DEFICIT DE LA SECURITE SOCIALE??

 

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  • Sécu : le déficit ramené à 14 milliards d'euros en 2012

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    Par lefigaro.fr Mis à jour | publié Réactions (129)
    Crédit photo: François Bouchon/ Le Figaro
    Crédit photo: François Bouchon/ Le FigaroCrédits photo : François BOUCHON/Le Figaro

    La ministre du Budget, Valérie Pécresse, a annoncé ce jeudi que la réduction du déficit intervenait plus rapidement que prévu grâce aux nouvelles mesures d'économie prises par le gouvernement.

    Les comptes sont toujours dans le rouge, mais les chiffres sont encourageants. La ministre du Budget, Valérie Pécresse, qui doit présenter dans la journée le projet de financement de la Sécurité sociale pour 2012 (PLFSS), a annoncé ce jeudi sur France 2 que les objectifs de réduction du déficit de la Sécurité sociale seraient atteints plus rapidement que prévu. «Notre prévision pour 2012, c'est 14 milliards d'euros de déficit, alors que cela n'était prévu que pour 2015. Nous avons plus de deux ans d'avance», a-t-elle affirmé.

    Ces chiffres, qui sont des prévisions, seront atteints selon elle «grâce aux nouvelles recettes et aux mesures d'économie» annoncées par le gouvernement. «Le déficit va baisser parce que les Français ont fait un effort avec la réforme des retraites», ce qui permettra de contenir les dépenses liées à l'arrivée des générations du babyboom, a expliqué la ministre. Un effort également salué par le rapport de la commission des comptes publié ce jeudi. L'organisme a lui aussi revu à la baisse ses prévisions de déficit pour 2011. Il devrait s'établir à 18,6 milliards d'euros en 2011, soit une réduction de 5,3 milliards par rapport à 2010. Outre les nouvelles recettes et la réforme des retraites, le régime général de la Sécurité social bénéficie de la «la bonne tenue de la masse salariale».

    Déremboursements

    Concernant les dépenses de santé, «le déficit devrait être inférieur à 6 milliards d'euros, alors que nous étions à 12 milliards en 2010», a poursuivi Valérie Pécresse. Pour diviser les dépenses par deux, des efforts sont faits sur les médicaments. «Nous sommes le pays qui consomme le plus de médicaments, et les médicaments les plus chers au monde», a-t-elle insisté, précisant que des négociations étaient actuellement en cours avec les laboratoires . «Il y en a un certain nombre de médicaments qui deviennent généricables, et d'autres pour lesquels on va demander des baisses de prix», a -t-elle affirmé. Environ 600 millions d'économies sont attendues.

    Le ministère de la Santé va également publier une nouvelle liste de produits qui ne seront plus remboursés. «Cela ne concernera que les médicaments qui ont un service médical insuffisant, c'est-à-dire ceux qui sont inutiles», a assuré Valérie Pécresse qui attend une économie de 40 millions d'euros de ces mesures. Le gouvernement souhaite s'appuyer sur les médecins et leur nouveau contrat de performance individuelle. Cet outil prévoit le versement d'une prime aux médecins qui respectent les bons usages», c'est-à-dire qui délivrent les bons arrêts maladie, et prescrivent moins de médicaments et moins chers.

    Enfin, la ministre a confirmé que parmi les niches fiscales supprimées figurait celle accordée aux complémentaires santé pour promouvoir «le contrat solidaire et responsable». «Ces contrats représentent aujourd'hui 90% des contrats des complémentaires santé, il n'y a donc plus de raison de les favoriser», a-t-elle expliqué en précisant que ce n'est pas parce que l'avantage était supprimé que les mutuelles devaient le répercuter sur les prix des contrats.

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    http://economie.trends.levif.be/deficit-securite-sociale.html 

    Sécurité sociale : comment combler un trou de plus de 5 milliards ?

    vendredi 10 juillet 2009 à 10h48

    Sécurité sociale : comment combler un trou de plus de 5 milliards ?

    Sécurité sociale : comment combler un trou de plus de 5 milliards ?

     

    Alors que le déficit budgétaire de la Sécurité sociale est estimé à 2,78 milliards d'euros cette année et à 5,34 milliards d'euros en 2010, les syndicats qui siègent au comité de gestion de l'ONSS ont rappelé que «ce n'est pas aux assurés sociaux de combler le déficit» de la Sécu : «Ce déficit résulte en premier lieu de la crise financière, économique et de l'emploi, soulignent la FGTB, la CSC et la CGSLB dans un [communiqué commun]. Cette crise a occasionné une baisse substantielle des recettes (3 milliards) et une augmentation des dépenses de chômage (1,3 milliard). Les assurés sociaux n'en sont aucunement la cause. Ils ne peuvent pas non plus en être les victimes.»

    «Nous refusons que l'on touche aux allocations !», résument les trois syndicats, qui estiment à l'unisson que «les déficits doivent en première instance être comblés grâce à une politique de l'emploi vigoureuse et ciblée et un redressement des recettes».

    Le front commun exige en outre la mise en œuvre «intégrale» des dispositions concernant la liaison au bien-être prises pour 2010 dans l'Accord interprofessionnel, ainsi que la prolongation de l'augmentation des plafonds de calcul pour les chômeurs complets et que celle-ci soit appliquée pour les 12 premiers mois de chômage au lieu des six premiers mois.

    «Les pouvoirs publics doivent se mettre à la recherche de recettes supplémentaires», ajoutent encore les syndicats, qui évoquent notamment la transformation de la cotisation sociale spéciale en une cotisation sociale générale, la lutte contre la fraude fiscale ou encore l'imposition des «grosses fortunes, des plus-values et des revenus du capital».

    Si les chiffres relatifs au déficit de la Sécurité sociale avancés par les syndicats ne sont que provisoires, ils reflètent la réalité de 2009, a par ailleurs précisé Ann Van Laer, secrétaire nationale de la CSC. Ces chiffres sont les «premiers qui tiennent compte de l'ensemble des paramètres de la crise. Nous sommes convaincus qu'ils s'approchent fortement de la réalité de 2009».

    Le comité de gestion de la sécurité sociale doit se réunir aujourd'hui vendredi.

    Laurette Onkelinx, ministre (PS) des Affaires sociales, a relativisé vendredi, dans plusieurs médias, le déficit annoncé de la Sécurité sociale, soulignant toutefois le besoin dans les années à venir de réformer la Sécu pour prendre en compte ses évolutions plus structurelles.

    Le déficit annoncé est certes élevé mais il s'explique en grande partie par la situation conjoncturelle de crise (moins de recettes dues aux difficultés économiques, plus de dépenses de chômage, etc.). En outre, il demeure inférieur à ce qui était craint, argumente la ministre.

    Laurette Onkelinx souligne que ce sera à l'Etat de combler le déficit, alors que les syndicats avaient averti qu'il «n'appartenait pas aux assurés de combler le déficit». La ministre socialiste refuse un budget d'austérité pour la Sécu, disant préférer la rigueur et attendre que la croissance reprenne avant d'opter pour d'importantes mesures d'économies.

    Il faut surtout, à ses yeux, analyser ce qui relève du déficit conjoncturel et du déficit structurel. Les dépenses de sécurité sociale augmentent en raison des charges de pensions et de santé liées au vieillissement de la population, observe Laurette Onkelinx, pour qui il faudra imaginer de grandes réformes pour les années à venir.

    Trends.be, avec Belga

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