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LES CHAMPIGNONS DANS L'ALIMENTATION SUMER EGYPTE GREC ? CHAMPIGNONS VENENEUX ET COMESTIBLES??



http://cybernetique.info/trans-science/fr/aliments.htm

DIS MOI CE QUE TU MANGES ET JE TE DIRAI
D'OU VIENNENT TES ANCETRES
ou
LES MIGRATIONS HUMAINES RESTITUÉES
GRACE AUX HABITUDES ALIMENTAIRES
par Marcel V. Locquin

 

"Dis moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es", ce vieux dicton,
toujours d'actualité, doit être, à mon sens, complété par "dis moi ce
que tu manges, je te dirai d'où viennent tes ancêtres".

En effet il existe une méthode, encore peu courante, qui permet,
en suivant les pratiques alimentaires des populations, de suivre les
migrations humaines du passé en repérant, au fil des temps et des
langues, la filiation des noms des aliments que mangeaient ces
populations. Les hommes du passé, en migrant, transportaient avec
eux leurs habitudes alimentaires. C'est ce que nous faisons toujours
actuellement. Couscous et merguez ont traversé la Méditerranée du
sud au nord et se sont implantés dans la cuisine française sur les
pas des migrants venant d'Afrique du Nord Ces migrants les ont
importés et ces aliments conservent chez nous leurs noms d'origine.

Parmi les végétaux et les animaux utilisés dans l'alimentation
humaine, les champignons sauvages ont été, de tous temps, des
aliments fort prisés et recherchés pour la variété de leurs goûts. Si
on se réfère à ce que mangeaient les Sumériens, les Égyptiens, les
Grecs et enfin les Latins, bien longtemps avant notre époque, la
"mycogastronomie" a acquis ses lettres multi-millénaires de noblesse,
après plus de cinq mille ans de pratique culinaire.

Les noms de champignons sont, de ce fait, de bons repères
jalonnant les parcours migratoires culturels du passé.

AGARIC, transposition en français du nom savant latin actuel du
genre Agaricus, auquel appartient le "champignon de Paris", aussi
nommé "champignon de couche", est un mot très ancien qui vient
de:

ARGUN qui, en langue sumérienne, avant -3.500, c'est à dire il y a
cinq millénaires et demi, désignait un "champignon parasol", nous
dirions actuellement un "champignon à chapeau", probablement une
Lépioté élevée ou Coulemelle, aussi bon comestible que l'est notre
champignon de couche actuel.

Toujours à Sumer on trouve aussi:

AGAN apparu à la même époque, vers -3.500, qui désignait alors
une autre espèce de champignon à chapeau, un "champignon
fugace", probablement un "Coprin" comestible comme notre Coprin
chevelu.

AGANTI en sumérien, toujours vers -3.500, désignait une Amanite
comestible, probablement celle que les Romains nommeront plus tard
Amanite des Césars, dite le régal des Dieux, chez nous appelée
actuellement Oronge.

Migrant plus tard en Égypte,

les sumériens y ont exporté leurs
habitudes alimentaires et culinaires, notamment celles qui étaient à
base de champignons comestibles.

AAKHUT en Égyptien, vers -2.700, désignait un "roseau à deux
têtes", c'est à dire indiscutablement une autre Amanite à pied
creux comme un roseau, avec une volve en coupe à sa base, quasi
symétrique du chapeau, haut perché sur un pied grêle. Cette
Amanite est aussi un champignon à chapeau, probablement celle
que l'on appelle maintenant l'"Amanite vaginée" ou grisette.

Au fil des temps, en Égypte, ce nom s'est progressivement modifié.
C'est ainsi que dérivé de Aakhut on trouve plus tard:

AHI KHAIBIT en Égyptien, vers -2.000, désigne un "Champignon
parasol".

AHI CHATTRA, se trouve 2.5000 ans plus tard en Sanscrit, en +563,
dérivé de ce mot Égyptien où il désigne un "champignon"
quelconque.

ANGHUT toujours en Égyptien vers -1.700, désigne une autre
Amanite.

On retrouve ce nom à peine modifié en ANGEKHUT chez les Inuits,
en langue Esquimo actuelle, où il signifie "champignon", ce qui
démontre l'existence à cette époque d'une vague migratoire vers le
grand Nord venue du Sud.

Après cette date, les mots ayant cette même racine vont
complètement changer de sens. En effet:

AGAN en Araméen, vers -1.700, veut dire le "champignon qui
souffle", ce qui désigne ainsi clairement une "Vesse de Loup", petite
sphère déchargeant ses spores par bouffées lorsqu'on la presse
quand elle est mûre.

AGAREN, toujours en Araméen, vers -1.700, précise que c'est un
"récipient à sperme," c'est à dire encore une "Vesse de Loup"
remplie de spores, un Lycoperdon en langue savante mycologique.
Ce mot devient ensuite en changeant encore de sens:

AGHRIKON en Arabe, vers -700, où il désigne un "champignon
sec", c'est à dire un Polypore amadouvier sans doute.

Revenant à un sens plus proche du précédent:

ADGER' RA en Arabe, également vers -700, désigne le "fruit de
pierre du sol," c'est à dire un Scléroderme, dont la forme quasi
sphérique et la dureté font penser à un caillou.

ADGERA est son homonyme en langue Celte, à la même époque,
vers -700 qui veut dire "champignon", sans plus de précisions sur
l'espèce.

AGARIKON, apparait en Grec ancien vers -500. Les Grecs
utilisaient le même mot que les arabes pour désigner un
"champignon sec" , nous dirions actuellement un "Polypore".

AGARICUM latin en -78, est dérivé des mots précédents, quasi
identiques en arabe et en grec. Il désigne chez Pline, l'actuel
"champignon médicinal", autre Polypore, le "Laricifomes officinalis",
dont les propriétés étaient connues chez nous depuis le Moyen
âge.

AGARICUS, forme latine masculine du neutre AGARICUM de Pline,
désigne en Latin savant actuel un Agaricus, genre de champignons
à chapeau et à lamelles, dans lequel on place le champignon de
Paris.

AGARIC en Français actuel vient directement du Latin Agaricus avec
le même sens générique.

Ainsi se confirme le nouvel adage: "dis moi ce que tu manges et
je te dirai d'où viennent tes ancêtres".

Entreprenons maintenant une autre excursion paléo-culinaire.

Les "Cèpes" ou, plus généralement, les "BOLETS", sont des
champignons sauvages très appréciés en art culinaire occidental et
presque aussi connus que les champignons de Paris, bien que non
encore cultivés. Le mot Bolet a souvent changé de sens. il vient
de:

BAL mot sumérien, datant de -3.500, qui veut dire "foret" (l'outil à
percer). Il désignait une "Clavaire" grêle, champignon dressé, en
cylindre étroit et sans chapeau.

BALAG, en sumérien, vers -3.500, désignait aussi un champignon
dressé en forme de foret, mais bien plus massif, c'est le
champignon que l'on nomme actuellement Phallus.

BOLETOS est un mot Grec datant de -500, qui voulait dire
Amanite.

BOLETUS est un mot Latin, dérivé du précédent, que l'on trouve
chez Pline en - 78, où il désigne très précisément l'"Amanite
tue-mouches", Amanita muscaria, bien reconnaissable à son chapeau
rouge à pustules blanches.

BOLITUS est une variante latine du même nom, apparue chez
Gallien en +197 et voulant également dire Amanite.

BOLETUS en latin savant actuel est devenu BOLET en Français. Il ne
désigne plus des Amanites, mais un ensemble de champignons
charnus à chapeaux, ayant des tubes terminés par des pores,
placés sous le chapeau et non des lamelles en lames de couteau
comme les Agarics.

Il n'est pas d'étymologie plus controversée que celle du mot
"Champignon".

Le mot CHAMPIGNON lui-même vient peut-être de

CAPILLAMENTIS, mot Latin datant de -78, que l'on trouve chez Pline
où il désigne le chevelu capillaire du "mycélium", organe végétatif
souterrain des champignons.

CIUPERCILOR en Roumain actuel, issu directement du latin, veut dire
champignon

Une autre étymologie est possible:

CAMPANA en Latin classique qui voulait dire "cloche". Peut-être
a-t-il été attribué à certains champignons dont le chapeau est en
cloche.

CAMPINIONE en Italien actuel veut dire champignon.

CHAMPIGNON est le mot français actuel le plus général pour
désigner l'immense ensemble de ces Cryptogames, visibles ou non à
l'oeil nu, moisissures microscopiques comprises qui sont aussi des
champignons.

Voici maintenant un mot poétique et goûteux CHANTERELLE, qui
vient probablement de:

KURBAGANTA qui, en sumérien, en -3.500, désignait un cône
renversé, c'est à dire un champignon en petit entonnoir.

CANTHA en Arabe, en -700, voulait dire "Oeil", ce qui est
expliqué par son homonyme latin suivant,

CANTHUS, qui, vers -100 voulait dire "roue", évoquait les chapeaux
circulaires de certains champignons en forme de roues avec un
centre plus foncé comme l'iris d'un oeil noir.

CANDELA en Espagnol ancien désignait une petite Amanite, bien
reconnaissable du fait de sa vole étroite engaînant la base de son
pied. Elle est actuellement désignée sous le nom d'"Amanite
vaginée" ou Grisette.

CANTHARELLUS en Latin actuel veut donc dire "champignon en
forme de petite roue". Les Chanterelles sont fort appréciées en
cuisine.

CHANTERELLE son équivalent Français, a gardé le même sens. On
les nomme parfois Girolles, dont l'étymologie est apparentée au
verbe gyrer, qui veut dire tourner comme une roue.

En ancien français on utilisait couramment le mot "FONGES" pour
désigner l'ensemble des champignons. Cet usage a disparu, mais les
adjectifs fongique et fongible sont encore en usage. Le premier
exprime une qualité se rapportant aux champignons, comme par
exemple une "odeur fongique", autrement dit une odeur de
champignon, le second est un terme qui qualifie les choses qui se
consomment ou se flétrissent rapidement comme les champignons.
La nourriture en général comme les pages d'un livre sont fongibles.

FONGE vient de

FNUH en Égyptien,

qui vers -1.700 voulait dire

"champignon humide",

autrement dit champignon charnu et non sec comme un
Polypore. On le retrouve, presque inchangé dans:

FNUKU en Égyptien, à la même date, en -1.700, qui voulant dire
"champignon de petite taille".

SPONGOS en Grec, vers - 300, voulait dire aussi bien "Éponge"
que "Morille". On affuble encore ces dernières du nom d'éponges
dans certains régions françaises.

FUNGULI en Latin, en -100, désignait les "petits champignons
charnus".

FONGUS en Latin ancien, depuis -60, comme en latin savant
moderne, veut dire champignon, comme dans beaucoup de langues
européennes, avec des variantes mineures de prononciation comme:

FONGO en Italien actuel,

HONGO en Espagnol actuel,

HOUBY en Tchèque actuel,

FUNGUS en Anglais actuel,

qui rappellent tous l'ancien français FONGE

Certains champignons sont moins connus de tous comme les
GOMPHIDES, champignons à lamelles épaisses descendant le long du
pied. Ce mot vient du sumérien

GUBAR et GUTAR qui vers -3.500 voulaient dire cône, c'est à dire
Phallus, champignon à chapeau conique.

GHA en Araméen vers -1.700 voulait dire champignon.

GOMBA en Slavon ancien avait le même sens comme

GUBA en Russe actuel,

GUMBA en Letton actuel,

GUMBAS en Lithuanien actuel.

D'autres champignons prennent des formes étoilées comme les
GÉASTRES dont le nom vient de

GAREN en sumérien qui, en -3.500, voulait dire "récipient à
sperme", autrement dit "Vesse de Loup" ou Lycoperdon, petite
sphère remplie d'une poudre de spores, ainsi que:

AGAREN en Araméen, en -1.700, qui avait le même sens,
deviendra d'une part Agaric - comme on l'a vu plus haut - d'autre
part:

GEASTER ou GEASTRUM en Latin, transposé en

GEASTRE ou GEASTER en Français actuel, avec le sens précis de
"champignon en forme d'étoile".

Certains champignons n'ont ni lamelles ni tubes sous le chapeau,
mais des aiguillons, ce sont les HYDNES, dont le nom vient de

UDNUM qui, en sumérien, vers -3.500, voulait dire "champignon
engendré par l'orage", c'est à dire "Vesse de Loup" ou Lycoperdon,
car on sait qu'ils poussent en troupes abondantes après les pluies
d'orages d'été et d'automne. On retrouve ce mot dans:

UDNON en Grec, en -309, chez Théophraste avec le sens de
Truffe. Il évoque actuellement:

HYDNUM en Latin savant actuel qui est devenu:

HYDNE en Français.

Certains champignons associés à des algues forment une chimère
biologique nommée LICHEN qui vient de

LILIGI en sumérien, vers -3.500, qui voulait dire champignon fils de
Dieu.

EUL en Chinois en -2.000 qui voulait dire champignon divin, car
probablement hallucinogène. EUL est la transcrioption en chinois du
nom du Dieu Hel sumérien datant de -4.000.

LINJE encore en Chinois en -2.000 qui voulait dire "champignon
sphérique" autrement dit "Vesse de Loup" ou Lycoperdon. On
ignore s'il est apparenté à

LEIKHEIN en grec ancien qui voulait dire lécher, peut-être parceque
les chèvres et les moutons les léchaient pour goûter leur saveur
acidulée.

LICHEN en Français contemporain en est probableùment dérivé. On
sait que cette association algue-champignon est broutée par les
Rennes dans le grand Nord.

LING CHIH, en Chinois actuel veut dire champignon.

On apprécie beaucoup en cuisine, différentes espèces de
champignons que l'on nomme "Mousserons".

MOUSSERON vient de

MASHARI qui, en sumérien, en -3.500 voulait dire champignon

MASBALAG en Araméen en -1.800 voulait également dire
champignon comestible.

MEZOR en Égyptien, en -1.000 signifiait champignon

MALSHRHIN en langue Welsh, dans le pays de Galle, vers -1.000,
prend le sens actuel de Mousseron comme:

MUSCHERON en ancien Français, en +1.140,

MUSCHEROM en Gallois, en +1.527,

MUSCHROOM en Anglais, à partir de +1.563, reprend le sens large
de "champignon comestible", qu'il conservera dans sa variante
orthographique actuelle:

MUSHROOM qui, en Anglais actuel désigne un champignon
comestible, par opposition à "toadstool", littéralement "siège de
crapaud", qui désigne les champignons vénéneux.

MOUSSERON en Français actuel est ambigu car il peut désigner soit
des "Agarics" entièrement charnus, soit des "Marasmes" à chapeau
charnu mais pied tenace, tous deux bon comestibles.

Il existe d'élégants petits champignons nommés MYCENES dont le
nom a été adopté en Crète, par la ville du même nom dont les
habitations poussaient alors comme des champignons

MYCENE vient de

MEZOR en Égyptien, qui en -1.000 veut dire Champignon.

MIZY, mot Latin, est donné par Pline en -78 avec le sens de Truffe.

MYCELIUM en Latin actuel désigne le chevelu de filaments
végétatifs souterrains de la plupart des champignons.

MYCEL en Anglais actuel a le même sens.

MYCENA en Latin actuel a donné:

MYCENE en Français contemporain est le nom d'un genre de
champignons grêles, poussant en troupes serrées..

Certains champignons imitent grossièrement la forme des phallus
humains. On les nomme tout simplement PHALLUS, mot qui vient de

PHALOG en sumérien vers -3.500 qui avait déja le sens de phallus
humain.

PHUTR en Arabe, en -800,

voulait dire "champignon à sperme", c'est
à dire "Vesse de Loup" ou Lycoperdon. Il est passé en français
argotique dans le mot trivial de "foutre" pour désigner le sperme
émis par le phallus humain.

PHYSALOS en Grec, en -500, voulait dire "champignon gonflé"
comme un phallus en érection, qui deviendra en gardant le même
sens:

PHALAX en Grec, en -400 et

PHALLUS en Latin, en -100 puis,

PHALAUX en Anglais ancien,

PHALLUS en Français actuel.

Certains champignons sont en forme de coupes, parfois avec des
couleurs vives, ce sont des PEZIZES dont le nom vient de

PILTZIN en Aztèque, en -1.000, qui a le sens de "champignon
femelle" - c'est à dire en coupe - par opposition aux "champignons
mâles" érigés sur un pied.

PEZIS en Grec, en -309, chez Théophraste est un "champignon à
petit pied".

PESSALOS en Grec, en -100, veut dire "pivot".

PESSULUS en Latin ancien a le sens de "pêne" de serrure.

PILEUS en Latin classique a le sens de "chapeau".

PILZE en Allemand actuel a le sens général de champignon.

PEZIZE en Français actuel désigne uniquement des champignons en
coupe appartenant aux Ascomycètes.

Certains Bolets portent le nom de Cèpe comme le Cèpe de
Bordeaux.

CEPE vient de

SAGRATYUM en sumérien qui, en -3.500, désignait un champignon
vénéneux.

SETANION en Grec ancien avait le même sens, ainsi que:

SETANIA en Latin ancien, qui était un champignon satanique, c'est à
dire vénéneux. Le Bolet satan actuel en conseve la trace. Ce mot
deviendra, en changeant radicalement de sens:

CAEPA en Latin classique, qui évoque le bulbe souterrain d'une
Truffe et qui deviendra

CEPE en fFançais actuel qui désigne quelques espèces de Bolets dont
les fructifications sont comme un bulbe. à fleur de terre avant que
le pied ne l'éeige et le développe en chapeau.

L'un des champignons des plus appréciés des gastronomes est la
TRUFFE qui vient de

TABARLI qui, en sumérien, vers -3.500, voulait dire un "champignon
souterrain", de même que

TIGLA en Araméen vers -1.700, à côté de

TEKEL également en Araméen vers -1.700 qui voulait dire phallus
aussi bien celui du chien que le champignon du même nom.

TARFEST en Tifinagh, langue berbère ancienne, en - 150, on
désignait la "Truffe du désert" qui deviendra:

TIRFAS également en Tifinagh en -150 et

TERFEZ en Arabe actuel dans le sens de Terfèz champignon
souterrain des régions semi-arides.

TUBER en Latin actuel a le sens de Truffe comme:

TARTUFE en Romanche actuel,

TARTUFEL en Vénète actuel,

TARTUFLE en Berrichon actuel,

TUFFE en Occitan et

TRUFFE en Français contemporain.

Faisons maintenant une courte excursion dans le maquis des mots
mycologiques savants.

ASQUE est le nom de la cellule de petite taille, visible seulement
au microscope, qui élabore les spores de tout un grand groupe de
champignons dont font partie, les Truffes souterraines, les Morilles
et les Pezizes.

ASQUE vient de:

ARXION mot grec datant de -500 qui veut dire "champignon
souterrain". Ce mot devient plus tard

ASCHION toujours en Grec, vers -309 chez Théophraste qui précise
que c'est une Truffe. comestible.

ASCUS en Latin actuel en dérive directement et devient ASQUE en
Français. Toutes les truffes sont des "Ascomycètes".

Le survol qui précède nous fait revivre par la gastronomie les
grandes migrations humaines qui, dans les temps historiques sont
parties de sumer, en Mésopotamie, entre le Tigre et l'Euphrate, vers
-3.500, pour aller vers le sud en Égypte, puis vers l'Ouest, ont
ensuite traversé la Méditerrannée en direction de la Grèce puis de
l'Italie. Un rameau séparé est parti vers le grand Nord en pays
Esquimo. Il y eut également une poussée vers l'Inde, puis vers la
côte Pacifique des deux Amériques et d'une manière générale un
va et vient vers l'Europe par le canal des grandes routes
commerciales.

Pour plus d'informations consulter:
Marcel V. LOCQUIN: Manuel de Mycologie générale et structurale, Masson édit. Paris, 1984.
Marcel V. LOCQUIN: Le nez des chjampignons, Lenoir édit. Carnous en Provence, F. 1992.
Marcel V. LOCQUIN: L'invention de l'humanité, avec une préface de Federico Mayor. La Nuée bleue, Strasbourg, 1995.
Marcel V. LOCQUIN: Le verbe créateur dans le jardin de Babel, avec un Hommage de Jean Dausset, une préface de Roger Saban et une postface de Adib, Gabriel Hathout. Albin Michel Paris, 1999.
Marcel V. LOCQUIN: Chronik der Vor- und Fruhgeschichte insel tachenbuch, Insel Verlag Frankfurt am Main, 1998.
Marcel V. LOCQUIN: L'homme et son langage, Muséum de Lyon édit.
1999.

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