LA BATAILLE DE L'EMPLOI EST DEFINITIVEMENT PERDUE ? TOUS LES HUMAINS MENACES ? MÊME LA MOINS CHERE, CHINOIS ET AUTRES ????

http://quotidienne-agora.fr/2012/02/07/bataille-emploi-definitivement-perdue/

La bataille de l’emploi est définitivement perdue

  
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Je vous présente notre futur proche. Il s’agit de mademoiselle Ucroa HRP-4C, elle mesure 1,58 m. Elle est la première série de robots humanoïdes avec interface IA (Intelligence Artificielle). Elle est de nationalité “Made In Japan”.

La commercialisation des premiers robots humanoïdes de grande série est prévue pour 2015.

Graphique du robot japonais Ucroa HRP-4C

Source : Robotblog

Au-delà de la crise, une nouvelle révolution industrielle
Lorsque nous essayons de regarder un peu plus loin que les difficultés économiques actuelles, ce que nous voyons poindre, c’est l’ultime révolution industrielle, celle de la révolution de la robotique qui est la dernière étape de l’évolution humaine.

En Chine, la société Foxconn a décidé de remplacer

500 000 ouvriers pourtant “chinois pas chers” par des robots.

Les coûts d’utilisation des outils robotiques baissent

à un tel point qu’il est désormais plus rentable

d’utiliser un robot qu’un ouvrier “low cost.

Au Japon, la société Panasonic vient de créer une usine flambant neuve de 15 hectares, produisant 40% des dalles d’écrans plats fabriqués dans le monde (pour une valeur de 2 milliards de dollars par mois) !

Cette usine entièrement automatisée fonctionne avec une quinzaine de salariés…

Cela signifie qu’un mouvement de relocalisation naturel est à prévoir dans les prochaines années, les délocalisations ne se justifiant plus par un différentiel de coût. Le prix d’exploitation d’un robot en France ou en Chine étant sensiblement identique.

La conséquence est que ce phénomène de relocalisation aura un impact sur les balances commerciales et réduira les déséquilibres financiers (ce qui est déjà une bonne nouvelle), mais n’aura aucun impact ou marginal sur l’emploi.

L’agriculture préfigure le monde industriel de demain
Nous rentrons dans une phase où nous pouvons

et savons produire quasiment sans intervention humaine.

Il s’agit de la même situation que celle que nous avons vécue quand l’agriculture,

qui jusque-là occupait 60% de la population active,

a réussi grâce à la mécanisation à décupler

les rendements et la production en n’employant plus que 2% de la population.

D’ici 5 ans, nous saurons produire encore plus, sans emploi.

Nous relocaliserons… sans emploi.

Nous pouvons anticiper

une vague de destruction d’emplois industriels sans précédent.

Et les gens dans tout çà ?

Depuis plus de 30 ans, les tenants du progrès technologique expliquent que les formes d’emplois changent et qu’il ne s’agit que d’adapter les individus à la nouvelle économie de la connaissance. Ce faisant ils nient les évolutions que nous voyons tous. Ils nient une réalité évidente.

Le chômage de masse augmente depuis le début des années 80.

Et cela va s’accélérer. Non, le progrès technologique n’est plus synonyme de création d’emplois –

ce qui ne doit pas être confondu avec la création de richesse.

Non, le progrès technologique et la société de la connaissance avec des postes à forte valeur ajoutée ne sont pas accessibles à tous. Nous n’avons pas tous les capacités, ni l’intérêt d’ailleurs, pour devenir un ingénieur. Non, tout le monde ne peut pas être formé et il faut le dire pour ne pas tomber dans cette hypocrisie malhonnête.

Non et cent fois non, une caissière de chez Carrefour remplacée par une caisse automatique ne pourra (presque) jamais devenir astrophysicienne, même si elle bénéficie des 100 millions d’euros de budget formation supplémentaire accordé à Pôle emploi par le président Sarkozy.

Le corolaire à cette évidence que tout le monde préfère nier, c’est que fait-on? Que fait-on des faibles en math ? Que fait-on de ceux que je vois tous les jours et qui savent à peine lire et écrire malgré un bac en poche ?

Que fait-on de tous ceux qui ne sont pas des génies ?

La révolution Internet continue
A ce premier élément se rajoute évidemment le fait que la révolution Internet n’a pas encore produit tous ses effets de compétitivité.

Ainsi les banques de détail maintiennent des réseaux qui coûtent extrêmement chers alors que l’ensemble des opérations (y compris celle de crédit) peuvent être automatiquement (ou presque) réalisées à distance. Voilà une “économie potentielle” de 500 000 salariés rien qu’en France.

Il en est de même avec les caisses automatiques qui commencent à être déployées dans les hypermarchés.

Imaginez un monde sans travail


Revenons à notre amie Ucroa. Imaginez un forcené armé. Les forces d’assaut utiliseront vite une Ucroa pour passer la première. Imaginez des pervenches Ucroa, 24h/24 les amendes pourront être distribuées (ce qui aura un effet bénéfique sur les finances exsangues de notre pays). Imaginez un sénior en grande dépendance. Une Ucroa programmée pour être une auxiliaire de vie attentive et corvéable à merci. Imaginez votre femme de ménage transformée en “Robotte”. Le ménage effectué en permanence, les courses faites, la maison parfaitement rangée, la vaisselle lavée en temps et en heure, et le repassage qui ne serait plus une corvée. Je serais le premier acheteur de l’Ucroa femme de ménage, ne trouvant aucun épanouissement particulier dans les tâches ménagères.

Où que l’on regarde, la bataille pour l’emploi, dans son acceptation actuelle, semble définitivement perdue.

Avant que ce phénomène ne se matérialise complètement, que la robotique et l’informatique donne toute leur ampleur, nous nous enfoncerons dans un chômage structurel de plus en plus important, avec de moins en moins salariés, de moins en moins de consommateurs solvables, de plus en plus de dépenses sociales – le tout dans le cadre d’une crise systémique mondiale.

“Tuer” le travail est le sens philosophique du progrès humain
De façon plus philosophique, lorsque l’homme s’est vu chassé du jardin d’Eden (on est pas obligé d’y croire, c’est simplement pour les besoins de la démonstration), il s’est vu condamner au travail et au labeur.

De l’invention du feu à celle de la roue, du palan à la grue, de la machine à vapeur au moteur à explosion, le génie humain a toujours cherché à faciliter le travail de l’homme, à le rendre moins pénible… jusqu’à ce que notre génie humain, nous permette enfin de ne plus travailler.

Car l’aboutissement de cette créativité est bel et bien la suppression même de la notion de travail et le retour au “Paradis”.

Mais avant cela, avant cette fin du travail,

 il y aura une nouvelle bulle, celle de la robotique, des start-up qui fabriqueront et commercialiseront ces robots, des start-up de l’intelligence artificielle qui les rendront presque “futés”.

Lorsque cette bulle explosera dans quelques années, il nous restera 5 à 10 ans avant que l’ensemble du monde adopte ces nouvelles technologies au quotidien.

Alors, à ce moment-là, il faudra imaginer à quoi pourra ressembler le monde d’après,

le monde où le travail n’existe plus car il sera effectué par des machines tout aussi performantes que nous.

Que ferons-nous ?

Comment le ferons-nous, avec quels modes de répartition de la richesse et sur la base de quels critères ?

“L’âge de pierre ne s’est pas arrêté par manque de pierre”.

L’ère du travail ne cessera pas à cause de la disparition de tout travail mais par sa raréfaction.

Les millions de chômeurs à travers la planète peuvent témoigner que le processus

est déjà bien entamé.

(*) Charles SANNAT est diplômé de l’Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques.

Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran – Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance).

Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d’affaires et intègre la Direction de la Recherche Economique d’AuCoffre.com en 2011 et rédige régulièrement sur le site http://www.loretlargent.info/

Il enseigne l’économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l’actualité économique.

http://www.lexpress.fr/actualite/economie/non-les-robots-ne-tuent-pas-l-emploi_1177888.html

ean Hugues Ripoteau, président de Fanuc Robotics France, défend l'idée selon laquelle les entreprises ont intérêt à utiliser des robots pour automatiser leur production. Pour lui, cest même une pratique "génératrice d'emplois". 

 

ENTREPRISE - "Figure parmi nos clients une PME de 50 salariés qui s'est équipée de 20 robots: ils ont été amortis en 6 mois", assure Jean Hugues Ripoteau.

REUTERS/Toru Hanai

 

[Express Yourself] Depuis 20 ans, l'industrie subit une réelle dévalorisation en France. Cette tendance s'accompagne d'une idée reçue: la robotisation tuerait les emplois. C'est faux! 

Les pays les plus robotisés au monde -Japon, Corée du sud ou Allemagne- en témoignent avec des taux de chômage bas. Leur performance tient à l'automatisation des sites industriels qui assure un redéploiement du secteur. Elle nourrit une activité compétitive, dynamique et génératrice d'emplois. 

Pourquoi cette logique indéniable est-elle sans cesse éclipsée dans l'hexagone? Du fait, sans doute, d'une forte culture syndicale française qui a marqué les esprits dans les années 80 en s'opposant à l'arrivée des robots dans la filière automobile. A cela s'ajoute une vision dévalorisée du travail ouvrier. Aujourd'hui, on constate que les métiers de l'industrie sont délaissés par les jeunes générations. 

Pourtant, le modèle des pays qui performent dans l'industrie, l'Allemagne en particulier, devrait inspirer le secteur en France. Ainsi, une entreprise robotisée se hisse à la pointe de la productivité et de la compétitivité. Grâce aux robots, elle sait assurer une production 24 heures sur 24, avec zéro défaut et aucun rebut. Le tout enclenche un véritable cercle vertueux de croissance qui amène les entreprises à embaucher pour suivre la cadence. 

Les entreprises industrielles françaises ont tout intérêt à entrer dans cette logique, à l'image des nombreuses PME que nous rencontrons chaque année et qui choisissent de s'automatiser. Elles se retrouvent propulsées aux meilleures places dans les appels d'offres. Leur retour sur investissement s'avère très rapide. Par exemple figure parmi nos clients une PME de 50 salariés qui s'est équipée de 20 robots: ils ont été amortis en 6 mois. Mieux encore: sur l'ensemble, son premier robot a été amorti en une semaine! 

Ainsi, la robotisation offre de nouvelles opportunités, en particulier aux petites entreprises dirigées par des patrons qui ont bien compris l'intérêt d'en faire le pari. Si elles ne s'automatisent pas, beaucoup de firmes risquent la faillite. L'automatisation constitue leur planche de salut. 

Les robots ne tuent pas l'emploi. Soutenus par une volonté politique de ré-industrialisation, ils sont l'avenir de nos PME industrielles. Plus les robots entreront dans les petites entreprises, plus ils alimenteront le cercle vertueux de la croissance, donc de l'embauche. 

Par Jean-Hugues Ripoteau, président de Fanuc Robotics France 

SUITE !!











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