LES CHAMPIGNONS DANS L'ALIMENTATION SUMER EGYPTE GREC ? CHAMPIGNONS VENENEUX ET COMESTIBLES??
"Dis moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es", ce vieux dicton, 
toujours d'actualité, doit être, à mon sens, complété par "dis moi ce 
que tu manges, je te dirai d'où viennent tes ancêtres".
En effet il existe une méthode, encore peu courante, qui permet, 
en suivant les pratiques alimentaires des populations, de suivre les 
migrations humaines du passé en repérant, au fil des temps et des 
langues, la filiation des noms des aliments que mangeaient ces 
populations. Les hommes du passé, en migrant, transportaient avec 
eux leurs habitudes alimentaires. C'est ce que nous faisons toujours 
actuellement. Couscous et merguez ont traversé la Méditerranée du 
sud au nord et se sont implantés dans la cuisine française sur les 
pas des migrants venant d'Afrique du Nord Ces migrants les ont 
importés et ces aliments conservent chez nous leurs noms d'origine.
Parmi les végétaux et les animaux utilisés dans l'alimentation 
humaine, les champignons sauvages ont été, de tous temps, des 
aliments fort prisés et recherchés pour la variété de leurs goûts. Si 
on se réfère à ce que mangeaient les Sumériens, les Égyptiens, les 
Grecs et enfin les Latins, bien longtemps avant notre époque, la 
"mycogastronomie" a acquis ses lettres multi-millénaires de noblesse, 
après plus de cinq mille ans de pratique culinaire.
Les noms de champignons sont, de ce fait, de bons repères 
jalonnant les parcours migratoires culturels du passé.
AGARIC, transposition en français du nom savant latin actuel du 
genre Agaricus, auquel appartient le "champignon de Paris", aussi 
nommé "champignon de couche", est un mot très ancien qui vient 
de:
ARGUN qui, en langue sumérienne, avant -3.500, c'est à dire il y a 
cinq millénaires et demi, désignait un "champignon parasol", nous 
dirions actuellement un "champignon à chapeau", probablement une 
Lépioté élevée ou Coulemelle, aussi bon comestible que l'est notre 
champignon de couche actuel.
Toujours à Sumer on trouve aussi:
AGAN apparu à la même époque, vers -3.500, qui désignait alors 
une autre espèce de champignon à chapeau, un "champignon 
fugace", probablement un "Coprin" comestible comme notre Coprin 
chevelu.
AGANTI en sumérien, toujours vers -3.500, désignait une Amanite 
comestible, probablement celle que les Romains nommeront plus tard 
Amanite des Césars, dite le régal des Dieux, chez nous appelée 
actuellement Oronge.
Migrant plus tard en Égypte,
les sumériens y ont exporté leurs 
habitudes alimentaires et culinaires, notamment celles qui étaient à 
base de champignons comestibles.
AAKHUT en Égyptien, vers -2.700, désignait un "roseau à deux 
têtes", c'est à dire indiscutablement une autre Amanite à pied 
creux comme un roseau, avec une volve en coupe à sa base, quasi 
symétrique du chapeau, haut perché sur un pied grêle. Cette 
Amanite est aussi un champignon à chapeau, probablement celle 
que l'on appelle maintenant l'"Amanite vaginée" ou grisette.
Au fil des temps, en Égypte, ce nom s'est progressivement modifié. 
C'est ainsi que dérivé de Aakhut on trouve plus tard:
AHI KHAIBIT en Égyptien, vers -2.000, désigne un "Champignon 
parasol".
AHI CHATTRA, se trouve 2.5000 ans plus tard en Sanscrit, en +563, 
dérivé de ce mot Égyptien où il désigne un "champignon" 
quelconque.
ANGHUT toujours en Égyptien vers -1.700, désigne une autre 
Amanite.
On retrouve ce nom à peine modifié en ANGEKHUT chez les Inuits, 
en langue Esquimo actuelle, où il signifie "champignon", ce qui 
démontre l'existence à cette époque d'une vague migratoire vers le 
grand Nord venue du Sud.
Après cette date, les mots ayant cette même racine vont 
complètement changer de sens. En effet:
AGAN en Araméen, vers -1.700, veut dire le "champignon qui 
souffle", ce qui désigne ainsi clairement une "Vesse de Loup", petite 
sphère déchargeant ses spores par bouffées lorsqu'on la presse 
quand elle est mûre.
AGAREN, toujours en Araméen, vers -1.700, précise que c'est un 
"récipient à sperme," c'est à dire encore une "Vesse de Loup" 
remplie de spores, un Lycoperdon en langue savante mycologique. 
Ce mot devient ensuite en changeant encore de sens:
AGHRIKON en Arabe, vers -700, où il désigne un "champignon 
sec", c'est à dire un Polypore amadouvier sans doute.
Revenant à un sens plus proche du précédent:
ADGER' RA en Arabe, également vers -700, désigne le "fruit de 
pierre du sol," c'est à dire un Scléroderme, dont la forme quasi 
sphérique et la dureté font penser à un caillou.
ADGERA est son homonyme en langue Celte, à la même époque, 
vers -700 qui veut dire "champignon", sans plus de précisions sur 
l'espèce.
AGARIKON, apparait en Grec ancien vers -500. Les Grecs 
utilisaient le même mot que les arabes pour désigner un 
"champignon sec" , nous dirions actuellement un "Polypore".
AGARICUM latin en -78, est dérivé des mots précédents, quasi 
identiques en arabe et en grec. Il désigne chez Pline, l'actuel 
"champignon médicinal", autre Polypore, le "Laricifomes officinalis", 
dont les propriétés étaient connues chez nous depuis le Moyen 
âge.
AGARICUS, forme latine masculine du neutre AGARICUM de Pline, 
désigne en Latin savant actuel un Agaricus, genre de champignons 
à chapeau et à lamelles, dans lequel on place le champignon de 
Paris.
AGARIC en Français actuel vient directement du Latin Agaricus avec 
le même sens générique.
Ainsi se confirme le nouvel adage: "dis moi ce que tu manges et 
je te dirai d'où viennent tes ancêtres".
Entreprenons maintenant une autre excursion paléo-culinaire.
Les "Cèpes" ou, plus généralement, les "BOLETS", sont des 
champignons sauvages très appréciés en art culinaire occidental et 
presque aussi connus que les champignons de Paris, bien que non 
encore cultivés. Le mot Bolet a souvent changé de sens. il vient 
de:
BAL mot sumérien, datant de -3.500, qui veut dire "foret" (l'outil à 
percer). Il désignait une "Clavaire" grêle, champignon dressé, en 
cylindre étroit et sans chapeau.
BALAG, en sumérien, vers -3.500, désignait aussi un champignon 
dressé en forme de foret, mais bien plus massif, c'est le 
champignon que l'on nomme actuellement Phallus.
BOLETOS est un mot Grec datant de -500, qui voulait dire 
Amanite.
BOLETUS est un mot Latin, dérivé du précédent, que l'on trouve 
chez Pline en - 78, où il désigne très précisément l'"Amanite 
tue-mouches", Amanita muscaria, bien reconnaissable à son chapeau 
rouge à pustules blanches.
BOLITUS est une variante latine du même nom, apparue chez 
Gallien en +197 et voulant également dire Amanite.
BOLETUS en latin savant actuel est devenu BOLET en Français. Il ne 
désigne plus des Amanites, mais un ensemble de champignons 
charnus à chapeaux, ayant des tubes terminés par des pores, 
placés sous le chapeau et non des lamelles en lames de couteau 
comme les Agarics.
Il n'est pas d'étymologie plus controversée que celle du mot 
"Champignon".
Le mot CHAMPIGNON lui-même vient peut-être de
CAPILLAMENTIS, mot Latin datant de -78, que l'on trouve chez Pline 
où il désigne le chevelu capillaire du "mycélium", organe végétatif 
souterrain des champignons.
CIUPERCILOR en Roumain actuel, issu directement du latin, veut dire 
champignon
Une autre étymologie est possible:
CAMPANA en Latin classique qui voulait dire "cloche". Peut-être 
a-t-il été attribué à certains champignons dont le chapeau est en 
cloche.
CAMPINIONE en Italien actuel veut dire champignon.
CHAMPIGNON est le mot français actuel le plus général pour 
désigner l'immense ensemble de ces Cryptogames, visibles ou non à 
l'oeil nu, moisissures microscopiques comprises qui sont aussi des 
champignons.
Voici maintenant un mot poétique et goûteux CHANTERELLE, qui 
vient probablement de:
KURBAGANTA qui, en sumérien, en -3.500, désignait un cône 
renversé, c'est à dire un champignon en petit entonnoir.
CANTHA en Arabe, en -700, voulait dire "Oeil", ce qui est 
expliqué par son homonyme latin suivant,
CANTHUS, qui, vers -100 voulait dire "roue", évoquait les chapeaux 
circulaires de certains champignons en forme de roues avec un 
centre plus foncé comme l'iris d'un oeil noir.
CANDELA en Espagnol ancien désignait une petite Amanite, bien 
reconnaissable du fait de sa vole étroite engaînant la base de son 
pied. Elle est actuellement désignée sous le nom d'"Amanite 
vaginée" ou Grisette.
CANTHARELLUS en Latin actuel veut donc dire "champignon en 
forme de petite roue". Les Chanterelles sont fort appréciées en 
cuisine.
CHANTERELLE son équivalent Français, a gardé le même sens. On 
les nomme parfois Girolles, dont l'étymologie est apparentée au 
verbe gyrer, qui veut dire tourner comme une roue.
En ancien français on utilisait couramment le mot "FONGES" pour 
désigner l'ensemble des champignons. Cet usage a disparu, mais les 
adjectifs fongique et fongible sont encore en usage. Le premier 
exprime une qualité se rapportant aux champignons, comme par 
exemple une "odeur fongique", autrement dit une odeur de 
champignon, le second est un terme qui qualifie les choses qui se 
consomment ou se flétrissent rapidement comme les champignons. 
La nourriture en général comme les pages d'un livre sont fongibles.
FONGE vient de
FNUH en Égyptien,
qui vers -1.700 voulait dire
"champignon humide",
autrement dit champignon charnu et non sec comme un 
Polypore. On le retrouve, presque inchangé dans:
FNUKU en Égyptien, à la même date, en -1.700, qui voulant dire 
"champignon de petite taille".
SPONGOS en Grec, vers - 300, voulait dire aussi bien "Éponge" 
que "Morille". On affuble encore ces dernières du nom d'éponges 
dans certains régions françaises.
FUNGULI en Latin, en -100, désignait les "petits champignons 
charnus".
FONGUS en Latin ancien, depuis -60, comme en latin savant 
moderne, veut dire champignon, comme dans beaucoup de langues 
européennes, avec des variantes mineures de prononciation comme:
FONGO en Italien actuel,
HONGO en Espagnol actuel,
HOUBY en Tchèque actuel,
FUNGUS en Anglais actuel,
qui rappellent tous l'ancien français FONGE
Certains champignons sont moins connus de tous comme les 
GOMPHIDES, champignons à lamelles épaisses descendant le long du 
pied. Ce mot vient du sumérien
GUBAR et GUTAR qui vers -3.500 voulaient dire cône, c'est à dire 
Phallus, champignon à chapeau conique.
GHA en Araméen vers -1.700 voulait dire champignon.
GOMBA en Slavon ancien avait le même sens comme
GUBA en Russe actuel,
GUMBA en Letton actuel,
GUMBAS en Lithuanien actuel.
D'autres champignons prennent des formes étoilées comme les 
GÉASTRES dont le nom vient de
GAREN en sumérien qui, en -3.500, voulait dire "récipient à 
sperme", autrement dit "Vesse de Loup" ou Lycoperdon, petite 
sphère remplie d'une poudre de spores, ainsi que:
AGAREN en Araméen, en -1.700, qui avait le même sens, 
deviendra d'une part Agaric - comme on l'a vu plus haut - d'autre 
part:
GEASTER ou GEASTRUM en Latin, transposé en
GEASTRE ou GEASTER en Français actuel, avec le sens précis de 
"champignon en forme d'étoile".
Certains champignons n'ont ni lamelles ni tubes sous le chapeau, 
mais des aiguillons, ce sont les HYDNES, dont le nom vient de
UDNUM qui, en sumérien, vers -3.500, voulait dire "champignon 
engendré par l'orage", c'est à dire "Vesse de Loup" ou Lycoperdon, 
car on sait qu'ils poussent en troupes abondantes après les pluies 
d'orages d'été et d'automne. On retrouve ce mot dans:
UDNON en Grec, en -309, chez Théophraste avec le sens de 
Truffe. Il évoque actuellement:
HYDNUM en Latin savant actuel qui est devenu:
HYDNE en Français.
Certains champignons associés à des algues forment une chimère 
biologique nommée LICHEN qui vient de
LILIGI en sumérien, vers -3.500, qui voulait dire champignon fils de 
Dieu.
EUL en Chinois en -2.000 qui voulait dire champignon divin, car 
probablement hallucinogène. EUL est la transcrioption en chinois du 
nom du Dieu Hel sumérien datant de -4.000.
LINJE encore en Chinois en -2.000 qui voulait dire "champignon 
sphérique" autrement dit "Vesse de Loup" ou Lycoperdon. On 
ignore s'il est apparenté à
LEIKHEIN en grec ancien qui voulait dire lécher, peut-être parceque 
les chèvres et les moutons les léchaient pour goûter leur saveur 
acidulée.
LICHEN en Français contemporain en est probableùment dérivé. On 
sait que cette association algue-champignon est broutée par les 
Rennes dans le grand Nord.
LING CHIH, en Chinois actuel veut dire champignon.
On apprécie beaucoup en cuisine, différentes espèces de 
champignons que l'on nomme "Mousserons".
MOUSSERON vient de
MASHARI qui, en sumérien, en -3.500 voulait dire champignon
MASBALAG en Araméen en -1.800 voulait également dire 
champignon comestible.
MEZOR en Égyptien, en -1.000 signifiait champignon
MALSHRHIN en langue Welsh, dans le pays de Galle, vers -1.000, 
prend le sens actuel de Mousseron comme:
MUSCHERON en ancien Français, en +1.140,
MUSCHEROM en Gallois, en +1.527,
MUSCHROOM en Anglais, à partir de +1.563, reprend le sens large 
de "champignon comestible", qu'il conservera dans sa variante 
orthographique actuelle:
MUSHROOM qui, en Anglais actuel désigne un champignon 
comestible, par opposition à "toadstool", littéralement "siège de 
crapaud", qui désigne les champignons vénéneux.
MOUSSERON en Français actuel est ambigu car il peut désigner soit 
des "Agarics" entièrement charnus, soit des "Marasmes" à chapeau 
charnu mais pied tenace, tous deux bon comestibles.
Il existe d'élégants petits champignons nommés MYCENES dont le 
nom a été adopté en Crète, par la ville du même nom dont les 
habitations poussaient alors comme des champignons
MYCENE vient de
MEZOR en Égyptien, qui en -1.000 veut dire Champignon.
MIZY, mot Latin, est donné par Pline en -78 avec le sens de Truffe.
MYCELIUM en Latin actuel désigne le chevelu de filaments 
végétatifs souterrains de la plupart des champignons.
MYCEL en Anglais actuel a le même sens.
MYCENA en Latin actuel a donné:
MYCENE en Français contemporain est le nom d'un genre de 
champignons grêles, poussant en troupes serrées..
Certains champignons imitent grossièrement la forme des phallus 
humains. On les nomme tout simplement PHALLUS, mot qui vient de
PHALOG en sumérien vers -3.500 qui avait déja le sens de phallus 
humain.
PHUTR en Arabe, en -800,
voulait dire "champignon à sperme", c'est 
à dire "Vesse de Loup" ou Lycoperdon. Il est passé en français 
argotique dans le mot trivial de "foutre" pour désigner le sperme 
émis par le phallus humain.
PHYSALOS en Grec, en -500, voulait dire "champignon gonflé" 
comme un phallus en érection, qui deviendra en gardant le même 
sens:
PHALAX en Grec, en -400 et
PHALLUS en Latin, en -100 puis,
PHALAUX en Anglais ancien,
PHALLUS en Français actuel.
Certains champignons sont en forme de coupes, parfois avec des 
couleurs vives, ce sont des PEZIZES dont le nom vient de
PILTZIN en Aztèque, en -1.000, qui a le sens de "champignon 
femelle" - c'est à dire en coupe - par opposition aux "champignons 
mâles" érigés sur un pied.
PEZIS en Grec, en -309, chez Théophraste est un "champignon à 
petit pied".
PESSALOS en Grec, en -100, veut dire "pivot".
PESSULUS en Latin ancien a le sens de "pêne" de serrure.
PILEUS en Latin classique a le sens de "chapeau".
PILZE en Allemand actuel a le sens général de champignon.
PEZIZE en Français actuel désigne uniquement des champignons en 
coupe appartenant aux Ascomycètes.
Certains Bolets portent le nom de Cèpe comme le Cèpe de 
Bordeaux.
CEPE vient de
SAGRATYUM en sumérien qui, en -3.500, désignait un champignon 
vénéneux.
SETANION en Grec ancien avait le même sens, ainsi que:
SETANIA en Latin ancien, qui était un champignon satanique, c'est à 
dire vénéneux. Le Bolet satan actuel en conseve la trace. Ce mot 
deviendra, en changeant radicalement de sens:
CAEPA en Latin classique, qui évoque le bulbe souterrain d'une 
Truffe et qui deviendra
CEPE en fFançais actuel qui désigne quelques espèces de Bolets dont 
les fructifications sont comme un bulbe. à fleur de terre avant que 
le pied ne l'éeige et le développe en chapeau.
L'un des champignons des plus appréciés des gastronomes est la 
TRUFFE qui vient de
TABARLI qui, en sumérien, vers -3.500, voulait dire un "champignon 
souterrain", de même que
TIGLA en Araméen vers -1.700, à côté de
TEKEL également en Araméen vers -1.700 qui voulait dire phallus 
aussi bien celui du chien que le champignon du même nom.
TARFEST en Tifinagh, langue berbère ancienne, en - 150, on 
désignait la "Truffe du désert" qui deviendra:
TIRFAS également en Tifinagh en -150 et
TERFEZ en Arabe actuel dans le sens de Terfèz champignon 
souterrain des régions semi-arides.
TUBER en Latin actuel a le sens de Truffe comme:
TARTUFE en Romanche actuel,
TARTUFEL en Vénète actuel,
TARTUFLE en Berrichon actuel,
TUFFE en Occitan et
TRUFFE en Français contemporain.
Faisons maintenant une courte excursion dans le maquis des mots 
mycologiques savants.
ASQUE est le nom de la cellule de petite taille, visible seulement 
au microscope, qui élabore les spores de tout un grand groupe de 
champignons dont font partie, les Truffes souterraines, les Morilles 
et les Pezizes.
ASQUE vient de:
ARXION mot grec datant de -500 qui veut dire "champignon 
souterrain". Ce mot devient plus tard
ASCHION toujours en Grec, vers -309 chez Théophraste qui précise 
que c'est une Truffe. comestible.
ASCUS en Latin actuel en dérive directement et devient ASQUE en 
Français. Toutes les truffes sont des "Ascomycètes".
Le survol qui précède nous fait revivre par la gastronomie les 
grandes migrations humaines qui, dans les temps historiques sont 
parties de sumer, en Mésopotamie, entre le Tigre et l'Euphrate, vers 
-3.500, pour aller vers le sud en Égypte, puis vers l'Ouest, ont 
ensuite traversé la Méditerrannée en direction de la Grèce puis de 
l'Italie. Un rameau séparé est parti vers le grand Nord en pays 
Esquimo. Il y eut également une poussée vers l'Inde, puis vers la 
côte Pacifique des deux Amériques et d'une manière générale un 
va et vient vers l'Europe par le canal des grandes routes 
commerciales.
Pour plus d'informations consulter: 
Marcel V. LOCQUIN: Manuel de Mycologie générale et structurale, Masson édit. Paris, 1984. 
Marcel V. LOCQUIN: Le nez des chjampignons, Lenoir édit. Carnous en Provence, F. 1992. 
Marcel V. LOCQUIN: L'invention de l'humanité, avec une préface de Federico Mayor. La Nuée bleue, Strasbourg, 1995. 
Marcel V. LOCQUIN: Le verbe créateur dans le jardin de Babel, avec un Hommage de Jean Dausset, une préface de Roger Saban et une postface de Adib, Gabriel Hathout. Albin Michel Paris, 1999. 
Marcel V. LOCQUIN: Chronik der Vor- und Fruhgeschichte insel tachenbuch, Insel Verlag Frankfurt am Main, 1998. 
Marcel V. LOCQUIN: L'homme et son langage, Muséum de Lyon édit. 
1999.
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