LE PLUS ANCIEN TEMPLE CONNU AUJOURD'HUI !

http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%B6bekli_Tepe

Göbekli Tepe

 
 
Göbekli Tepe
Vue générale du site.
Vue générale du site.
Localisation
Pays Drapeau de la Turquie Turquie
Province Şanlıurfa
Coordonnées 37° 13′ 23″ Nord 38° 55′ 21″ Est  
Altitude 760 m
 

Géolocalisation sur la carte : Turquie

(Voir situation sur carte : Turquie)
Göbekli Tepe
Göbekli Tepe

Göbekli Tepenote 1 ou Portasarnote 2 est un site archéologique des débuts duNéolithique (plus précisément Néolithique précéramique A) ou de la fin duMésolithique. Il est situé au sud-est de l’Anatolie, région de l’actuelle Turquie, près de la frontière avec la Syrie. Au sud-ouest se trouve la ville de Şanlıurfa.

Le toponyme turc Göbekli Tepe se traduit en français par « la colline au nombril », en référence à sa forme. Sur ce site repose le plus ancien temple de pierre jamais découvert (datation estimée entre 11 500 et 10 000 avant notre ère1). Il aurait fallu plusieurs centaines d’hommes pour le construire et les travaux auraient duré de trois à cinq siècles. La civilisation mégalithique à l’origine de ce site est encore très mal connue.

Göbekli Tepe est le plus ancien exemple répertorié d'architecture monumentale.

Le temple aurait été abandonné en 8000 av. J.-C., laissant le temps (ou l’homme) enfouir le site (Néolithique précéramique B).

Localisation

Le site est une colline artificielle haute de 15 mètres pour un diamètre de 300 mètres, située à une vingtaine de kilomètres au nord-est de la ville de Şanlıurfa (aussi appelée Urfa, en Turquie, anciennement Edessa ou Orhay ou Erekh2). Cette colline est située sur le point culminant d'une montagne allongée. Le sommet de cette colline est un point d'observation qui domine la région : on peut y voir les monts Taurus et Karacadağ au nord et à l'est, et, au sud, la vallée de Harran qui s'étend jusqu'en Syrie. Seule la vue ouest est restreinte par les montagnes avoisinantes. La zone exploitée par l'homme serait de 300 à 500 m2 selon les estimations.

LE CHANTIER DE FOUILLES

Le temple

Les archéologues ont alors mis au jour un sanctuaire monumental, parmi les plus anciens connus en Occident, devançant d'environ 70 siècles les plus anciennes pyramides égyptiennes. Le temple en lui-même est une colline artificielle, aux murs faits de pierres sèches non sculptées. Chaque pièce est une construction mégalithique ronde. À ce jour, quatre enceintes dessinées par d'énormes piliers de calcaire pesant plus de 10 tonnes ont été dégagées. Selon Klaus Schmidt, « elles symbolisent des assemblées humaines, et les pierres levées, disposées en cercle, représentent des personnages stylisés. » Certains indices nous laissent à penser que beaucoup de choses restent à découvrir. Au vu de la façon dont sont sculptées les pierres, la pierre était probablement extraite avec des pioches en pierre.

Il y a quelques années, Klaus Schmidt et son équipe découvrirent une pierre en forme de T, à moitié extraite d'un lit de pierre à chaux, à un kilomètre du site. Cette énorme pierre mesure 9 mètres de long et était apparemment destinée à rejoindre les autres piliers de Göbekli. « La pierre est fendue, elle a donc dû se casser », explique Schmidt, « lorsque cela est arrivé les constructeurs l'ont probablement abandonnée pour en commencer une autre. »

Tout cela suggère qu'il y a peut-être d'autres pierres de cette hauteur qui n'ont pas encore été découvertes. Les analyses géomagnétiques des montagnes artificielles de Göbekli Tepe indiquent d'ailleurs qu'au moins 250 pierres supplémentaires seraient encore enfouies dans le sol.

À ce jour, quarante pierres monumentales en forme de T et atteignant 3 mètres de haut ont été sorties de terre, la plupart gravées. Sur certains piliers, on peut voir de nombreux animaux finement représentés (serpentscanardsgruestaureauxrenardslionssangliers,vachesscorpionsfourmis). Certaines de ces gravures ont été volontairement effacées, peut-être en préparation d'autres représentations.

Sculptures

Il y a aussi des sculptures isolées semblant être des représentations de sanglier, de renard, de tatous ou des oies; des animaux non indigènes à la région.

Vu qu'elles sont faites d'argile, et particulièrement craquelées, il est difficile de le déterminer.

Des statues de même type ont été trouvées à Nevali Cori et Nahal Hemar.

Les ateliers de sculpture ayant créé ces statues seraient situés sur le plateau lui-même, des piliers non terminés ayant été trouvés in situ. Des cuvettes en forme de bol dans la roche argileuse ont été trouvées, technique peut-être déjà utilisée pour faire de la sculpture et du mortier argileux, dans l'Épipaléolithique.

Il y a aussi des formes phalliques et des motifs géométriques dans la roche, dont la datation est inconnue.

Ils sont à rapprocher des cultures sumérienne et mésopotamienne,

ainsi que des sites d'Asie Mineure et d'Égypte de la même époque,

comme ByblosNemrik,Helwan et Aswad.

Pratiques religieuses

Se basant sur les importantes représentations d'animaux, Schmidt indique qu'il doit s'agir d'une culture shamanique à rapprocher de la culture sumérienne et mésopotamienne. La présence de gravures de points décoratifs et de motifs géométriques, fréquents dans ces cultures, semblerait corroborer cette hypothèse.

On trouve des motifs utilisant des points comme à Byblos, beaucoup de motifs identiques à NemrikHelwan et Aswad. On peut donc supposer des pratiques rituelles proches.

 Ce "grand bond en avant" religieux ne serait apparu qu'en 10000 av. J.-C., en Anatolie3.

Göbekli Tepe est situé dans la région de Turquie appartenant au Croissant fertile. Cette région est probablement le lieu d'origine de l'Engrain (variante du blé), première céréale utilisée par l'homme.

Enfouissement

« Toutefois, » selon Klaus Schmidt, « une chose étrange s'est produite vers 8000 ans av. J.-C., pendant la transition vers l'agriculture : Göbekli Tepe a été enterrée délibérément, et non pas par une coulée de boue. Pour des raisons inconnues, les bâtisseurs ont décidé d'enterrer le site. La terre que nous retirons sur les pierres a été placée ici par l'homme. Toutes ces collines sont artificielles. »

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Anatolie

L’Anatolie ou Asie Mineure (Anadolu en turc) est la péninsule située à l’extrémité occidentale de l’Asie. Dans le sens géographique strict, elle regroupe les terres situées à l'ouest d'une ligne Çoruh-Oronte, entre laMéditerranée, la mer de Marmara et la mer Noire, mais aujourd’hui elle désigne couramment toute la partie asiatique de la Turquie (97 % du territoire total du pays, les 3 % restants étant situés en Thrace orientale).

Noms

Anatolie vient du grec Anatolēἀνατολή, qui signifie « Orient » ou littéralement « Lever de soleil »1. Pour désigner la péninsule, le terme d’« Asie Mineure » (Asia Minor en latin) est encore très utilisé de nos jours, bien que la province romaine de ce nom n'ait recouvert, en fait, que le tiers occidental de l’Anatolie.

Histoire

L’Anatolie a vu s’épanouir plusieurs civilisations et ce dès la Préhistoire. Parmi les sites néolithiques on peut citer Çatal Höyük, Çayönü,Nevali Cori, Hacılar, Göbekli Tepe et Mersin. L’occupation du site mythique de Troie, situé à l’ouest de l’Anatolie, débute aussi pendant le Néolithique.

Parmi les civilisations et les peuples qui ont vécu en Anatolie, il convient de citer : les Hattis, les Hittites, les Hourrites, les Phrygiens, lesCimmériens, les Grecs, les Arméniens, les Perses, les Galates , les Romains (hellénisés et christianisés en Byzantins) et les Ottomans, sous le règne desquels la langue turque et l'islam finissent par devenir majoritaires. Ces peuples, d’origines ethniques et linguistiques très diverses, ont constitué le "mille-feuilles historique" des Anatoliens, qui présentent aujourd'hui des morphologies très diverses, allant du blond le plus clair au brun fort cuivré, et qui, au fil des temps, ont parlé non seulement des langues indo-européennes etsémitiques, mais aussi de nombreuses langues isolées et difficiles à rattacher à des familles actuelles.

La plus importante des civilisations qui s’y développa fut celle des Hittites (de -1900 à -1200). Ce sont eux qui vont faire une découverte encore plus importante que le bronze, l'étain et le plomb : en chauffant certaines pierres rouges, ils vont découvrir le fer, plus dur que le bronze, qui va le remplacer pour la confection d'armes et d'outils. Fondateurs du premier grand État centralisé d'Asie Mineure, les Hittites se partagèrent avec les Égyptiens l'hégémonie du Proche-Orient. Pendant quatre siècles, ils ont influencé la politique dans le monde méditerranéen. Spécialistes de l'art militaire, ces guerriers ont gravé dans la pierre la première langue indo-européenne. La Porte royale de Hattusha, capitale hittite (1500 avant J.-C.), était formée de blocs cyclopéens. Cette ville fut détruite par d'autres indo-européens,navigateurs ceux-là : les Peuples de la mer.

Sous la domination perse, l'Asie Mineure forma parfois une seule satrapie et une sorte d'apanage,

notamment sous Artaxerxès IIMnémon (-404 à -401), qui la donna à son frère Cyrus le Jeune.

Conquise par Alexandre le Grand, elle échut après sa mort à Antigone le Borgne et, après la mort de ce dernier, elle passa auxSéleucides. L'autorité de ceux-ci déclinant, il s'y forma bientôt plusieurs royaumes hellénistiques indépendants : PontCappadoce,BithyniePergameGalatiePaphlagonie... 

 À cette même époque, lors du partage de l'empire, elle fut comprise dans l'empire d'Orient, formant le diocèse d'Asie et la plus grande partie des diocèses du Pont et d'Orient.

Moyen Âge et époque moderne

Alors que les califes, au viie siècle, s'étaient emparés de l'Arménie et de l'actuel Kurdistan, les gréco-romains dits "byzantins"4 leur résistèrent en Anatolie ; plus tard, au xie siècle, les Turcs Selçuks réussirent à s'y établir et y fondèrent le sultanat de Roum ("des Romains") ou d'Ikonion (Konya), ne laissant aux empereurs byzantins que le tiers nord-ouest du pays. Après que la 4-ème croisade se fut emparée de Constantinople en 1204, les byzantins formèrent les deux empires de Nicée et de Trébizonde.

À la chute des Seldjoukides, dix petites principautés turques s'établirent à leur place : l'une d'elles, celle d'Ertogrul, est à l'origine de l'émirat d'Osman, qui s'établit sur les rives de la mer de Marmara, en face de Constantinople. Les descendants d'Osman prirent le nom d'Ottomans: ce fut le cas de l'émir Orhan, qui en 1332 prit pied en Europe, à Gallipoli. Enfin de 1381 à 1387Murad Ier, fils d'Orhan, soumit toute l'Asie Mineure, inaugurant l’Empire ottoman qui dura jusqu'au traité de Sèvres en 1920. Au sein de celui-ci, les non-musulmans devaient payer un impôt supplémentaire, le haraç, et subir l’enlèvement des garçons pour le corps des janissaires : pour y échapper, la majorité de la population anatolienne passa progressivement à l’islam et à la langue turque.

L'Asie Mineure

Sous l'Antiquité, le nom d'Asie mineure était donné à la partie occidentale de l'Anatolie, mais par la suite et par extension il a désigné, surtout en grec et dans les textes traduits du grec, toute la péninsule, dont le rivage occidental était occupé par les colonies grecques :Éoliens au nord, Ioniens au centre (Lydie) et Doriens au sud. Ces colons y avaient fondé des villes qui le disputaient, pour la richesse, la civilisation et la puissance, à celles de la Grèce, et qui sont elles-mêmes devenues des métropoles d'autres colonies autour de laMéditerranée et de la Mer Noire : telles étaient ÉphèsePhocée (métropole de Massalia), MiletSmyrneHalicarnasseLampsaque etCnide.

Sur cette côte occidentale, l'hellénisme s'est maintenu jusqu'en 1923

et n'a été éradiqué qu'à la suite d'une guerre moderne.

Les autres villes importantes étaient :

Les îles principales qui en dépendaient sont celles de LesbosChiosCosSamosRhodes, sur la côte occidentale, Chypre au sud.

Sur la côte sud de la Turquie, certains sites archéologiques ne sont accessibles que par la mer (notamment la crique de Kekova).

L'Asie Mineure a été décrite par Strabon (58 av. J.-C. - vers 21-25 ap. J.-C.) dans les livres XI à XIV de sa Géographie: voir liste des noms latins des villes d'Anatolie.

Langage écrit

Si la Mésopotamie fut le berceau de l'écriture, les civilisations anatoliennes jouèrent un rôle déterminant dans l'évolution du langage écrit. Ce fut d'abord le règne du cunéiforme de style assyrien (signes gravés, de la forme d'un coin), puis s'imposèrent les hiéroglyphes, signes figuratifs ou idéographiques. Les Hittites maîtrisèrent les deux modes de graphisme. L'alphabet grec fut très tôt adopté dans les royaumes de l'Asie Mineure antique, et a aussi servi à noter les premiers textes en langue turque.

À ce jour, quarante pierres monumentales en forme de T et atteignant 3 mètres de haut ont été sorties de terre, la plupart gravées. Sur certains piliers, on peut voir de nombreux animaux finement représentés (serpentscanardsgruestaureauxrenardslionssangliers,vachesscorpionsfourmis). Certaines de ces gravures ont été volontairement effacées, peut-être en préparation d'autres représentations.

Description de cette image, également commentée ci-après

Canard colvert

Description de cette image, également commentée ci-après

Un bovin massif à grandes cornes

Un renard roux (Vulpes vulpes) au British Wildlife Centre, en Angleterre. Il s'agit de l'espèce la plus connue et la plus répandue.

Description de cette image, également commentée ci-après

Description de cette image, également commentée ci-après

Description de cette image, également commentée ci-après

Description de cette image, également commentée ci-après

À ce jour, quarante pierres monumentales en forme de T et atteignant 3 mètres de haut ont été sorties de terre, la plupart gravées. Sur certains piliers, on peut voir de nombreux animaux finement représentés (serpentscanardsgruestaureauxrenardslionssangliers,vachesscorpionsfourmis). Certaines de ces gravures ont été volontairement effacées, peut-être en préparation d'autres représentations.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Phallique

File:Vaso greco itifallico - Museo di Spina, Ferrara, sala Redrawed.jpg

Vase à décorationithyphalliqueGrèce antique

Dans l'Antiquité gréco-latine, le phallus désigne une représentation figurée de l'organe sexuel masculin enérection.

 

Grec, étrusque et romain

 

Des formes explicitement phalliques sont fréquentes dans les civilisations grecqueétrusque et romaine dans lesquelles les Anciens rendaient des cultes à ces effigies, avec des rituels liés à la fertilité, et par exemple au culte de divinités telles que Déméter/CérèsPriape et Dionysos/Bacchus.

 

On peut citer des cultes publics, comme les Phallophories en Grèce, au cours desquels des phallus géants, entourés d'offrandes, étaient portés en procession.

 

Chez les Anciens, grecs ou romains, les représentations phalliques avaient également une vertu apotropaïque (conjuration des mauvais esprits), si bien qu'elles étaient fréquentes à l'entrée des maisons, et étaient souvent portées en amulette autour du cou des enfants.

Représentation phallique de Shiva, temple villageois de l'Ouest du Bengale

File:Shivalinga Puja.JPG

File:Lingam.jpg

Stèle phallique, Temple de Dionysos, Delos, Grèce antique

Il y a aussi des formes phalliques et des motifs géométriques dans la roche, dont la datation est inconnue. Ils sont à rapprocher des cultures sumérienne et mésopotamienne, ainsi que des sites d'Asie Mineure et d'Égypte de la même époque, comme ByblosNemrik,Helwan et Aswad.

 

Enfouissement

 

« Toutefois, » selon Klaus Schmidt, « une chose étrange s'est produite vers 8000 ans av. J.-C., pendant la transition vers l'agriculture : Göbekli Tepe a été enterrée délibérément, et non pas par une coulée de boue.

Pour des raisons inconnues, les bâtisseurs ont décidé d'enterrer le site. La terre que nous retirons sur les pierres a été placée ici par l'homme. Toutes ces collines sont artificielles. »

SUITE 



Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site