REPLICATION DU VIRUS ??? LE RÔLE DE L'ECHINACEA ET DU PELARGONIUM ? INTERFERON???

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9plication_virale

La réplication virale est l'ensemble des processus biochimiques qui se déroulent dans la cellule infectée par un virus et qui ont pour effet de produire de nouvelles unités de ce virus (ou virions). Ce mode de multiplication parasitaire qui exploite le mécanisme de réplication de l'ADN est ce qui définit les virus.

Chaque virus possède des modes de réplication bien particuliers, notamment selon qu'il s’agit d’un virus à ADN ou d’un virus à ARN. La réplication virale n'est présentée ici que dans ses grandes lignes.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Interf%C3%A9ron

Les interférons (IFN) sont des protéines (glycoprotéines de la famille des cytokines). Ils sont naturellement produits par les cellules du système immunitaire, mais également par d'autres types cellulaires (cellules dendritiques, mononuclées, épithéliales, etc.) en fonction des sous types.
Chez la plupart des vertébrés, ils sont produits en réponse à la présence d'une double hélice d'ADN étranger dans l'organisme.
Ils ont pour rôle de défendre l'organisme des agents pathogènes tels les virus, bactéries, parasites et cellules tumorales. Ils le font en induisant la production de protéines de la fonction immunitaire (notamment antivirales et anti-bactériennes, ou à effet sur la réponse immune, et à visée anti-prolifératives). Ils renforcent la réponse immunitaire en inhibant la réplication virale dans les cellules de l'hôte, en activant des cellules NK et les macrophages et améliorent la résistance des cellules de l'hôte aux infections virales.

Ils sont donc un des indicateurs possibles d'une infection virale.

Ils sont utilisés dans le traitement de maladies virales (hépatites, virus des papillomes, VIH, etc.), éventuellement en cancérologie (un groupe d'étude européen et américain de l'ostéosarcome EURAMOS fait une étude randomisée relative aux stratégies thérapeutiques pour ce type de sarcome).

Ils sont plus rarement utilisés en traitement préventif (IFN à forte dose avec immunothérapie dans le cas de la rage avec morsure au visage.)

Types (chez l'humain)

Trois types d'interféron humain coexistent :

  • deux proviennent de cellules infectées par un virus. Les molécules d'interférons sont libérées en petites quantités et diffusent vers les cellules voisines pour y empêcher la multiplication virale ;
  • un troisième type d'interféron est produit par les lymphocytes.

Toutes les classes d'interférons sont très importantes dans la lutte contre les infections par des virus à ARN, bien que leur activité soit aussi responsable de certains symptômes tels que douleurs musculaires et fièvre (dans la lutte contre la maladie, comme lors de traitements à l’interféron).

Principes

La production d'interférons est essentiellement une réponse des cellules à des attaques microbiennes (bactériennes ou virales) et à leurs produits (glycoprotéines virales, ARN viral, endotoxine virale ou bactérienne, flagelle, sites CpG etc.), aussi bien que les mitogènes et autres cytokines (interleukine 1, interleukine 2, interleukin-12) et facteurs de nécrose tumorale ou facteurs de prolifération (Colony-Stimulating Factor) par exemple). Des interférons sont synthétisés en réponse à l'apparition d'antigènes variés dans le corps.

L'interféron agit sur la protéine p53 (une protéine qui interagit avec les virus en train d'nfecter une cellule, et impliquée dans certains cancers). L’interféron agit sur cette dernière comme un inducteur provoquant une augmentation de la production du gène p53. Cela favorise l'apoptose cellulaire, ce qui limite la capacité du virus à se dupliquer.
Une augmentation des niveaux de transcription est également observée dans les cellules voisines non-infectés, mais seules les cellules infectées déclenchent une apoptose. Cette augmentation de la transcription pourrait servir à préparer les cellules en danger et à une réaction plus rapide en cas d'infection. Lorsque la protéine p53 est induite par la présence virale, elle se comporte différemment qu'elle ne le fait habituellement. Certains gènes de la p53 sont exprimées sous l’effet de la charge virale, mais d'autres, en particulier ceux qui répondent aux dommages de l'ADN, ne le sont pas. L'un des gènes qui n'est pas activé (le p21) peut favoriser la survie des cellules. Maintenir ce gène inactif contribuerait à promouvoir l'effet apoptotique. L'interféron renforce les effets apoptotiques de p53, mais il n'est cependant pas strictement nécessaire. Les cellules normales présentent une plus forte réponse apoptotique de cellules sans p53[3],[4] L'interféron a un intérêt thérapeutique démontré contre certains cancers, probablement en raison de ses effets sur la p53, ce qui le rend utile pour compléter ou remplacer une chimiothérapie médicamenteuse activant la p53, mais il peut aussi produire des effets secondaires indésirables[5] dont certains peuvent être sérieux, sévères et durables.

Usages pharmaceutiques

Flacons d'interférons

Ils sont utilisés :

  • comme médicaments anti-infectieux et anti-oncogènes notamment (en combinaison avec la chimiothérapie et la radiothérapie) contre de nombreux cancers ;
  • dans le traitement de la sclérose en plaques (interféron bêta-1a) ;
  • dans le traitement de l'hépatite C chronique (interféron alpha-2b) ; plus de 50 % des hépatite C traités par interféron répondent au traitement avec élimination durablement du virus (selon analyses de sang et études histologiques hépatiques sur biopsie). Donner immédiatement de l'interféron après une infection peut également prévenir l'infection chronique par hépatite C, mais cela peut rarement être fait car les personnes infectées par le VHC ne présentent pas de symptômes avant plusieurs mois, voire avant plusieurs années.
  • en prévention de maladies respiratoires virales telles que rhumes et grippe, en administration intranasale de très faibles doses d'interféron. Ce traitement est largement utilisé en Europe de l'Est et Russie, mais sans que les mécanismes de leur action ait été bien compris (on estime habituellement qu’il faut des doses plus élevées de plusieurs ordres de grandeur pour avoir un effet sur ces virus). C'est pourquoi la plupart des scientifiques occidentaux sont sceptiques quant à l’efficacité de ce traitement[6].

Un traitement à l'interféron pourrait peut-être protéger des cancers futurs.

Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquents correspondent à des symptômes pseudo-grippaux :

L’interféron étant immunosuppresseur, il peut (en particulier en cas de neutropénie) donner lieu à des infections opportunistes[7]. Tous ces effets indésirables sont généralement réversibles et disparaissent quelques jours après la fin de la thérapie.

De nombreux cas signalés montrent une persistance de certains effets secondaires jusqu'à 20 années plus tard.
L'interféron peut induire des dysfonctionnements de la conduction du muscle cardiaque provoquant une arythmie de type auriculaire.

ECHINACEA :

IMMUNOSTIMULANT, PREVENTION DES MALADIES VIRALES

DESCRIPTION

Familière des indiens d'Amérique du Nord qui l'utilisaient pour traiter les morsures de serpent et les plaies, l'ECHINACEA fut la plante la plus employée aux Etats-Unis au XIXe siècle.

Sa racine arrachée au printemps après 4 années de culture CONTIENT DE NOMBREUX PRINCIPES ACTIFS doués de propriétés immunostimulantes.

L'IMMUNOSTIMULANT NATUREL

Les nombreux constituants des racines s'ORGANISENT POUR OPPOSER AUX ENVAHISSEURS INDéSIRABLES UNE DéFENSE IMMUNITAIRE d'une grande efficacité.

On distingue des polysaccharides qui protègent les CELLULES DES AGRESSIONS VIRALES, des alkamides aux propriétés ANTIBACTéRIENNES ET ANTIFONGIQUES. et d'autres éléments aux effets ANTI-INFLAMMATOIRES.

 Ces principes agissent notamment en augmentant le TAUX DE GLOBULES BLANCS ET EN FAVORISANT LA SYNTHèSE D'UNE MOLéCULE ESSENTIELLE à L'IMMUNITé, L'INTERFERON.

La preuve de l'activité immunostimulante de l'ECHINACEA lors de DIVERSES AFFECTIONS dues à une faiblesse ou à une déficience immunitaire a été apportée PAR DE NOMBREUX ESSAIS CLINIQUES.

Les recherches ont porté essentiellement sur les effets de l'ECHINACEE dans le traitement du rhume ordinaire et celui des troubles respiratoires chroniques.

L'analyse des résultats de 5 études cliniques différentes est en faveur de l'activité immunomodulatrice de l'ECHINACEE.

DéNUéE DE TOXICITé ET SANS EFFETS SECONDAIRES, l' ECHINACEE est UNE PLANTE PRéCIEUSE à prendre en cure de 1 à 3 mois au début de chaque hiver pour se prémunir contre LES INFECTIONS à répétition.

Elle peut également être utilisée en prévention lorsque l'organisme est soumis à des stress ou des conditions d'affaiblissement physique ou moral qui dépriment LE SYSTèME IMMUNITAIRE.

PELARGONIUM

ACTION ANTI-ADHéSION

Le PELARGONIUM EMPÊCHE LES BACTéRIES ET LES VIRUS DE SE FIXER SUR LES CELLULES de la muqueuse pulmonaire.

De ce fait, ILS NE PEUVENT PAS SE DéVELOPPER. De plus, cette plante STIMULE LE SYSTèME IMMUNITAIRE ET FACILITE LA MOBILISATION DE L'ORGANISME CONTRE LES AGENTS PATHOGèNES.

De nombreuses études cliniques ont mis en évidence CES PROPRIéTéS ANTIMICROBIENNES, expectorantes et immunostimulantes.

 La racine de PELARGONIUM, riche en tanins (catéchine, gallocatéchine, acide gallique) et en coumarines, lui confère des ACTIVITéS PRéVENTIVES ET CURATIVES SUR LES AFFECTIONS respiratoires, AUTANT CHEZ L'ENFANT QUE CHEZ L'ADULTE.

En 2003, une étude réalisée sur 468 patients atteints de bronchite, a démontré une réduction des symptômes et une diminution significative de la durée de la pathologie.

Pour répondre aux fréquentes infections respiratoires qui touchent bon nombre de personnes chaque hiver, le PELARGONIUM est une plante qui a prouvé son efficacité et qui est très bien tolérée notamment chez LES ENFANTS.

 

  http://www.racinedevie.com/naturopathie_fr.html

Saviez-vous que…

L’échinacée ne serait pas seulement utile dès l’apparition des symptômes du rhume ou de la grippe (Steven Foster, Echinacea : Nature’s Immune Enhancer, Healing Arts Press, 1991), mais elle écourterait également leur durée même si elle était prise quelques jours plus tard. C’est la conclusion à laquelle a abouti Gail Mahady, Ph.D., après avoir dépouillé pour le compte de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) toutes les publications scientifiques traitant de l’échinacée.

 

Les effets thérapeutiques de l’échinacée

Déjà au siècle dernier, les Amérindiens utilisaient l’échinacée comme remède contre les piqûres d’insectes et les morsures de serpents. De nos jours, l’échinacée est utilisée pour soigner rhume et grippe, bronchite, toux, fièvre , maux de gorge et tout état infectieux.

Les effets de l’échinacée sur le système immunitaire sont les plus documentés : plus de 500 études scientifiques durant les trente dernières années. À une époque où le phénomène de résistance aux antibiotiques fait couler beaucoup d’encre et inquiète les scientifiques, on peut comprendre l’intérêt que peut susciter une plante aux vertus à la fois antibactériennes et antivirales. Il a été établi que la prise d’échinacée pouvait écourter la durée des rhumes. Une étude effectuée en Allemagne et publiée dans la revue Planta Medica a d’autre part fait la preuve que des cellules de souris traitées à l’échinacée de quatre à six heures avant d’être exposées à un virus ont démontré jusque 80% de résistance. De plus, ces mêmes cellules ont joui de cette protection pour environ 24 heures suivant cette exposition. Ce qui démontre que l’échinacée peut effectivement être utilisée de façon préventive.

Mais l’effet de l’échinacée ne s’arrête pas là. Selon une étude effectuée en 1972 et publiée dans le Journal of Medical Chemistry, un extrait de cette plante administré à des rats aurait entravé chez eux la croissance de tumeurs.

Son mode d’action

Comment l’échinacée stimule-t-elle le système immunitaire? Selon les chercheurs, cette plante favorise la production d’interféron dans la cellule, augmente la production de cellules T et purifie le sang et la lymphe. Elle encourage également l’activité des macrophages et la phagocytose. Rudy Bauer, professeur de biologie pharmaceutique à l’Université Heinrich-Heine (Dusseldorf), spécialiste en recherche sur l’échinacée en Allemagne, soutient que l’échinacée lutte contre les infections virales en partie grâce à ses polysaccharides. D’autre part, les polysaccharides joueraient également un rôle dans la lutte contre le cancer, puisqu’ils aideraient l’organisme à détruire les cellules mutantes avant leur transformation en cellules cancéreuses. Selon une étude publiée par le National Cancer Institute, l’échinacée combattrait les tumeurs en incitant le corps à produire l’interleukin 1 et l’interféron bêta 2 ainsi que le facteur de nécrose des tumeurs. D’autres études sont en cours qui visent à évaluer l’utilisation de l’échinacée comme adjuvant dans le traitement du cancer.

Mode d’emploi

L’effet thérapeutique de l’échinacée peut être observé à un dosage aussi bas que 250 mg par jour, et il est déconseillé de dépasser la dose journalière de 3000 mg. L’échinacée devrait être utilisée par périodes de 14 jours consécutifs, et il ne faudrait jamais, en tout cas, dépasser huit semaines sans interruption. Il est à noter, également, que cette plante est à éviter toutes les fois où on se trouve en présence de maladies auto-immunes ou de greffes d’organes. Vous trouverez plus de détails sur l’échinacée ainsi que sur ses contre-indications aux sections Liste des produits et Phytothérapie du présent site.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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