LES REINS ? INSUFFISANCE RENALE ? CANCER DU REIN EN AUGMENTATION ?

http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/s535/maladies/reins.html


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Les reins sont au nombre de deux ; ils ont la forme de deux gros haricots aplatis de 100 à 150 grammes chacun et qui sont logés de part et d'autre de la colonne vertébrale, sous le thorax et derrière l'abdomen, en arrière des organes abdominaux (estomac, pancréas, foie,...).
Ils possèdent deux fonctions principales : ils épurent l'organisme de ses déchets grâce à la production d'urine et ils fabriquent  des hormones.

Les déchets sont éliminés par les reins


Quand les reins fonctionnent bien, les déchets sont constamment éliminés. Ce sont entre autres l'urée, qui est une substance toxique issue de la destruction des protéines, et l'acide urique, issue de la destruction des acides nucléiques composant l'ADN.
Quand le rein fonctionne mal, les déchets s'accumulent dans le sang.

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Garder l'équilibre


L'élimination d'autres éléments sera variable selon leur concentration dans le sang. Le rein permet de garder un équilibre hydroélectrolytique et acido-basique.

La quantité d'eau dans le sang doit permettre une concentration constante des éléments qui le compose, elle doit constituer un certain volume de sang (la volémie) et le rein participe à cet équilibre : par exemple, si on boit beaucoup d'eau, le volume des urines augmentera afin de maintenir une volémie constante.
Le rein peut aussi réguler la pression artérielle d'une personne en jouant sur la volémie ; c'est ainsi qu'il est parfois de faire baisser la tension artérielle d'une personne hypertendue en lui donnant des diurétiques qui la font uriner.

Le sang doit aussi avoir une osmolarité constante formant l'équilibre hydroélectrolytique où un taux constant d'ions (calcium, potassium, sodium, chlore...) par rapport à la quantité d'eau sera maintenu.
Quand la fonction rénale est atteinte, il peut apparaître un déséquilibre hydroélectrolytique ou acido-basique ; l'insuffisance rénale peut aussi être responsable d'une hypertension artérielle ou de la survenue d'oedèmes à cause de l'élimination insuffisante d'eau.

Le rein participe à la régulation de l'acidité du sang en éliminant soit des ions bicarbonates (HCO3-) si le sang est trop basique soit des ions hydrogènes (H+) s'il est trop acide.
Quand la fonction rénale est déficiente, il apparaît un déséquilibre acido-basique.

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Le bassinet collecte l'urine


L'urine produite dans les tubules rénaux de chaque rein est collectée dans un bassinet. Les uretères prolongent chaque bassinet et amènent l'urine jusqu'à la vessie pour être stockée. Le fait d'uriner permet de vider la vessie par l'urètre.
Quand il existe un obstacle sur les voies excrétrices urinaires comme par exemple une lithiase (un calcul), l'urine ne peut pas passer. Il apparaît une augmentation de la pression dans les voies urinaires en amont de l'obstacle ; à terme, si l'obstacle n'est pas levé, il peut conduire à une détérioration de la fonction rénale.

Le rein synthétise aussi des hormones et des vitamines


L'érythopoïétine intervient dans la synthèse de l'émoglobine et permet aux globules rouges de transporter l'oxygène jusqu'aux tissus. Une insuffisance rénale chronique peut être associée à une anémie à cause d'une mauvaise production d'érythopoïétine.

La rénine est une hormone qui permet la synthèse d'angiotensine et d'aldostérone. Ce système Rénine/Angiotensine/Aldostérone intervient dans la régulation de la pression artérielle. Une atteinte de ce système peut provoquer une hypertension artérielle.

Le rein sécrète de la vitamine D : elle permet en partie de réguler la concentration de calcium dans le sang. Dans l'insuffisance rénale, la diminution de la synthèse de vitamine D est en partie responsable de l'apparition d'une hypocalcémie, c'est-à-dire de la diminution de calcium dans le sang.

 

A retenir


Les reins sont des organes indispensables à l'équilibre sanguin de l'eau, des ions ; ils participent au maintien de l'acidité du sang,... ils permettent aussi d'éliminer les déchets de l'organisme produits par la dégradation régulière des protéines et des acides nucléiques.
Ils sont producteurs d'hormones et participent à la régulation de la calcémie, à la constitution des globules rouges et au maintien de la pression artérielle. 

http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/rein/9012-insuffisance-renale-ralentir.htm

Ralentir ou stopper l’évolution de l’insuffisance rénale

L’insuffisance rénale chronique est une maladie longtemps silencieuse. Malgré l’absence de symptômes, c’est maintenant qu’il faut agir pour protéger ses reins. Une prise en charge précoce permet d’éviter ou de retarder le traitement par dialyse ou une greffe. 

 

Lorsque le diagnostic d’insuffisance rénale est posé, il est impératif de protéger les reins déjà atteints. Le but est d’éviter ou de retarder l’évolution de la maladie vers l’insuffisance rénale chronique ou l’insuffisance rénale terminale. De simples mesures thérapeutiques permettent de prévenir la dégradation de ces organes. Découvrez-les !

Contrôler hypertension et protéinurie

Les maladies qui affectent les vaisseaux sanguins endommagent également les reins. A ce titre, l’hypertension est particulièrement à surveiller, tout comme la protéinurie. Ces deux facteurs étant modifiables, leur modification est au coeur de la prise en charge.

  • La tension artérielle devra être maintenue à 130/80 mm Hg (et plus basse si possible).
  • La protéinurie résiduelle devra être inférieure à 0,5 g/j.

Si ces deux objectifs sont atteints, une surveillance est recommandée pour vérifier le maintien de ces "bonnes valeurs" ainsi que les bénéfices du traitement par :

Dans le cas contraire, un régime pauvre en sel et le traitement par des antihypertenseurs ont une place très importante pour ralentir la progression de l’atteinte rénale. De plus, "l’alimentation devra faire l’objet d’une attention particulière : une alimentation trop riche en protéines augmente le travail des reins et favorise l’aggravation de l’insuffisance rénale. Il est donc recommandé de diminuer l’apport en protéines en fonction du degré d’atteinte de la fonction rénale" nous déclare le Pr. Olmer, néphrologue à Marseille. Par ailleurs, les autres facteurs de risques cardiovasculaires devront également être pris en charge : tabagisme, surpoids, hypercholestérolémie, sédentarité... Le patient devra être régulièrement suivi.

Le cas particulier des patients diabétiques

Le patient diabétique doit faire l’objet d’une attention particulière, comme le précise le Pr. Olmer : "Chez le diabétique la pression artérielle ne doit pas dépasser 125/75 mmHg et la glycémie (sucre dans le sang) doit être stabilisée dans des limites proches de la normale". Pour ce faire, le suivi du traitement et du régime prescrits devra être optimal. Pour en savoir plus sur les règles alimentaires, reportez-vous à notre article "diabète et alimentation". Les complications rénales de l’hypertension et du diabète sont les principales causes de traitement par dialyse en France…

Traiter le retentissement de l’insuffisance rénale

Mais l’insuffisance rénale va également entraîner des troubles métaboliques. Le plus fréquent est l’anémie (une diminution du nombre de globules rouges), source d’une fatigue qui peut réellement handicaper la qualité de vie des patients. L’altération des reins a d’autres conséquences… ils sont désormais incapables de produire l’hormone appelée érythropoïétine (EPO), indispensable à la formation des globules rouges par la moelle osseuse. Depuis une quinzaine d’années, ce problème peut être traité grâce à une version synthétique cette hormone. Avec ce produit, il est possible de maintenir chez le patient une activité socioprofessionnelle normale.

Par ailleurs, l’insuffisance rénale va entraîner des troubles métaboliques en augmentant le taux de phosphore dans le sang et en diminuant celui du calcium. Face à ce problème, l’organisme réagit en sollicitant les glandes parathyroïdes (lien vers le glossaire) qui vont mobiliser du calcium à partir des os, les fragilisant. Pour contrer cet effet, du calcium, de la vitamine D ou des calcimimétiques pourront être prescrits. Enfin, si la réduction des apports alimentaire en phosphore ne suffit pas, des chélateurs de phosphore peuvent être indiqués, ils empêchent l’absorption digestive du phosphore contenu dans les aliments.

 

http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/cancer-rein/articles/10347-cancer-rein-chiffres.htm

Cancer du rein : une maladie en augmentation

Le cancer du rein est le troisième cancer urologique après celui de la prostate et de la vessie. Touchant plus les hommes, il est constante augmentation. Des symptômes au diagnostic, découvrez l’essentiel sur cette maladie.

 Cancer du rein : une maladie en augmentation

Le cancer du rein est le troisième cancer urologique après celui de la prostate et de la vessie. Touchant plus les hommes, il est constante augmentation. Des symptômes au diagnostic, découvrez l’essentiel sur cette maladie.

En France, le nombre de nouveaux cas de cancer du rein était en 2000 de 8 293

et le nombre de décès de 3 607.

Mais ces chiffres augmentent comme dans tous les pays industrialisés.

L’explication tient certainement à la multiplication des examens d’imagerie, qui permettent de découvrir fortuitement la tumeur (ce qui est le cas de plus de la moitié des tumeurs rénales). L’âge moyen au moment du diagnostic est entre 60 et 70 ans

Une progression constante

L’élévation du nombre de cas pourrait également avoir une origine environnementale.

Les autres facteurs de risque sont le tabac, l’hypertension artérielle, l’obésité avec une alimentation riche en graisses et certaines professions de la sidérurgie, le contact avec l’amiante, le cadmium et les solvants utilisés dans l’industrie du pétrole. Certaines maladies rares constituent des facteurs favorisant l’apparition de la maladie :

  • Cancer du reinLa maladie de Von Hippel Lindau (VHL) se traduit par le développement de tumeurs souvent variées et bénignes pouvant toucher le système nerveux, la rétine, les reins ou le pancréas. Elle concerne 450 personnes en France ;
  • La sclérose tubéreuse de Bourneville est une maladie très rare qui associe des problèmes oculaires à des problèmes rénaux, cardiaques, nerveux et dermatologiques ;
  • Le syndrome de Sturge-Weber est une malformation vasculaire congénitale qui touche la peau, les yeux et le système nerveux ;
  • Certaines formes familiales non liées au VHL.

Un diagnostic tardif

Selon une étude de l’Association française d’urologie, le diagnostic est fortuit dans 40 % des cas lors d’une échographie ou d’un scanner abdominal demandé pour des problèmes sans rapport avec la maladie. Dans 40 %, ce sont des signes urologiques révélateurs, qui conduisent au diagnostic. Viennent ensuite des signes généraux (altération de l’état de santé global, asthénie, anorexie, amaigrissement…) et ce que l’on appelle un syndrome paranéoplasique, qui se caractérise par une fièvre au long cours, une polyglobulie (augmentation du nombre de globules rouges), une hypercalcémie...

Au moment du diagnostic, on peut considérer trois cas de figure : les patients atteints d’une tumeur localisée dont le traitement est uniquement et strictement chirurgical, les patients ayant une tumeur d’emblée métastatique dont le traitement est médico-chirurgical et celui des patients qui ont une tumeur apparemment localisée mais qui évoluera dans le temps.

Mais la faible spécificité des symptômes font que ces cancers sont souvent découverts à des stades avancés. Classiquement, on estime qu’environ la moitié des cancers du rein sont ou deviendront métastatiques au sens large.

La prise en charge de ce cancer repose principalement sur la chirurgie plus ou moins étendue de la tumeur initiale mais si besoin également des métastases. L’immunothérapie était ensuite le traitement des formes avancées avec des résultats très limités. Mais de nouveaux médicaments capables d’affamer les tumeurs (des médicaments anti-angiogéniques) offrent de nouveaux espoirs.

David Bême

 

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