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BAB IL ONE DANS LA 1ère ALLIANCE DE YAHWEH ! XR ?? INCARNATION DIVINITé DANS LA STATUE ?! L'EURO TIRE SON NOM DRACHME ANTIQUE?

 

http://www.la-bible.net/page.php?ref=ressourcesnbs_at6

Bélier appuyé sur un
arbuste, IIIème
millénaire av.JC,
nécropole d'Our

L’antique ville de Babylone se situe dans la partie méridionale de la Mésopotamie (la grande plaine qui s’étend entre le Tigre et l’Euphrate, depuis l’Assyrie au nord et la Syrie à l’ouest jusqu’au golfe Persique) qui correspond au sud de l’Irak actuel.

Des villes ont été construites dans cette région depuis la plus haute antiquité, dès que les hommes ont su utiliser l’eau des fleuves pour irriguer les terres. Plusieurs d’entre elles ont constitué, au moins à certains moments de leur histoire, des cités-royaumes plus ou moins indépendantes ou rivales.

La civilisation mésopotamienne est, avec celle de l’Egypte (voir « L’Egypte et les Egyptiens ») l’une des plus anciennes du Proche-Orient. Les Sumériens habitaient le sud de la Mésopotamie dès le IVe millénaire av. J.-C. On a retrouvé des listes de mots, des reçus et des comptes en sumérien sur des tablettes d’argile datant peut-être de 3100 av. J.-C. Plus au nord vivaient les Akkadiens (Gn 10.10n), un peuple sémitique comme Israël. Ceux-ci ont fini par absorber les Sumériens tout en intégrant leur culture : certains textes ont été écrits en sumérien alors que le sumérien était déjà une langue morte depuis des siècles (cf. Dn 1.4n). Une dynastie de rois akkadiens, fondée par Sargon Ier (cf. Ex 2.2n), a régné à Akkad dans la dernière partie du IIIe millénaire av. J.-C. Une autre dynastie, sumérienne celle-là, régnait à Our (Gn 11.28n) tout à la fin du IIIe millénaire. A cette époque, l’artisanat mésopotamien produisait déjà des bijoux d’or et d’argent, des armes de bronze et de cuivre

et des statues, comme l’attestent les découvertes extraordinaires qui ont été faites dans les tombes royales d’Our, témoins somptueux de ce qu’on a appelé la « renaissance sumérienne ».

C’est en Mésopotamie qu’on a retrouvé les plus anciennes traces d’écriture. C’est là que s’est développée l’écriture cunéiforme, commune à plusieurs peuples et langues de la région (Babylone et l’Assyrie par exemple), mais aussi empruntée plus tard par les Syriens, les Elamites ou les Perses. Chaque caractère consistait en une combinaison de signes en forme de coins (clous ou fers de lance), imprimés sur des tablettes d’argile fraîche à l’aide d’un roseau, puis d’une sorte de poinçon ou de stylet. Ces caractères (plus de 500 dans certains systèmes) représentaient à l’origine des mots évoquant des objets ou des idées, ensuite des sons (d’abord des syllabes, puis des lettres dans les systèmes alphabétiques), susceptibles de composer un lexique extensible à l’infini.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_de_Babel

La tour de Babel (Hébreu : מגדל בבל‎ Migdal Bavel, Arabe : برج بابل‎ Burj Babil) est un édifice mythique qui était selon la Genèse une tour que souhaitaient construire les hommes pour atteindre le ciel.

Historique

Selon les traditions judéo-chrétiennes, c'est Nemrod, le « roi-chasseur » régnant sur les descendants de Noé, qui eut l'idée de construire à Babel (Babylone) une tour assez haute pour que son sommet atteigne le ciel.

Descendants de Noé, ils représentaient donc l'humanité et étaient censés tous parler la même et unique langue sur Terre, une et une seule langue adamique. Pour contrecarrer leur projet qu'il jugeait plein d'orgueil, Yahweh multiplia les langues afin que les hommes ne se comprennent plus. Ainsi la construction ne put continuer et les hommes se dispersèrent sur la Terre.

C'est Yahweh lui-même qui donne un nom à cette ville : Babil, c'est la porte du ciel.

Mais il y a malentendu. Au sommet de la ziggourat est construit un temple avec un lit et une femme qui attend. C'est du moins ce que nous enseigne l'archéologie. C'est donc une invitation adressée à Dieu pour venir visiter les hommes. Simplement, l'homme arrivé au sommet de la tour est pris d'un vertige, celui du démiurge.

Babel est d'abord une ville et c'est en son milieu que les hommes édifient une tour, les deux sont liés. L'ensemble est construite sur une faille - Shinéar- dit la Bible

 La déportation de populations civiles était une pratique courante à cette époque pour amener le calme dans les régions rebelles.

Les Juifs auraient été subjugués par la grande ziggurat du dieu Marduk, située au cœur du sanctuaire de l’Esagil : « temple dont la tête est élevée ». La ziggurat en elle-même était appelée l’Etemenanki : « temple-fondation du ciel et de la terre ».

La ziggurat avait une base de 90 mètres de côté et peut-être une hauteur équivalente. Cela devait en faire un des monuments les plus spectaculaires de toute l’Antiquité. Elle comptait probablement 7 étages, colorés par des parements de briques émaillées. Cependant sa forme n'était pas circulaire : toutes les ziggurats avaient une base carrée ou rectangulaire.

L’érection et l’existence de la tour s’étale sur presque 20 siècles d’histoire, depuis la première dynastie babylonienne jusqu’au début de l’ère chrétienne.

Le district sacré

Babylone était le siège de deux pouvoirs. Le premier était celui du roi, qui habitait un gigantesque palais situé au nord de la ville, le second celui du dieu tutélaire de la ville, Mardouk, appelé aussi Bêl, « le Seigneur »,

roi des dieux du panthéon babylonien.

Comme le souverain humain, il disposait dans le district sacré d’une vaste demeure,

l’Esagil « la maison dont le sommet est élevé »,

sous la forme d’une statue s’incarnait sa divinité.

Si l'on en croit une inscription de Nabuchodonosor, les plafonds de ce complexe étaient soutenus par des poutres en cèdre revêtues d'or et d'argent. L'édifice était entouré par sa propre enceinte au bord de l’Euphrate.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Etemenanki

L’Esagil

Probablement né avec Babylone, ce complexe religieux, à l'image de la cité fut détruit puis reconstruit et enfin restauré à plusieurs reprises, au point qu'il existait encore au IIe siècle de l'ère chrétienne.

Les témoins oculaires

Alexandre le Grand (IVe siècle av. J.‑C.), roi de Macédoine (336323 av. J.-C.), conquérant de l'Empire perse et l'un des plus grands chefs militaires du monde :

« Il parvint à Babylone avec toute son armée. L'hospitalité des habitants l'incitèrent à séjourner plus de trente jours dans cette ville. »

Hérodote (Ve siècle av. J.‑C.), historien grec (484-406 av. J.‑C.), surnommé « le père de l'histoire » :

« Au milieu se dresse une tour massive, longue et large d'un stade, surmontée d'une autre tour qui en supporte une troisième, et ainsi de suite, jusqu'à huit tours. »

Fouilles principales

de 1897 à 1898, fouilles allemandes dirigées par R. Koldewey.
de 1899 à 1914, fouilles allemandes dirigées par W. Andrae, F. Wetzel, O. Reuther, G. Buddensieg.

Restauration de plusieurs édifices par les archéologues irakiens.

Le temple élevé

Sur le dernier étage se dressait le gigunû, dont l’architecture est très mal connue.

L’écrit de Nabopolassar (625–605) déclare:

« Mardouk, Ie seigneur, m’ordonna à propos d’Etemenanki, la tour à étages de Babylone, qui avant mon temps était tombée en ruines, d’assurer son fondement dans le sein du monde inférieur et son sommet, de la faire semblable au ciel ».

L’écrit de Nabuchodonosor (605-562), affirme que « d’Etemenanki, je rehaussai la pointe avec des briques cuites d’émail resplendissantes, semblable à la couleur du ciel. »

Le récit d’Hérodote en donne la description suivante :

« La dernière tour contient une grande chapelle, et dans la chapelle on voit un lit richement dressé et près de lui une table d’or. Ils disent encore que le dieu vient en personne dans son temple et se repose sur ce lit ». (Histoires, I).

La reconstitution

C’est sur la base des relevés de la mission allemande de 1897 que cette modélisation a été réalisée, étant donné que le marigot existant ne peut plus beaucoup nous aider...

Maquette proposant une reconstitution de la ziggurat Etemenanki de Babylone, Pergamon Museum.
 

Une ziggurat, ou ziggourat, (prononcer /zi.gu.ʁat/), est un édifice religieux mésopotamien à degrés, présent aussi en Élam, constitué de plusieurs terrasses supportant probablement un temple construit à son sommet. Le terme vient de l'akkadien ziqqurratu(m) (féminin, parfois abrégé en ziqratu, en Assyrie siqurratu ou sequrattu, en idéogrammes sumériens U6.NIR)[1], dérivé du verbe zaqāru, « élever », « construire en hauteur »[2]. On peut donc le traduire par « la très haute »[3]. Il s'agit du monument le plus spectaculaire de la civilisation mésopotamienne, dont le souvenir a continué bien après sa disparition par le récit biblique de la Tour de Babel, inspiré par la ziggurat de Babylone. Bien que rappelant par leur aspect les édifices pyramidaux d'Égypte ou d'Amérique précolombienne, les ziggurats s'en distinguent que ce soit par leur apparence ou leur fonction.

Depuis la mise au jour des grandes capitales mésopotamiennes, plusieurs de ces bâtiments ont pu être analysés, même s'il n'en reste plus qui soient intacts, beaucoup étant dans un état très délabré, se présentant sous l'aspect d'une colline, tandis que certains ont complètement disparu. Peu de descriptions des ziggurats proviennent de la civilisation mésopotamienne, que ce soient des textes ou des images. Certaines (avant tout celle de Babylone) sont mentionnées chez des auteurs grecs (Hérodote et Ctésias). Si l'aspect général des ziggurats est maintenant assez bien connu, il existe toujours des points d'ombre quant à leur signification et leur fonction en l'absence de texte explicite à ce sujet.

Quatre ziggurats au moins ont été construites, dans les principaux centres religieux du pays de Sumer, d'où provenait la dynastie : Ur, Uruk, Eridu et Nippur (peut-être aussi une autre à Larsa)[21].

Ces édifices sont construits selon le même principe : trois terrasses empilées qui supportent probablement un temple, auquel on accède par deux escaliers latéraux parallèles à la base et un grand escalier central perpendiculaire, mais leur orientation est différente. Deux d'entre elles au moins (celles d'Ur et d'Uruk) succèdent à d'anciens temples sur terrasse qui sont alors agrandis et surélevés, ce qui semble bien confirmer la filiation entre les deux types d'édifices. Ces constructions ont nécessité la mise au point de nouvelles techniques de construction, et la mobilisation de nombreux travailleurs. Si on s'intéresse au contexte de réalisation de ces édifices, on remarque qu'ils s'inscrivent dans la politique de grands travaux mis en œuvre par les souverains de ce véritable empire dominant alors toute la Mésopotamie, et servi par un appareil bureaucratique et une foule de dépendants qui atteint des quantités jamais atteintes auparavant[22]. Cela explique pourquoi ces quatre ziggurats sont construites selon un même modèle presque standardisé, en quelque sorte « en série ». Plus largement, les rois d'Ur III ont particulièrement insisté sur l'aspect religieux de leur rôle, mis en avant dans plusieurs hymnes royaux et par leur « divinisation », et l'édification des ziggurats sous cette dynastie est sans doute à replacer dans ce contexte idéologique[13].

Ruines de la ziggurat d'Ur.

La fin des ziggurats

Les ziggurats de Babylonie continuent à être entretenues au moins jusqu'à la chute du royaume de Babylone en 539. Ces édifices suivent le destin de la tradition religieuse mésopotamienne qui s'étiole lentement durant la seconde moitié du Ier millénaire millénaire. Les derniers grands travaux entrepris sur des ziggurats se situent à Uruk durant la période séleucide, au milieu du IIIe siècle, quand la ziggurat de l'Eanna est réaménagée et celle du nouveau complexe cultuel du dieu Anu est construite à partir des ruines d'une plus ancienne[49]. Parallèlement, il semble que celles de Babylone et la principale d'Assur continuent à avoir un rôle cultuel[50].

Elles cessent de fonctionner à la période parthe, aux alentours de 100.

Il est manifeste que la plupart des ziggurats sont progressivement tombées en ruine

après la chute des empires mésopotamiens, n'étant plus entretenues.

Certaines sont reconverties pour un temps en forteresse à l'époque parthe, à Nippur et peut-être à Assur[51].

Toutes les ziggurats sont finalement abandonnées comme la plupart des anciennes grandes villes mésopotamiennes où elles se trouvaient et souvent leurs briques ont été utilisées comme matériaux de construction par les populations vivant à leur proximité. Cela n'a pas empêché certaines de rester encore impressionnantes malgré l'épreuve des siècles et d'encore susciter l'imagination des voyageurs (à Borsippa, Dur-Kurigalzu, Chogha Zanbil), tandis que d'autres ont totalement disparu sans doute après des remaniements de l'urbanisme (Ninive, Suse).

 Les Parthes adoptent largement les pratiques artistiques, architecturales et religieuses ainsi que les insignes royales de leur empire hétérogène qui regroupe les cultures perse, grecque et locales. Durant la première moitié de son existence, la cour arsacide adopte des éléments de la culture grecque

Les premiers ennemis des Parthes sont les Séleucides à l'ouest et les Scythes à l'est. Cependant, au fur et à mesure de son expansion, la Parthie entre en conflit avec le Royaume d'Arménie puis avec la République romaine.

La culture scythe est principalement connue grâce aux récits d'Hérodote. Les écrits d'Hérodote constituent une source d'information très riche, mais ce « coup de projecteur » jeté sur les Scythes d'Ukraine pourrait faire penser que le phénomène scythe était essentiellement européen. Il n'en est rien. Les Scythes ont joué un rôle aussi important en Asie centrale qu'en Europe. Pour les étudier, on dispose aussi des vestiges archéologiques, les nomades scythes ont laissé leurs tombes, ainsi que des « pierres à cerfs », roches gravées de motifs animaliers.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parthes

Par exemple, dans la première capitale parthe de Mithradatkert/Nisa au Turkménistan, d'importantes caches d'ostracons de poterie recensant des informations sur la vente et le stockage de produits comme le vin ont été découvertes[14]. De plus, les parchemins découverts dans différents sites dont Dura-Europos fournissent d'importantes informations sur l'administration parthe comme la taxation, les titres militaires et l'organisation provinciale[15].

Les documents grecs et romains qui représentent la majorité des sources couvrant l'histoire parthe sont à considérer avec prudence car ils ont souvent été rédigés selon le point de vue d'adversaires ou de rivaux[16]. Ces sources concernent généralement les importants événements militaires et politiques et ignorent souvent les aspects culturels et sociaux de l'histoire parthe[17]. Les Romains représentaient habituellement les Parthes comme de valeureux guerriers mais également comme un peuple culturellement raffiné ; les recettes de cuisine parthes rédigées dans le livre Apicius démontrent leur admiration de la cuisine parthe[18]. Les écrits d'Apollodore et d'Arrien se concentrant sur la Parthie ont disparu mais des extraits existent dans d'autres documents[19]. Isidore de Charax, qui vécut sous le règne d'Auguste, fournit un rapport des territoires parthes, peut-être issu d'une étude de l'administration parthe[20]. Sur une moindre échelle, des personnes et des évènements de l'histoire parthe apparaissent dans les écrits de Justin, Strabon, Diodore de Sicile, Plutarque, Dion Cassius, Appien, Flavius Josèphe, Pline l'Ancien et Hérodien[21].

L'histoire parthe peut également être reconstruite via les documents chinois[22]. À la différence des documents grecs et romains, les premières chroniques chinoises maintenaient un point de vue plus neutre[23] même si l'habitude des chroniqueurs chinois de copier d'anciens documents rend difficile l'établissement d'un ordre chronologique des événements[24]. Le nom chinois de la Parthie, Ānxī (chinois : ), était peut-être issu du nom grec de la ville parthe d'Alexandrie de Margiane (grec: Αντιόχεια της Μαργιανήs)[25]. Cependant cela pourrait également être la translittération d'« Arsace » d'après le fondateur de la dynastie éponyme[26]. Parmi les documents historiques, on peut citer le Shiji (Mémoires du Grand Historien) de Sima Qian, le Hanshu (Livre des Han) de Ban Biao, Ban Gu et Ban Zhao et le Hou Hanshu (Livre des Han postérieurs) de Fan Ye[27]. Ils fournissent des informations sur les migrations nomades menant aux premières invasion de la Parthie par les Sakas et des données politiques et géographiques[22]. Par exemple, le Shiji (ch. 123) rapporte les échanges diplomatiques, les produits exotiques offerts par Mithridate II à la cour Han, les produits agricoles cultivés en Parthie, la production de vin avec du raisin, les marchands itinérants ainsi que la taille et l'emplacement des territoires parthes[28]. Le Shiji mentionne également que les Parthes compilent leurs informations en « écrivant horizontalement sur des bandes de cuir », c'est-à-dire du parchemin[29].

Histoire

Origines et fondation

Drachme en argent à l'effigie d'Arsace Ier (247-211 av. J.-C.) portant son nom écrit en grec (ΑΡΣΑΚΟΥ).
Article connexe : Alexandre le Grand.

Avant qu'Arsace Ier ne fondât la dynastie arsacide, il était le chef des Parni, une ancienne tribu nomade d'Asie centrale existant au sein de la confédération Dahae[30]. Les Parni parlaient vraisemblablement une langue iranienne de l'est, différente des langues iraniennes de l'ouest parlées à l'époque en Parthie[31]. Cette dernière était une province du nord-est de l'Empire achéménide puis de l'Empire séleucide[32]. Après avoir conquis la région, les Parni adoptèrent le parthe en tant que langue officielle à la cour. Celui-ci coexistait avec le moyen-perse, l'araméen, le grec ancien, l'akkadien, le sogdien et les autres langues locales de cet empire multilingue[33].

Pour un temps, Arsace consolida sa position en Parthie et en Hyrcanie en profitant de l'invasion de l'Empire séleucide à l'ouest par Ptolémée III (246-222 av. J.-C.) d'Égypte. Ce conflit avec Ptolemée, la troisième guerre de Syrie (246-241 av. J.-C.), permit également à Diodote Ier de se soulever et de former le Royaume gréco-bactrien en Asie centrale[38]. Son successeur, Diodote II, forma une alliance avec Arsace Ier contre les Séleucides mais Arsace fut temporairement repoussé de Parthie par les forces de Séleucos II (246-225 av. J.-C.)[45]. Après avoir passé quelque temps en exil chez les nomades de la Mer d'Aral, Arsace Ier lança une contre-attaque et reprit la Parthie. Le successeur de Séleucos II, Antiochos III (222-187 av. J.-C.), fut incapable de riposter immédiatement car ses forces étaient engagées dans la répression du soulèvement de Molon en Médie[45].

Antiochos III lança une importante campagne pour reprendre la Parthie et la Bactriane en 210 ou 209 av. J.-C. Il n'y parvint pas mais négocia un accord de paix avec Arsace II. Ce dernier reçut le titre de roi (en grec ancien βασιλεύς : basileus) en retour de sa soumission à Antiochos III[46]. Les Séleucides furent incapables d'intervenir de manière plus importante dans les affaires parthes du fait de la pression grandissante de la République romaine et de leur défaite à Magnésie en 190 av. J.-C.[46]. Phriapetius (191-176 av. J.-C.) succéda à Arsace II et Phraatès Ier (176-171 av. J.-C.) accéda finalement au trône. Phraatès Ier domina la Parthie sans interférence séleucide supplémentaire[47].

Expansion et consolidation

Bas-relief montrant Mithridate Ier (171-138 av. J.-C.) sur son cheval à Xong-e Ashdar, ville d'Izeh dans la province du Khuzestan en Iran.

Phraatès Ier étendit la domination parthe dans le nord-ouest de l'actuel Iran[48]. Pourtant, la plus grande expansion territoriale parthe eut lieu lors de du règne de son frère et successeur, Mithridate Ier (171-138 av. J.-C.)[41], que l'historien Katouzian compare à Cyrus le Grand (559-529 av. J.-C.), fondateur de l'Empire achéménide[36].

Les relations entre la Parthie et le Royaume greco-bactrien se détériorèrent après la mort de Diodote II, lorsque les forces de Mithridate Ier capturèrent deux éparchies de ce dernier alors gouverné par Eucratide Ier (170-145 av. J.-C.)[49]. Tournant son attention vers le royaume séleucide, Mithridate envahit la Medie et occupa Ecbatane en 148 ou 147 av. J.-C. ; la région avait été déstabilisée par la récente répression par les Séleucides d'un soulèvement mené par Timarchus[50]. Cette victoire fut suivie par la conquête parthe de Babylone en Mésopotamie et Mithridate fit frapper des pièces à Séleucie en 141 av. J.-C.[51]. Alors que Mithridate s'était retiré en Hyrcanie, ses forces s'emparèrent des royaumes d'Élymaïde et de Characène et occupa Suse[51]. À ce moment, la domination parthe s'étendait à l'est jusqu'à l'Indus[52].

Hecatompylos avait été la première capitale parthe mais Mithridate établit des résidences royales à Seleucie, Ecbatane, Ctésiphon et dans la ville récemment fondée de Mithradatkert (Nisa (Turkménistan)) où les tombes des rois arsacides furent construites et entretenues[53]. Ecbatane devint la principale résidence d'été de la monarchie parthe[54]. Ctésiphon ne semble pas être devenue la capitale officielle avant le règne de Gotarzès Ier (90-80 av. J.-C.)[55]. Elle devint le lieu de la cérémonie de couronnement et la ville représentative des Arsacides selon l'historien Brosius[56].

Drachme montrant Mithridate Ier avec une barbe et un diadème royal.
 
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Drachme de Mithridate II de Parthie (124-90 av. J.-C.).
 
Drachme d'Orodès Ier (90-80 av. J.-C.).

Après la mort de Mithridate II, Gotarzès Ier dirigea la Babylonie tandis qu'Orodès Ier (90-80 av. J.-C.) contrôlait la Parthie[.

Fichier:Orodesi.jpg

 

 

Aureus romains à l'effigie de Marc Antoine (gauche) et d'Octave (droite), frappés en 41 av. J.-C. pour célébrer la formation du second triumvirat par Octave, Marc Antoine et Lépide en 43 av. J.-C.
 
Drachme de Phraatès IV de Parthie (38-2 av. J.-C.).

 

Pièce représentant Kamnaskires III, roi d'Élymaïde (actuel Khuzestan) et sa femme, la reine Anzaze, Ier siècle av. J.‑C.

 

Monnaie

Usuellement faites en argent[192], les pièces de drachmes, dont le tétradrachme, étaient la monnaie standard utilisée tout au long de l'Empire parthe[193]. Les Arsacides maintenaient des ateliers royaux dans les villes d'Hecatompylos, de Séleucie et d'Ecbatane[56]. Il y avait certainement un atelier à Mithridatkert/Nisa[40]. De la fondation de l'empire à son effondrement, les drachmes produites tout au long de la période parthe pesaient rarement moins de 3,5 g ou plus de 4,2 g[194]. Les premiers tétradrachmes, pesant environ 16 g, apparurent après la conquête de la Mésopotamie par Mithridate Ier de Parthie et étaient exclusivement frappés à Séleucie[195].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Drachme_antique_grecque

La drachme (en grec ancien δραχμή / drakhmế) est le nom de plusieurs monnaies grecques depuis l’Antiquité.

Histoire

Chaque cité frappait ses propres pièces, signe de son indépendance[1]. Comme chaque cité avait son propre symbole, il existe de fait de nombreuses pièces différentes. Les plus célèbres sont les drachmes à la chouette d’Athènes.

La drachme moderne, ancienne monnaie de la Grèce aujourd’hui remplacée par l’euro,

tire son nom de la drachme antique.

La drachme est mentionnée tant dans la Bible (Lc XV,8-10) que dans le Coran[2].

Multiples et subdivisions

On trouvait à cette époque le didrachme (valant 2 drachmes), le tétradrachme ou « statère » (valant 4 drachmes), et le décadrachme (valant 10 drachmes), dont certains font partie des plus belles monnaies connues[3]. Les divisions de la drachme étaient l'obole, frappée en argent ou en bronze et le chalque, frappé en cuivre[1].

 

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