux s'intensifient et les derniers bastions communistes s'ouvrent à l'économie de marché. Jusque-là, celles-ci nuisaient à la faune ou à la flore autochtone comme l'écrevisse de Louisiane avec sa cousine à pattes blanches et plus récemment le frelon asiatique avec l'abeille.

Cependant, avec l'intrusion du moustique tigre, originaire d'Asie du Sud-Est, vecteur de virus comme lechikungunya ou la denguec'est l'homme qui est en passe de trinquer. Jusque-là, cantonné au Sud-Est de la France, le moustique tigre de son nom scientifique l'Aedes albopictus, a pointé sa trompe dans le Sud-Ouest. Il a été repéré, pour la première fois, l'an passé en Gironde et en Lot-et-Garonne. L'institut interdépartemental de démoustication du littoral Atlantique (IED) en a piégé sur une aire d'autoroute aux portes d'Agen. Pourquoi ce lieu ? Tout simplement parce que le moustique tigre prend la voiture pour se déplacer…

Il prend l'autoroute

« Le tigre est un moustique qui vole très peu. Son déplacement n'excède pas les 100 mètres. Comme il est attiré par l'homme, il emprunte donc les véhicules et les voies routières avec eux. Ou bien il pond dans des conteneurs et plus particulièrement dans les pneus. La première fois qu'on l'a repéré en France, c'était sur un site d'importation de pneumatiques dans les départements de l'Orne et de la Vienne », explique Sébastien Chouin directeur scientifique de l'IED. L'établissement public est depuis 2006 sur le pied de guerre et surveille l'avancée de l'invasion du tigre dans le cadre du plan national anti-dissémination du Chikungunya et de la Dengue en France métropolitaine.

Un plan qui intervenait au lendemain de l'épidémie de chikungunya qui toucha 40 % de la population locale. On n'en est pas encore là. La campagne de piégeage qui s'est révélée positive l'an passé a été suivie d'une opération de démoustication sur les zones concernées.

Climat propice

Selon Sébastien Chouin, il y a de grandes chances qu'elle ait endiguée la progression du moustique tigre même si « objectivement », admet-t-il, on ne peut exclure qu'une autre zone ait pu être infestée dans le département. D'ailleurs, son invasion semble inéluctable. « On ne fait que la retarder », estime le directeur scientifique de l'IED. « À moyen et long terme, ce sera de plus en difficile. Le climat aux influences océaniques du Sud-Ouest de la France est en outre un élément qui concourt à sa prolifération.

Car le tigre n'est pas un moustique tropical à proprement parler. En Asie, sur ses terres d'origine, il se concentre plutôt sur des zones tempérées. » Le tableau de chasse du moustique tigre parle de lui-même : en deux décennies, il a conquis les cinq continents. En Europe, c'est par les navires qu'il a commencé son implantation puis s'est disséminé depuis des sites d'importation de pneus usagers ou plus accessoirement de plantes venues du sud de la Chine. On le repère ainsi, une première fois en Albanie en 1979, qui entretenait du temps de Ceausescu d'étroites relations avec la Chine communiste. Au lendemain de la chute du régime, en 1990 le tigre est repéré en Italie, dans le port de Gênes.

En 2004, il passe la frontière française et donc sept ans plus tard, il est repéré sur la façade Atlantique, ici bas, en Lot-et-Garonne et en Gironde. La réactivation du réseau, courant de ce mois, avec une nouvelle campagne de piégeage lancée par l'IED devrait donner de nouveaux éléments de réponse sur le périmètre d'invasion du tigre. Jusqu'ici, il s'est implanté dans les pays du sud (Croatie, Espagne, Italie, Grèce) mais il a été déjà repéré en Suisse, aux Pays-Bas et en Belgique. Pour l'heure, le plan anti-dissémination a préservé la France d'une épidémie de dengue et de chikungunya. En 2010, pour la première fois, deux cas de dengue et deux de chikungunya ont été identifiés en métropole dans les départements des Alpes-Maritimes et du Var. En 2007 en Italie, 300 cas avaient été identifiés.

Agen · frelon asiatique
 

Santé : la chasse au moustique-tigre s'accentue dans la région

Vecteur de la dengue comme du chikungunya, le moustique-tigre a été identifié dans la région à l'automne dernier. Une surveillance renforcée a été décrétée hier.

Les larves de moustique-tigre se développent dans les eaux stagnantes.

Les larves de moustique-tigre se développent dans les eaux stagnantes. (photo archives I. Louvier/« SO »)

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C'est une mauvaise nouvelle qui avait échappé au plus grand nombre. En septembre dernier, le moustique-tigre a été identifié dans le Lot-et-Garonne et en Gironde. En l'occurrence, sur des aires autoroutières aux portes d'Agen et de Bordeaux. Sur la carte qui retrace la dissémination de l'insecte en France, ces deux départements, qui étaient joliment colorés en vert en 2010, ont viré au jaune en 2011.

Seconde nouvelle, et elle est meilleure, cette traque va aboutir à une surveillance renforcée dans la région. Hier, les agences régionales de santé (ARS) de la façade atlantique (de l'Aquitaine à la Normandie) étaient réunies à Poitiers sous l'égide de l'Établissement public interdépartemental pour la démoustication du littoral atlantique (EID Atlantique). La surveillance prend la forme d'un réseau de pièges mis en place sur les axes de migration : les aires d'autoroute, les plates-formes de fret, les ports, les aéroports, les sites d'entreposage de pneus, les marchés d'intérêt national, etc. « Le moustique-tigre emprunte les mêmes moyens de transport que nous : la voiture et le camion », explique-t-on à l'ARS de Poitou-Charentes, qui hébergeait la réunion.

Repousser l'installation

Cette surveillance vise à éviter que le moustique-tigre ne fasse souche sur la côte atlantique. L'an dernier, une démoustication en règle a suivi les signalements opérés dans le Lot-et-Garonne et en Gironde. Sans certitude absolue sur le résultat. Et sans qu'on sache si d'autres passagers clandestins n'arriveront pas dans les parages.

Les spécialistes ne se font guère d'illusions. Cette ligne de défense ne fait que repousser l'échéance. « Le moustique-tigre est d'ores et déjà présent dans 17 pays européens », rappelle l'ARS de Poitou-Charentes.

La bestiole, aussi asiatique que le frelon du même nom, sera sans doute impossible à éradiquer. Vue dès 1999 dans un dépôt de pneus dans la Vienne, elle a débarqué au plus tard en 2004 sur les rivages méditerranéens des Alpes-Maritimes et en 2006 en Haute-Corse. Comme le frelon asiatique, le moustique-tigre s'adapte très bien à notre climat en phase de réchauffement.

Problème, l'insecte se montre très accueillant. Il est potentiellement vecteur du chikungunya, une maladie articulaire infectieuse que le grand public a découverte lors de l'épidémie des années 2005 et 2006 à la Réunion. Il propage aussi la dengue, une sorte de grippe tropicale. Pour la première fois sur le territoire métropolitain, des cas ont été constatés dans le Var et les Alpes-Maritimes en 2010.

Des maladies graves

Dans le Sud-Ouest, on n'en est pas là. À supposer qu'Aedes albopictus s'installe prochainement dans nos contrées, il ne déclenchera pas pour autant une épidémie. Présent depuis 1990 en Italie, il a attendu 2007 pour provoquer quelques dizaines de cas de chikungunya. Mais l'hypothèse est prise très au sérieux par les pouvoirs publics. D'autant que le moustique-tigre peut véhiculer des maladies encore plus graves, comme la fièvre jaune et le virus West Nile.

L'efficacité de la surveillance passe par la collaboration du public. Pour cela, il faut d'abord savoir identifier le coupable. Des photos sont disponibles sur le site de l'EID Atlantique. Il faut ensuite signaler sa présence, toujours sur ce site Internet. Des mesures de prévention simples s'imposent dans les zones exposées, comme l'élimination des eaux stagnantes pour éviter la reproduction des larves. Il convient par exemple de ne pas utiliser de soucoupes pour les pots de fleurs, de vérifier le bon écoulement des eaux pluviales et des eaux usées, ou encore de recouvrir d'un voile les réservoirs d'eau à l'air libre.

Agen · mer et littoral · région Poitou-Charentes · Bordeaux · frelon asiatique · santé

Moustique tigre : méfiez-vous de l'eau qui dort

Vecteur de la dengue ou du chikungunya, il a fait son apparition en ville.

Le moustique tigre tire son nom des rayures qui bariolent ses pattes et son corps.

Le moustique tigre tire son nom des rayures qui bariolent ses pattes et son corps. (Archive Thierry Roux)









 

Le 26 mai dernier, l'Entente interdépartementale de démoustication Atlantique (EID) reçoit une photo prise par un Marmandais, chez lui, dans le centre-ville. Une bête photo de moustique, mais pas si banale que cela pour les scientifiques de l'agence qui identifient l'insecte. C'est un ædes albopictus. En vulgaire, un moustique tigre.

Ce moustique est une espèce nuisible capable, dans certaines conditions, de transmettre des maladies telles que la dengue ou le chikungunya. Mais, pour l'instant, pas de panique : il n'y a pas de cas signalés de ces deux maladies dans les endroits de France où il a été détecté.

L'itinéraire d'un moustique

Depuis quelques années, l'ædes albopictus a quitté les marais d'Asie et d'Océanie où il croupissait pour s'installer en métropole. D'abord dans le Sud-Est. En 2004 dans les Alpes-Maritimes, puis le Var, les Alpes-de-Haute-Provence (2010), les Bouches-du-Rhône, le Gard, l'Hérault, le Vaucluse (automne 2011).

Après le Sud-Est, c'est au tour du Sud-Ouest de faire connaissance avec lui. D'abord en Gironde, puis dans le Lot-et-Garonne. L'EID suit sa progression le long de l'A 62, d'abord sur l'aire d'autoroute des Landes, le 20 septembre 2011, puis sur celle d'Agen Porte d'Aquitaine, six jours plus tard. En octobre, ces deux aires sont fermées temporairement pour être désinfectées.

Mais ædes albopictus continue son chemin. Le 19 juin dernier, c'est vers le quartier de Lolya que sa présence est signalée. Pour en avoir le cœur net, l'EID avertit les services techniques de Marmande et pose une série de pièges pondoirs en ville. Une cinquantaine en tout.

Surveillance et information

Les premiers relevés sont positifs. Dans le premier foyer détecté, le piège contient sept œufs puis, la semaine suivante, 28 œufs. Ces derniers sont expédiés au laboratoire de l'EID, à Rochefort. Les résultats tombent, sans appel : on est en présence d'œufs de moustiques tigres. Par extrapolation, l'EID estime que l'espèce s'est implantée à Marmande en 2011.

Plutôt que de taire le sujet, la mairie décide de communiquer « pour dédramatiser et éviter une psychose qui n'a pas lieu d'être », déclare Jean Guérard, le premier adjoint. De son côté, l'EID renforce sa surveillance, mais « ne préconise pas de traitement anti-larvaire et anti-adulte ». À cela, deux raisons : un « contexte urbain dense […] pas de possibilité d'éradication ».

L'Agence régionale de santé, dont dépend l'EID, a décidé d'axer sa communication vers les professionnels de santé. Les médecins doivent être capables de diagnostiquer la dengue ou le chikungunya lors de l'apparition de certains symptômes.

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LES TAONS.

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LA PESTE.

http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-si-peste-revenait-frapper-europe-45294/

Est-ce vraiment une maladie du passé ? Dans l’esprit des Européens, la peste est une terrible infection qui a causé de terribles épidémies dans un lointain passé. Cette pandémie de Peste noire ravagea le Vieux continent au milieu du XIVe siècle, tuant selon les experts entre 30 et 50 % des Européens. Ce sont d’ailleurs les restes d’une douzaine de ces victimes qui viennent d’être exhumés la semaine passée à Londres lors de fouilles dans un chantier de Crossrail.

En France, le dernier épisode important date d’il y a près de trois siècles. Entre 1720 et 1723, Marseille et sa région ont été le théâtre d’une épidémie terrible, durant laquelle jusqu’à 120.000 personnes auraient péri sur les 400.000 habitants qui occupaient la Provence à l’époque.

Si les maux qui nous affectent évoluent au fil des siècles, devons-nous craindre aujourd’hui une nouvelle pandémie de cette maladie médiévale ? Peut-être estiment les spécialistes, qui jugent que nous ne sommes pas forcément à l’abri d’un retour et qu’au cas où, il serait plus prudent de se parer à toute éventualité. C’est du moins une idée défendue par Christian Devaux, chercheur au Centre d'études d’agents pathogènes et biotechnologies pour la santé (CPBS), dans la revue Infection, Genetics, and Evolution.


Dans Scène de la peste de 1720 à la Tourette, le peintre Michel Serre livre un témoignage visuel de l'ampleur des dégâts, et montre le chevalier Roze, symbole de l'État, contribuer à l'inhumation des cadavres retrouvés sur l'esplanade de la Tourette, à Marseille. © Musée Atger de Montpellier, Christophe.moustier, Wikipédia, DP

L’Afrique centrale toujours frappée par la peste

La peste est due à une bactérieYersinia pestis. Elle survit souvent dans le sang de mammifères, notamment les rats, qui sont accusés d’être les vecteurs de la maladie, et ainsi jouissent d’une très mauvaise réputation. Pourtant, à leur décharge, ce serait plus souvent une puce ayant sucé du sang contaminé chez le rongeur qui transfèrerait le bacille à l’Homme après avoir changé d’hôte.

Les épidémies apparaissent surtout dans des endroits insalubres et associés à une grande misère, lemicrobe préférant d'ailleurs s’en prendre aux organismes affaiblis par une famine. Aujourd’hui, c’est surtout en Afrique, et principalement à Madagascar ou en République démocratique du Congo que la maladie frappe le plus. L’OMS estime que 600 personnes sont touchées chaque année dans le monde.

Si la peste n’est pas éradiquée mais qu’elle se concentre principalement sur quelques territoires, l’Europe semble à l’abri. Mais pas de réjouissances trop hâtives. Le chercheur français s’est penché sur l’épidémie ayant frappé la cité phocéenne durant le XVIIIe siècle pour évaluer les meilleures mesures de précaution à prendre au cas où la bactérie venait à reprendre pied sur le Vieux continent.

Yersinia pestis rentre en résistance

D’après l’auteur, les migrations humaines, et principalement le commerce international, pourraient aider le micro-organisme à retrouver l’Occident. S’il paraît peu évident qu’un navire battant pavillon français sème des épidémies durant ses escales, la probabilité que le bacille Yersinia pestis circule à bord d’un bateau en provenance d’un pays en voie de développement est plus importante.


Yersinia pestis, ici en fluorescence, est la bactérie responsable de la peste. Elle évolue avec le temps et s'adapte peu à peu aux antibiotiques qu'on lui propose. Redeviendra-t-elle de nouveau l'un des nos pires ennemis à l'avenir ? © CDC, DP

Si aujourd’hui la peste ne frappe que sporadiquement les êtres humains, les spécialistes s’inquiètent de voir que la bactérie commence à résister aux antibiotiques qu’on lui oppose. D’autant plus qu’on suspecte que le pathogène puisse être utilisé comme arme biologique par des bioterroristes. Que fera-t-on si par mégarde une souche multirésistante frappe le monde à grande échelle ?

Une résurgence des maladies du passé ?

C’est pourquoi le chercheur français appelle à investir des efforts dans la lutte contre la peste et de suivre de près les épidémies futures. L’histoire a montré qu’une population avertie associée à une politique sanitaire efficace permet de mieux contrôler la maladie et surtout d’éviter des épisodes de panique.

Cependant, il pointe du doigt les inconvénients qu’une politique trop stricte pourrait causer. En effet, il précise qu’affirmer haut et fort qu’un pays lutte contre la peste pourrait dissuader certains touristes de venir y passer des vacances. Il faut donc bien réfléchir à la meilleure façon de mener sa barque.

Il est peu probable que la question concerne réellement l’Europe dans les années à venir. Mais si les solutions viennent à manquer face au phénomène de résistance aux médicaments, croissant à travers le monde, il est probable que des maladies du passé finissent par ressurgir. La peste, à qui l’on impute entre 75 et 200 millions de victimes, pourrait réellement être l’une d’elles.

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/574403-en-2012-la-peste-n-a-toujours-pas-disparu.html

 

Un pestiféré aux États-Unis :

en 2012, la peste n'a pas disparu

 

 

LE PLUS. Un cas de peste vient d'être diagnostiqué dans l'Oregon, dans le nord-ouest des États-Unis. Cette maladie extrêmement contagieuse pourrait-elle aujourd'hui faire autant de ravages qu'au Moyen Âge lors de la peste noire ? Réponse d'Elisabeth Carniel, responsable de l'unité Yersinia de l'Institut Pasteur et du Centre national de référence de la peste.

La peste n’a pas disparu, elle est toujours présente, même si elle n’est plus le fléau qu’elle a été par le passé. Après la première pandémie sous l’empereur Justinien pendant l’Antiquité, puis la peste noire du Moyen Âge, elle a tué, lors de la troisième pandémie, entre 1898 et 1928, près de 12 millions d’Indiens. Cette maladie n’appartient donc pas aux périodes anciennes.

 

Actuellement, on peut constater une réémergence dans des pays où la peste avait disparu depuis plusieurs dizaines d’années. En Algérie, où il n’y avait pas eu de cas diagnostiqué depuis la peste relatée par Camus, la maladie est revenue dans la région d’Oran en 2003, puis dans une autre partie de l'Algérie en 2008. En Libye, on sait qu’elle est réapparue en 2009 et on soupçonne des cas plus récents – mais dont on n’a pu vérifier l’existence, en raison des troubles politiques. En Jordanie, la peste est aussi revenue en 1997 après 80 ans de silence.

 

Madagascar, foyer de peste

 

Aujourd’hui, il existe toujours des foyers de peste, des zones endémiques. L’homme n’est qu’un accident sur le parcours de la peste. La maladie n’a pas besoin de l’être humain pour persister. Elle a pour réservoir les rongeurs. Il existe donc de vastes territoires de peste, comme en Chine ou au Kazakhstan. Ce n’est que lors de circonstances particulières où un être humain est en contact avec un rongeur que l’on dénote des cas de peste humaine et que l’épidémie peut repartir.

 

L’un des plus gros foyers de peste de nos jours se trouve à Madagascar. Éviter les contacts avec les rats, propagateurs de la maladie, qui sont dans les toits et les haies, est utopique. Fort heureusement, là-bas, tout le monde, des villageois aux agents de santé, sait que la peste est latente, et donc un malade est diagnostiqué et traité au plus vite. En revanche, et ce fut le cas en Algérie lorsque la peste est revenue après 50 ans de silence, les cliniciens face à un malade atteint de la peste n’établissent pas forcément ce diagnostic, et ce d’autant plus que la peste dans sa forme pulmonaire ne se distingue  pas cliniquement d’une pneumonie.

 

La forme bubonique de la peste, qui résulte de la piqûre d’une puce, est mortelle dans 40 à 70% des cas. Le temps d’évolution de la maladie est alors de quelques jours et même lorsque le bubon apparaît on peut encore traiter le malade. En revanche, quand le bacille se dissémine dans l’organisme et colonise les poumons, on parle de peste pulmonaire. Non seulement cette forme de peste est mortelle dans 100% des cas en absence de traitement, mais elle peut aussi se transmettre de manière directe à l’homme par la toux. Dans cette forme pulmonaire, le temps de poser le diagnostic, il est souvent trop tard pour le premier cas. Mais on peut toujours soigner par antibiotiques les sujets ayant été en contact avec le malade.

 

Yersinia pestis, agent pathogène

 

Selon les chiffres de l’OMS, qu’il faut manipuler avec précaution (certains cas ayant été surestimés et d’autres sous-estimés), entre 1990 et 2009, dans 26 pays, 49.913 personnes ont contracté la peste. Il est donc important d’avoir des experts capables de l’identifier et de la caractériser. Il s’agit de lutter contre cette bactérie, extrêmement pathogène, de comprendre son évolution, car nous ne sommes pas à l’abri d’agents pathogènes émergents aussi mortifère que la peste.

 

Pour éviter toute panique, je ne pense pas qu’il soit nécessaire de faire des campagnes de sensibilisation adressées à la population dans les zones où la peste n'est pas endémique, comme en France, où le dernier cas date de 1945, en Corse, et la dernière épidémie de 1920, à Paris et Marseille. En revanche, je ne sais pas si la peste continue à être enseignée dans toutes les facultés de médecine ; or il est nécessaire de maintenir cette formation et de sensibiliser le corps médical.

 

La recherche sur ce bacille, le plus pathogène au monde pour l’être humain, est essentielle. C’est lors de la troisième pandémie, en 1894, que le pasteurien Alexandre Yersin a découvert que le bacille (qui porte maintenant le nom de Yersinia pestis) était l’agent causal de la peste. C’est le pasteurien Pierre-Louis Simond qui a ensuite démontré que les rats étaient le réservoir et les puces le vecteur de la maladie. Cela a permis de mettre en œuvre des mesures sanitaires qui ont permis de faire diminuer le nombre de cas humains jusqu'à ce qu'on dispose d’antibiotiques pouvant la soigner.

 

Avec l’Institut Pasteur de Madagascar, nous avons mis au point des bandelettes de diagnostic rapide, permettant d’éviter un long délai dans le diagnostic. Maintenant, avec ces bandelettes, un agent de santé peut, lorsqu’il suspecte un cas aux signes cliniques évocateurs, poser son diagnostic en une dizaine de minutes et traiter le malade, son entourage et prendre des mesures d’assainissement. Toutefois, si les traitements fonctionnent bien, encore faut-il que les malades y aient accès. Il est parfois trop tard quand l’agent de santé arrive. Tout en étudiant les souches de peste résistantes aux antibiotiques, nous travaillons donc aussi à un vaccin.

 

 

Propos recueillis par Daphnée Leportois.

http://pneumopathieatypique.e-monsite.com/pages/evolution-dans-le-temps/la-situation-actuelle.html

La peste est aujourd'hui considérée comme une maladie ré-émergente dans le monde, elle est soumise à une réglementation internationale. Le nombre de cas déclarés par l'OMS est en progression dans certaines régions. Au cours du XXème siècle, la découverte des traitements antibiotiques, leur efficacité et le renforcement des mesures de santé publique ont réduit très fortement  la mortalité dues à cette maladie, mais n'ont pas permis de la faire disparaître pour autand.

Epidémiologie:


Les cas déclarés à l'OMS ces dix dernières années indiquent que l'Afrique reste le continent le plus touché, suivi par l'Asie :  ces deux continents comptaient à eux seul près de 99% des cas rapportés dans le monde en 1997.

Aujourd'hui les foyers de peste les plus importants sont présents à Madagascar (1820 cas en 1997 contre 126 cas en 1994), au Mozambique (825 cas en 1997), en Tanzanie (947 cas en 1996), au Congo (636 cas en 1993) et en Inde (876 cas en 1994). Sur le continent américain, après les épidémies déclarées en Amérique du Sud (au Pérou, 611 cas et 420 cas respectivement en 1993 et 1994), le nombre de cas de peste est passé à 44 en 1997 dont 39 déclarés au Pérou. Les Etats-Unis ne sont pas épargnés ; 14 cas en 1994 et 4 cas en 1997. Malgré leur apparition rapprochée, il n'y a probablement pas de lien épidémiologique entre les épidémies asiatiques, américaines et africaines. Des cas, certes limités, ont surgi dans certains pays de l'ex-URSS. Aucun cas de peste n'a été signalé récemment en Océanie ou en Europe. En France, les derniers cas survenus datent de 1945 en Corse.

Pour l’OMS, cette maladie reste endémique dans de nombreux pays d’Afrique, d’Amérique et d’Asie. En 1999, 14 pays lui ont notifié 2603 cas dont 212 mortels.

Le fait que les cas de peste soient principalement localisés dans les pays en développement peut être expliqué par plusieurs facteurs. Le climat, tout d'abord,  est un facteur favorisant l’apparition et la propagation de l’épidémie. En effet, les climats doux ont pour conséquence d’épuiser les sols, et de donner des récoltes médiocres et insuffisantes. La population est donc affaiblie physiquement et résiste moins au bacille. De plus, en permettant de pénétrer à l’intérieur du pays, les transports favorisent aussi la propagation de la peste. En effet, le déplacement de la population augmente en période de crise car les hommes sont poussés à partir par peur du fléau : lorsqu'ils apprennent que le fléau est réapparu, ils fuient en masse et cherchent à rejoindre les régions encore non touchées. Ce phénomène a pour conséquence d'accélérer la propagation du foyer contaminé. Ce développement est rendu plus rapide encore par le développement des transports car le déplacement de la population est favorisé. Enfin, les conditions de vie favorisent la multiplication des rongeurs et la transmission de l’infection. Au moment des moissons, les villages croulent sous les récoltes et, sachant que tout se cultive sur les mêmes terres (mais, haricots, patates douces, pêchers ou encore bananiers), le pullulement des rats est favorisé. En effet, les rats trouvent abondance de nourriture sur le sol et se réfugient dans les arbres.

 

 

 

On recense sporadiquement des cas de peste bubonique. Par exemple, entre 10 et 15 cassont recensés chaque année dans le sud-ouest des États-Unis. En 1996, deux décès ont été attribués à la peste aux États-Unis, les victimes ont été infectées par des animaux sauvages porteurs de la maladie.

 

Cas de peste dans le monde en 1998:

 

 

Pays où des cas de peste ont été recensés entre 1970-1998

Pays où la peste existe chez les animaux

 

Cas de peste dans les pays en développement:

Parmi les cas de peste confirmés ou probables, les formes buboniques représentent 91,3% des cas, les formes pulmonaires 6,8 % des cas, les formes septicémiques 1,9 % des cas. Le taux de létalité parmi les cas confirmés ou probables varie par année de 13% à 26 % avec une moyenne annuelle de 19 %. La létalité varie selon les formes : pour la forme bubonique, elle est de 14,8 %, de 57,1 % pour la forme pulmonaire et de 96 % pour la forme septicémique.

 

 

 

 

 

                                       

                                         

On peut donc remarquer que, fort heureusement, les formes les plus meurtrières sont aussi les plus rares.

Cas de peste dans les pays développé, aux Etats-Unis:

 

malgré des structures médicales très perfectionnées,  les Etats-Unis recensent des cas de peste.

 

Comme dans les pays en développement, la principale forme de peste est la forme bubonique, suivie par les formes septicémique et pneumonique. En cinquante ans, 390 cas ont été signalés, dont 60 (15,4 %) cas mortels soit environ un sur sept. La peste bubonique a été diagnostiquée dans 327 (85%) de ces cas, dont 44 (13,5 %) cas mortels ; la peste septicémique, dans 49 cas (13 %), dont 11 (22,4 %) cas mortels et la peste pneumonique, dans sept cas (2 %), dont quatre (57,1 %) cas mortels. 

 La peste n'a pas disparu de notre planète seulement les moyens pour la combattre ont évolués depuis le temps. L'étude de la lutte contre la peste à Managascar contitue un bon exemple de la lutte contre la peste à notre époque moderne.

PESTE BéTAIL.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Peste_bovine

Peste bovine

 
 
Œil d'un bovin atteint de la peste bovine.

La peste bovine est une maladie virale infectieuse des bovins domestiques et de certains bovins sauvages causée par le Rinderpest virus. Elle est caractérisée par de la fièvre, des lésions de la bouche, de la diarrhée, des nécroses lymphoïdes et une forte mortalité. Comme elle est extrêmement dangereuse, elle est soumise à déclaration.

L’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture l'a déclarée éradiquée en octobre 20101 ; l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) l'a à son tour déclarée éradiquée le 25 mai 20112.

Histoire

Peste bovine aux Pays-Bas, gravure de 1745.

Sa première description se trouve sur un papyrus vieux de 3 000 ans ; on pense qu’elle a été introduite en Europe avec les invasions des Huns. Deux cents millions de bœufs en ont été victimes entre 1740 et 1760et c’est à cause d’elle qu’on a fondé les premières écoles vétérinaires3.

Épizootie de peste bovine en Afrique du Sud, 1896.

Dans les années 1880, elle a provoqué des pertes d’un million de têtes de bétail en Russie et en Europe centrale ; une épidémie au cours des années 1890 a tué 80 à 90 % de tout le bétail en Afrique du Sud. SirArnold Theiler a contribué à la mise au point d’un vaccin qui a réduit l’épidémie.

On a constaté qu’il s’agissait d’une maladie infectieuse. En 1899, du bétail a été infecté avec des filtrats dépourvus de bactéries.

Les dernières grandes épidémies ont été observées en Bulgarie en 1913, pendant la Guerre des Balkans, et en 1920 en Belgique. La seconde, cependant, grâce à une campagne de vaccination prophylactique n’a tué que 2 000 têtes de bétail.

Plus récemment, on estime qu’une autre épidémie de peste bovine qui a sévi dans la plus grande partie de l’Afrique en 1982-1984 a coûté au moins 2 milliards de dollars US en perte de cheptel dans le seulNigéria. En 1994, au nord du Pakistan, un foyer a décimé plus de 50 000 bovins et buffles. Le dernier foyer connu de peste bovine a éclaté au Kenya en 2001.

En 1999, on a décerné le World Food Prize au Dr Walter Plowright, pour avoir élaboré un vaccin contre la peste bovine.

La FAO annonçait que, grâce à la vaccination, la peste bovine devrait être officiellement éradiquée en mi-2011. Ce serait la première fois qu’une maladie animale est éradiquée à l’état sauvage, et seulement la deuxième fois que l’Humanité vient à bout d’une maladie, après la variole en 19804. Au cours d'un symposium tenu à Rome à la mi-octobre 2010, la peste bovine est déclarée officiellement éradiquée1.

On[Qui ?] a assuré que l’élimination de la peste bovine en Afrique orientale a ouvert la voie à la maladie de Carré chez les hyèneschacalslyaconset lions, parce que l’accroissement de bétail qu’elle a permis et l'existence de cette maladie à l'état endémique chez les chiens qui gardent les troupeaux, donnent au virus une base à partir de laquelle il pourrait s’attaquer aux prédateurs naturels des troupeaux5.

L'agent

Vue du virus de la peste bovine au microscope électronique.

L’agent pathogène est un Morbillivirus de la famille des Paramyxoviridae. Il fait partie du même genre que le virus de la rougeole et celui de la maladie de Carré. Théoriquement, il peut survivre jusqu’à cinq mois dans le foin, la paille ou la terre, mais lorsqu’il y a processus de décomposition dans le fumier ou en entreposage le temps de survie ne dépasse pas 24 heures.

Dans les zones où la maladie était endémique, un programme d’éradication médicale par vaccination était mis en œuvre (vaccin antibovipestique). La vaccination confère une longue période d’immunité (onze ans).

http://www.icrc.org/fre/resources/documents/news-release/2013/07-08-yemen-livestock-vaccination.htm

Yemen : protection du bétail contre la peste des petits ruminants

08-07-2013 Communiqué de presse

Sanaa (CICR) – Le ministère yéménite de l’Agriculture et de l’Irrigation, soutenu par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a achevé une campagne de vaccination d’une durée de quatre mois dans le gouvernorat d’Amran. Les petits ruminants de plus de 32 000 agriculteurs et éleveurs des 20 districts du gouvernorat ont été vaccinés contre la peste.

Cinquante-six vétérinaires du département chargé du bétail relevant du ministère ont participé à la campagne et vacciné quelque 720 000 animaux. La peste des petits ruminants a déjà tué plusieurs centaines d’animaux dans le gouvernorat d’Amran depuis son apparition il y a un an.

 

« Il s’agit de la première campagne de vaccination du bétail contre la peste des petits ruminants en 35 ans », déclare Mohammed Al-Najiri, chef du département chargé du bétail au gouvernorat d’Amran. « Les gens ont été très coopératifs, même si de nombreux agriculteurs n’étaient pas conscients de l’importance de la vaccination pour leurs animaux. »

Bon nombre d’agriculteurs ont voulu en savoir plus sur la manière de prendre soin de leurs troupeaux. « Nous prévoyons de former les communautés à mieux connaitre les maladies du bétail et l’élevage dans les mois à venir », précise Andrea Anselmi, délégué du CICR qui a organisé la campagne de vaccination avec M. Al-Najiri.

Le département chargé du bétail a mis à disposition des glacières et d’autres équipements ainsi que la main-d’œuvre nécessaire pour mener à bien la campagne. Le CICR a fourni les vaccins, payé des incitations financières pour les agents de vaccination, et pris en charge les frais de location de véhicules et de carburant. Douze agents de vaccination ayant participé à cette campagne ont été formés par le CICR en 2012.

Le CICR est présent au Yémen depuis 1962. Parallèlement à la campagne de vaccination, il distribue aujourd’hui des semences et des outils aux agriculteurs, améliore les systèmes d’approvisionnement en eau, fournit des médicaments, du matériel, dispense une formation, et entreprend des activités génératrices de revenus pour les familles qui rentrent dans leurs villages dans des zones touchées par un conflit.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=rSA17iFcf7s

http://www.afriquejet.com/afrique-centrale/11218-vaccination-du-betail-au-congo.html

Vaccination du bétail au Congo

Le Congo lance la 3ème campagne de vaccination du bétail – Le gouvernement congolais a lancé lundi à Kinkala, chef-lieu du département du Pool, dans le sud du pays, la troisième campagne de vaccination du bétail contre la peste des petits ruminants, la péripneumonie contagieuse bovine et la maladie de Newcastle.


Cette campagne de vaccination intervient après les deux premières éditions lancées de façon alternative à Dolisie (sud) en 2011 et à Djambala (centre) en 2012. Trois maladies dites prioritaires sont ciblées par cette campagne 2013, notamment la peste des petits ruminants, la péripneumonie contagieuse bovine et la maladie de Newcastle chez la volaille.

Le vaccin concerne tous les animaux et toute la volaille élevés aussi bien de façon traditionnelle que dans les fermes. L'opération va durer jusqu’au 15 octobre prochain, l’objectif principal étant de vacciner au moins 60% d’ovins-caprins, de bovins et de volaille.

Pana 04/09/2013

http://www.fao.org/news/story/fr/item/150334/icode/

Une maladie virulente du bétail fait des ravages en République démocratique du Congo

La FAO se mobilise pour enrayer la propagation de la maladie qui a tué 75 000 chèvres et qui menace les pays voisins

 

Photo: ©FAO
La vacination est une arme essentielle pour protéger les petits ruminants de la PPR
26 juin 2012, Rome - La FAO mobilise une aide d'urgence en faveur de la République démocratique du Congo (RDC) afin d'enrayer la propagation rapide de la peste des petits ruminants (PPR), une maladie virulente qui s'attaque aux caprins et aux ovins.

La maladie menace non seulement la sécurité alimentaire du pays, mais pourrait également se diffuser aux pays d'Afrique australe qui n'ont jamais été en contact avec le fléau.

Selon la Direction nationale de la production et de la santé animales de la RDC, la peste des petits ruminants a contaminé des dizaines de milliers de chèvres, et plus de 75 000 ont déjà péri des suites de la maladie. 

Le gouvernement estime qu'un autre million de chèvres et 600 000 moutons risquent de contracter la PPR, ce qui représente un quart du cheptel caprin et deux tiers du cheptel ovin de tout le pays. Ces animaux sont généralement élevés par les agriculteurs les plus pauvres, qui ne peuvent se permettre de perdre un de leurs seuls moyens d'existence.

"Il s'agit de la plus grave épidémie du bétail que connaît le pays depuis plus de 10 ans", a déclaré le Représentant de la FAO en RDC, Ndiaga Gueye.

"Nous constatons que face à la menace, les éleveurs déplacent leurs animaux loin des villages infectés vers des zones où aucun foyer n'a été signalé jusqu'ici, ce qui a causé la contamination de troupeaux sains", ajoute M. Gueye.

Une récente mission détachée d'urgence par le Centre de gestion des crises - Santé animale, administré conjointement par la FAO et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), a notifié que les foyers actuels sont particulièrement mortels, avec un taux de mortalité de 86 pour cent chez les chèvres.

Projet d'urgence de la FAO

Un projet d'urgence de la FAO financera:


• la vaccination de 500 000 ovins et caprins dans les zones non encore touchées;

• les limitations des mouvements des animaux, en les empêchant de se déplacer vers les zones de pâturage communales et en suspendant temporairement la vente et le transport des animaux;

• la sensibilisation par le biais de la radio rurale et de réunions villageoises afin d'éduquer les agriculteurs aux mesures qu'ils peuvent prendre pour conjurer la maladie;

• le renforcement de la surveillance active dans toute la région;

• la formation de vétérinaires et para-vétérinaires au dépistage de la PPR et en techniques d'investigation sur le terrain.

La PPR risque de se propager plus au sud 

La République démocratique du Congo serait infectée depuis 2008, lorsque les provinces du Bas-Congo et de Kinshasa ont signalé la présence de foyers. Les pays voisins tels que le Congo-Brazzaville, le Gabon, le Kenya et la Tanzanie sont touchés par la maladie et certaines régions sont jugées endémiques.

La Communauté de développement de l'Afrique australe - qui comprend notamment l'Angola, le Botswana et la Zambie, en première ligne de la marche de la maladie vers le sud - s'est fixé comme priorité de santé animale d'enrayer l'avancement de la PPR. Son élimination est considérée comme capitale pour la réduction de la pauvreté dans les pays les plus vulnérables de la planète.

Un front uni à l'échelle mondiale

"La Peste des petits ruminants est causée par un virus similaire à la rougeole chez l'homme et à la peste bovine. Lorsque la FAO et l'OIE ont proclamé l'éradication officielle de la peste bovine à la mi-2011, il s'agissait de la première maladie animale éradiquée par l'homme", a souligné Juan Lubroth, Vétérinaire en chef à la FAO. 

"Il existe d'excellents vaccins pour protéger les petits ruminants de la PPR, qui sont une arme essentielle pour la combattre. La peste bovine a été éradiquée uniquement grâce au plein engagement des donateurs, de la communauté scientifique, des organismes de développement, de nos principaux partenaires, l'OIE et l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), des gouvernements membres et des agriculteurs du monde entier. Nous pouvons faire de même pour la peste des petits ruminants à condition qu'il y ait une volonté politique", a ajouté M. Lubroth.

 http://www.uecbv.eu/fr/

Bienvenue sur le site de l’UECBV

Fondée en 1952, l'Union Européenne du Commerce du Bétail et de la Viande (UECBV) est l'émanation des fédérations nationales représentant les marchés aux bestiaux, les commerçants en animaux vivants et en viandes des espèces bovine, chevaline, ovine et porcine, les abattoirs , les ateliers de découpe et de préparation des viandes.

Au total, quelque 20.000 entreprises de toutes tailles et 230.000 emplois sont regroupés au sein de l'UECBV et ses fédérations nationales adhérentes.

L'UECBV représente les secteurs économiques suivants:

  • les marchés aux bestiaux;
  • les commerçants en bestiaux des espèces bovine, chevaline, ovine et porcine;
  • les grossistes en viandes;
  • les abattoirs;
  • les ateliers de découpe;
  • les unités de préparation des viandes;
  • les importateurs et les exportateurs.

Les objectifs de l'UECBV sont:

  • la représentation et la défense du commerce et de l'industrie du bétail et de la viande;
  • l'encouragement des échanges communautaires et internationaux;
  • l’approfondissement du marché intérieur;
  • la lutte contre les distorsions de concurrence.

Thèmes

L’UECBV suit attentivement tous les sujets qui concernent ses membres. Elle se mobilise notamment sur les thèmes suivants :

  • 1/ Les dossiers politiques et économiques

    • La Politique Agricole Commune (PAC)
    • Les Organisations Communes de Marché (OCM) de la viande bovine, de la viande porcine et de la viande ovine
    • La gestion des marchés du bétail et de la viande des espèces bovine, ovine et porcine
    • Promotion des viandes
  • 2/ Les dossiers vétérinaires et la sécurité alimentaire

    • Le bien-être des animaux
    • La santé animale [lutte contre les encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST), les Zoonoses, la Peste Porcine Classique (PPC) ; Modification de la directive 64/432, le Réseau d’épidémiosurveillance, etc].
    • La santé publique [Les matériels à risque spécifiés (MRS) ; les Produits dérivés de l’abattage ; les inspections sanitaires, etc]
    • La sécurité alimentaire [Traçabilité: identification et enregistrement des animaux, étiquetage de leurs produits ; Codification et modification de la législation vétérinaire – Paquet hygiène – Règlement relatif aux contrôles officiels des aliments pour animaux et des denrées alimentaires ; les accords vétérinaires, les critères microbiologiques, etc]
  • 3/ Les échanges internationaux

    • l’accès aux marchés des Pays Tiers
    • Les régimes d’importation
    • Les négociations internationales(bilatérales et multilatérales)

http://www.oie.int/fr/sante-animale-dans-le-monde/portail-encephalopathie-spongiforme-bovine-esb/

26/04/2012 Les Etats-Unis d’Amérique notifient un foyer d’ESB
Dans un rapport de notification immédiate envoyé à l’OIE, les Etats-Unis d’Amérique ont notifié l’apparition d’un foyer d’ESB dans une exploitation de l’état de Californie. Le bovin atteint a été détruit.
Accéder au rapport : http://web.oie.int/wahis/public.php?page=single_report&pop=1&reportid=11893

03/05/2011 La Suisse déclare que le foyer d’encéphalopathie spongiforme bovine est clos
Dans un rapport final envoyé à l’OIE, la Suisse déclare que le foyer d’encéphalopathie spongiforme bovine ayant débuté en avril 2011 est clos. Il s’agit d’un cas d’ESB atypique apparu chez un bovin né en 2003 et diagnostiqué dans le cadre de la surveillance d'animaux trouvés morts.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Enc%C3%A9phalopathie_spongiforme_bovine

Encéphalopathie spongiforme bovine

 
 
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir ESB et BSE.
Vache atteinte de l'ESB.

L'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), également appelée « maladie de la vache folle » (Bovine spongiform encephalopathy (BSE) en anglais), est une infection dégénérative du système nerveux centraldes bovins. C'est une maladie mortelle, analogue à la tremblante des ovins et des caprins, causée par un agent infectieux moléculaire d'un type particulier (ni virus, ni microbe), appelé protéine prion.

Une épizootie d'ESB a touché le Royaume-Uni, et dans une moindre mesure quelques autres pays, entre 1986 et les années 2000, infectant plus de 190 000 animaux, sans compter ceux qui n'auraient pas été diagnostiqués. Cette épidémie trouve son origine dans l'utilisation pour l'alimentation des bovins defarines animales, obtenues à partir de parties non consommées des carcasses bovines et de cadavres d'animaux. L'épidémie a pris une tournure particulière quand les scientifiques se sont aperçus en 1996de la possibilité de transmission de la maladie à l'homme par le biais de la consommation de produits carnés. La maladie a fait à ce jour 204 victimes humaines, touchées par des symptômes proches de lamaladie de Creutzfeldt-Jakob, une maladie de même nature que l'ESB.

Dès la déclaration officielle par le gouvernement britannique, le 21 mars 1996, de la transmission de la maladie bovine à l'homme, les médias se sont rapidement emparés de l'affaire et l'ont relayée devant le grand public, engendrant une crise sans précédent. Cette crise fut à la fois éthique, avec la prise de conscience des consommateurs de certaines pratiques courantes en élevage mais qu'ils ignoraient comme l'utilisation des farines animales, et économique du fait de la chute de consommation de viande bovine qui en suivit et du coût des différentes mesures adoptées.

Il n'existe actuellement aucun traitement curatif contre la maladie, et elle n'a pu être enrayée que par des mesures prophylactiques.

Épidémiologie[modifier | modifier le code]

La maladie a été identifiée pour la première fois en Grande-Bretagne en 1986.

Symptômes

Le cerveau des animaux atteints comporte des plaques spongieuses caractéristiques.

L’ESB affecte le cerveau et la moelle épinière des bovins. Elle provoque des lésions cérébrales qui se caractérisent par des altérations à allure spongieuse visibles au microscope optique, correspondant à des neurones qui se sont vacuolisés. Il y a une perte de neurones plus ou moins importante, et une multiplication des astrocytes, des cellules du cerveau à fonction immunitaire. Les agents pathogènes s'amassent pour former des plaques amyloïdes caractéristiques, quoique moins présentes que pour d'autres encéphalopathies spongiformes transmissibles1. Les symptômes extérieurs apparaissent généralement 4 à 5 ans après la contamination, et toujours sur des animaux de plus de 2 ans (entre 3 et 7 ans généralement). Ils se manifestent au début par une modification du comportement de l'animal, qui peut parfois donner des coups de pied, manifester une appréhension et une hypersensibilité aux stimulations externes (bruit, toucher, éblouissement) et s'isoler du reste du troupeau. L'animal atteint voit généralement sa production laitière et son poids décroître, alors que son appétit ne diminue pas. L'évolution peut durer d'une semaine à un an, les différentes phases de la maladie étant d'une durée variée d'un animal à un autre. Au stade ultime d'évolution, l'animal a de véritables troubles de la locomotion. Il perd fréquemment l'équilibre, sans parvenir parfois à se relever. Du point de vue physiologique, on observe une tachycardie et une absence de fièvre. Cependant, l'apparition de ces symptômes ne permet pas à coup sûr de détecter un cas d'ESB. En effet, les troubles locomoteurs, comme par exemple la tétanie d'herbage, sont fréquents chez les bovins, et le diagnostic de la maladie est donc difficile2.

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Zoonose

Pour l'OMS1, une zoonose (du grec zôon(το ζωον), « animal » et nosos, « maladie ») est une infection ouinfestation naturellement transmissible de l'animal à l'homme et vice versa (par exemple la grippe aviaireou encore la vache folle, responsable chez l'humain de la Maladie de Creutzfeldt-Jakob).

Les zoonoses sont causées par divers agents biologiques vivants (bactérieschampignons, parasites) ou non-vivants (virusprions...). Elles font partie du risque animal global. Toute personne peut les développer, souvent même sans contact avec les animaux. Leur histoire reflète, depuis la Préhistoire, les relationsHomme-Animal. Certaines zoonoses sont aussi des maladies professionnelles (qui touchent par exemple les éboueurstaxidermistesagriculteurséleveursvétérinairesforestiers...).

Le risque zoonotique est considéré comme augmentant, en raison d'une circulation dans le monde accrue et plus rapide des agents infectieux et parasitaires chez les animaux domestiques et sauvages.

Dans certains pays, dont en France, certaines maladies sont à déclaration obligatoire. En 1997, la CBB a publié un tableau de ces maladies animales pour la france, avec le nom de la maladie, les principales espèces touchées, l’existence ou non d'un vaccin, un indice de gravité par maladie2

Définitions[modifier | modifier le code]

Le terme de zoonose regroupe en fait deux modalités différentes de transmission de maladies infectieuses ou parasitaires des animaux vertébrés (domestiques ou non) :

  • une zooanthroponose qui est une maladie transmise de l'homme à l'animal, dans des conditions naturelles ;
  • une anthropozoonose (ou « zoonose inversée », qui est une maladie transmise de l'animal à l'homme, dans des conditions naturelles ;
  • Une zoonose est dite « bornée » si quand elle est transmise à l'Homme, elle est non contagieuse et constitue un « cul-de-sac » (sans possibilité de contamination interhumaine).
    Elle est dite « extensive » si la contamination interhumaine est possible3.

« Les agents étiologiques des zoonoses sont des agents transmissibles qui ne sont pas inféodés à un seul hôte et qui peuvent provoquer une infection ou une infestation chez au moins deux espèces de vertébrés dont l’homme »4

Zoonoses et maladies « émergentes »

Beaucoup des maladies émergentes sont des zoonoses. L'OMS, la FAO et l'OIE ainsi que de nombreux éco-épidémiologistes pensent que la circulation des humains et des animaux (d'élevage, domestiques) joue probablement un rôle majeur dans la diffusion et l'extension mondiale de nombreux pathogènes5

Au début des années 2000, une nouvelle "maladie émergente" est découverte tous les 14 à 16 mois (contre une tous les 10 à 15 ans dans les années 1970). Cette augmentation s'explique par une veille épidémiologique plus intense, mais aussi par une aggravation des conditions favorisant ces émergences. Ce sont notamment des virus (ex : le virus Hendra en 1996, les souches hautement pathogènes du virus grippal H5N1 en 1997 puis 2003, le virus Nipah en 1999 ou le coronavirus du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003.
Les agents pathogènes non-conspécifiques, dits « pathogènes multi-hôtes non-humains », c'est-à-dire capables d'infecter un grand nombre d'espèces, sont ceux qui ont le plus de chance de conduire à une maladie émergente.
Ceux qui semblent le plus dangereux pour l'homme sont ceux qui peuvent infecter plusieurs espèces dont les onguléscarnivores (chien et/ou chat en particulier), rongeurs et (pour les virus) chiroptères.

Certaines tiques sont pour cette raison des espèces vectrices « à haut risque », en particulier Ixodes ricinus dont les larves et nymphes peuvent piquer environ 300 espèces de vertébrés (à sang chaud ou froid). Parmi ces centaines d'hôtes, seuls quelques-uns sont infectés par les borrélies(agents de la maladie de Lyme) et parmi ces espèces seules quelques-unes jouent un rôle majeur en tant quespèces-réservoirs.
À titre d'exemple, en Auvergne, Chloé Boyard de l'INRA a montré que les micro mammifères joueraient un rôle important dans la dynamique de la tique Ixodes ricinus en prés pâturés et dans les bois des alentours de Combrailles (Puy-de-Dôme). Une autre étude de l'INRA a montré que sur sept espèces de micromammifères forestiers et périforestiers capturés dans des paysages forestiers, bocagers et de prés ou prairies, le mulot sylvestre (Apodemus sylvaticus) était et de loin le principal vecteur de tiques, elles-mêmes vectrices de la maladie de Lyme, probablement en raison de son comportement et peut-être d'une susceptibilité particulière aux borrélies.

PESTE PORCINE.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Peste_porcine

En France

Des sangliers d'Alsace-Moselle semblent régulièrement contaminées par des sangliers atteint de peste porcine venant de foyers infectieux situés principalement en Allemagne. La maladie est circonscrite à quelques zones où des mesures sont prises par l'ONCFS et les préfets compétents (battues administratives visant l'éradication des sangliers sur ces sites).

L'ONCFS rappelle que la maladie est aussi véhiculée par de la nourriture contaminée apportée par certains gestionnaires de chasse, qui prennent le risque de poursuites judiciaires par l'administration, mais aussi par les éleveurs dont le cheptel aurait dû être abattu, leurs assureurs, voire par des associations de protection de la nature ou des fédérations de chasseurs investies d'une mission spécifique vis-à-vis de la faune sauvage, avec lourdes amendes et peines de prison possible1.

Un arrêté2 reprécise les mesures de lutte contre la peste porcine classique et l'arrêté du 2 octobre 2003 établissant certaines mesures de prophylaxie applicables en raison de la présence de la peste porcine classique chez les sangliers sauvages.

Peste porcine, par pays, de 1990 à 2000

1990 : Allemagne et Belgique.
1993 : France, 4 000 porcs abattus.
1994 : Allemagne, plusieurs dizaines de milliers de porcs abattus.
1997 : Allemagne, puis Pays-BasBelgiqueEspagne. 12 millions de cochons bataves abattus.
2000 : Grande-Bretagne, 10 000 bêtes abattues.

Diagnostic différentiel

Cette virose ne doit pas être confondue avec

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/31/97001-20130731FILWWW00257-peste-porcine-moscou-vise-un-laboratoire.php

Le chef des services sanitaires russes Guennadi Onichtchenko a accusé aujourd'hui un laboratoire américain en Géorgie de semer la peste porcine en Russie.

"Il existe aujourd'hui sur le territoire de la Géorgie un puissant laboratoire biologique de la marine militaire américaine", a affirmé M. Onichtchenko, cité par l'agence Interfax.

Interrogé pour savoir si l'activité de ce laboratoire est liée à la propagation du virus en Russie il a répondu: "Je vois le lien". 
Il a affirmé, sans autre explication, que des spécialistes russes avaient visité ce laboratoire et y avaient "vu des gens qui s'occupent de la fabrication d'une arme biologique". 

Soixante-cinq foyers de la peste porcine ont été enregistrés en Russie et le gouvernement a décidé mardi de créer une cellule de crise pour lutter contre l'épidémie. 

M. Onichtchenko est coutumier des déclarations très tranchées sur la sécurité sanitaire des produits venant de l'étranger. Les pays visés sont souvent des Etats avec lesquels la Russie entretient des relations difficiles.

Cette semaine, son service a décidé d'interdire les importations des chocolats ukrainiens Roshen, un des principaux producteurs du pays, après une visite de Vladimir Poutine dans l'ex-république soviétique destinée à attirer l'Ukraine dans une union économique de l'ex-URSS.

http://agriculture.gouv.fr/guide_epizooties/monographies/f-ppa.htm

EPIDÉMIOLOGIE

Descriptive

La peste porcine africaine, inapparente chez les potamochères et phacochères africains, manifeste son importante contagiosité (avec expression clinique) chez les porcs domestiques et chez les sangliers européens.

Cette virose reste enzootique en Afrique sub-saharienne et en Sardaigne (Italie), comme le montre la figure 19. Il y a eu des épizooties à Cuba et en Haïti (1971 : élimination de la totalité des porcs), en Afrique de l’ouest (Côte d’Ivoire et Nigeria, 1996-1998-2002) et à Madagascar (1998). Un foyer isolé est apparu en 1999 au PortugalLe Portugal et l’Espagne sont aujourd’hui indemnestout comme la France (derniers foyers en 1974) et le reste de l’Europe (sauf Sardaigne ; derniers foyers en Belgique en 1985 et en Hollande en 1986).


Figure 19

Pays ayant déclaré à l’OIE des foyers de PPA en 2003

La peste porcine africaine provoque des taux de morbidité et de mortalité très importants (la plupart du temps, jusqu’à 100 % chez les porcs domestiques). Comme la PPC, la PPA est un fléau majeur pour l’élevage porcin.

Analytique

Le virus de la PPA est certainement encore plus résistant que le virus de la PPC  ; sécrétasexcrétasdéchets ou produits alimentaires issus d’animaux infectés restentinfectieux même après fumagesalage, etc. Les tiques sont un facteur supplémentaire* d’infection par voie transcutanée mais aussi par ingestion ou inhalation.

Les suidés sauvages africains sont des porteurs inapparents habituels ; lors de PPA asymptomatiqueporcs et sangliers européens peuvent aussi être des sources virales insoupçonnables.

Pour préserver les zones indemnes comme l’Europe, ce sont les règles de biosécurité édictées contre la PPC qu’il faut appliquer : la gestion stricte des intrants et sortantsd’une exploitation (animaux, aliments, personnels, véhicules…) suffit à empêcher toute contamination. 

Etant donné l’éloignement géographique des sources potentielles de contamination pour la France et l’Europe, le risque de foyers de PPA est moindre que le risque d’épizootie de PPC mais n’en demeure pas moins réel. Un cycle silencieux de PPA peut se dérouler entre suidés sauvages et tiques, avec une révélation lors d’introduction de porcs domestiquesEn Europe, les suidés sauvages réceptifs mais non sensibles n’existent pas et la pathologie s’exprime rapidement lors de nourrissage avec de la charcuterie contaminée. L’extension d’une épizootie se fait à la faveur de contacts entre suidés mais aussi, en Europe du sud (Espagne, Portugal), grâce à la présence de tiques vectrices*.

SYMPTÔMES

Selon la virulence de la souche impliquée, la PPA est aiguë, subaiguë ou chronique.

Forme aiguë

La forte hyperthermie (40,5-42°C) décrite pour la PPC est aussi de mise, tout comme les désordres hématologiques (leucopénie et thrombopénie dès les 48 premières heures), les rougeurs cutanées des parties distales telles que oreilles, groin, queue, etc. (voir photo 79), l’anorexie, la léthargie, les troubles de la coordination, lesvomissements, les diarrhées, la mort rapide en 6-13 jours (maximum 20 jours), les avortements. Avec certaines souches, on observe un ictère généralisé*, une agonie avec expression de souffrance*, les survivants étant porteurs à vie du virus*. Le taux de mortalité avoisine 100 %.


Photo 79

Cyanose auriculaire

(cliché INIA Valdeomos, laboratoire communautaire de référence pour la PPA)

Forme subaiguë

Les symptômes sont moins intenses et la mort survient dans les 30 à 40 jours, avec un taux de mortalité moindre.

Forme chronique

La clinique insidieuse des formes chroniques de PPC est retrouvée, avec des signes frustes d’une maladie évoluant sur plusieurs mois.

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LÉSIONS

La peste porcine africaine est, elle aussi, une « maladie rouge » du porc. Le syndrome hémorragique (voir photo 80) est souvent plus violentplus généralisé que pour la PPC*.Ganglions hypertrophiés et hémorragiques sont observés, notamment du mésentère (voir photo 81) et de la petite courbure stomacale (voir photo 82 p. 169). Les reinsprésentent des hémorragies massives, qui leur confèrent un aspect bigarré* (voir photo 83 p. 169). La rate devient friableboueuse et surtout hypertrophiée* (voir photo 84 p. 169). La peau se congestionne. Les désordres hématologiques provoquent ictère des muqueuses (voir photo 85 p. 169) et hyperthermie.

 

SUITE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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