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RECHERCHES SUR LES HUILES ESSENTIELLES DANS L'ANTIQUITE, AUJOURD'HUI ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_essentielle

Utilisations pharmaceutiques et cosmétiques

Les utilisations des substances odorantes des plantes sont connues depuis l'antiquité. Des textes akkadiens datant de plus de quatre mille ans nous apprennent qu'à Babylone, on brûlait du cyprès pour enrayer les épidémies. Les premiers textes relatant l'utilisation d'huiles fines et de parfums sont des papyrus hiéroglyphes égyptiens datant de plus de 2800 ans.

Les civilisation chinoises et indiennes employaient également les huiles essentielles pour les soins thérapeutiques et cosmétiques.

Plus généralement la phytothérapie, l'utilisation de substances issues des plantes dans la médecine, est connue de toutes les civilisations. La naissance de l'aromathérapie moderne est due au chimiste René Maurice Gattefossé, dans les années 1920.

Actions biologiques, effets thérapeutiques

Les HE ont des effets biologiques variés, sur les cellules de l'organisme comme les agents infectieux. Les effets et cibles sont multiples du fait de chaque composant chimique, et de leur multiplicité. Les HE ont notamment des [5]:

  • effets antiseptiques, anti-infectieux voire antibiotiques, . Exemple l'HE de Lavande avec le Linalol,
  • effets sur les réponses inflammatoire et immunologique (anti-inflammatoires, anti-histaminiques),
  • effets sur l'activité neurologique (analgésiques, calmants, anxiolytique, sédatifs, insomnies, anti-spasmodiques,...),
  • effets sur l'activité digestive (diurétiques stimulant l'excretion urinaire, laxatifs stimulant le péristaltisme, bloquants de l'absobtion des nutriments),...)
  • effets sur le système cardiovasculaire (anti-hypertenseurs, vasopresseurs,...)
  • effets sur le métabolisme (anti-pyrétiques)
  • effets autres: photosensibilisation, principalement les HE d'agrumes).

Voir les catégories d'effets thérapeutiques

On parle de vertus thérapeutiques pour désigner les effets biologiques plus ou moins précis, selon les organes cibles (dermatologique, musculaire,...) ou pour des effets plus globaux ou subjectifs (amincissant, aphrodisiaque,...).

Précautions

Certaines huiles sont dermocaustiques (agressive pour la peau), comme l'origan, d'autres photosensibilisantes comme les agrumes. Par conséquent, il faut agir avec grande précaution et respecter ces quelques règles de base :

  • Ne jamais appliquer une huile essentielle pure sur la peau et surtout sur les muqueuses.
  • Le plus souvent, l'huile essentielle doit être très fortement diluée dans un support comme une huile végétale ; mettre une huile essentielle pure sur la peau peut être très dangereux ; sauf indication, ne pas dépasser une concentration de 5 %.
  • Certaines huiles essentielles peuvent être irritantes, voire contenir des allergènes (donc allergisantes pour certaines personnes).
  • Éviter de s'exposer au soleil après application d'une huile essentielle, car certaines huiles essentielles (surtout celles des Citrus) sont photosensibilisantes (augmentation de la sensibilité aux U.V.), ou peuvent provoquer l'apparition de taches pigmentées disgracieuses sur la peau.

Contrairement aux acides aminés "essentiels", il ne faut pas comprendre que : huile « essentielle » signifie « essentiel » au sens de : indispensable, mais signifie plutôt «la quintessence de » .

http://www.biodentiste.fr/?paged=6

 En février dernier paraissait, dans la revue Phytomedicine, un article publié par des auteurs iraniens du département de bactériologie de l’université Tarbiat Modares reprenant plusieurs études et observations évaluant l’intérêt de certaines huiles essentielles (HE) sur des bactéries résistantes aux antibiotiques. On pouvait y constater que, testées sur des staphylocoques dorés résistants à la méticilline (SARM), selon la classique technique de diffusion en gélose, l’HE de thym révélait de remarquables propriétés inhibitrices, et que cet effet était sans doute du au thymol, composé majeur mis en évidence par chromatographie gazeuse et spectrométrie de masse. Les auteurs, bien évidemment, souhaitaient pour finir que ces résultats obtenus in vitro soient confirmés in vivo…

Alors, vraiment efficace, le thym et son HE, sur les staphylocoques, résistants aux antibiotiques ou non ? Pour intéressante qu’elle apparaisse, l’étude de Tohidpour n’est pas novatrice et force est de constater que les données sur le sujet s’accumulent, avec des résultats assez concordants. En témoigne, cet autre travail de 2009 de PH Warnke et coll. ciblant les infections nosocomiales et, encore une fois, le SARM (mais pas seulement) : de larges zones d’inhibition autour d’un extrait de thym révélaient là aussi son efficacité, alors que l’huile d’olive ou la paraffine prises pour témoins s’avéraient sans aucun intérêt. Les auteurs prenaient soin de souligner que des effets globalement comparables pouvaient être obtenus avec d’autres HE (citron ou cannelle par exemple), et que d’autres micro-organismes s’y avéraient aussi sensibles, dont des levures du genre Candida. Ils en concluaient qu’existait bien là une alternative efficace et bon marché aux antibiotiques, au moins pour une utilisation en topique…

Le thym et d’autres feront certainement encore, dans un proche avenir, l’objet d’études qui leur permettront (peut être) de rejoindre le champ glorieux de l’Evidence Based Medicine. C’est d’ailleurs presque chose faite si l’on en croit la communication que viennent de faire les Grecs du Technological Educational Institute des Iles Ioniennes lors de la réunion de printemps 2010 de la Society for General Microbiology à Edimbourg. Pour eux, l’HE de thym serait la plus efficace qui soit contre les staphylocoques, capable de détruire presque 100 % d’un inoculum de ces bactéries en moins d’une heure, et ce pour de nombreuses espèces du genre ; sans aucun doute, les HE, ou certains de leurs composants, devraient être largement incorporés à des crèmes et autres gels destinés au traitement d’infections cutanées et autres, quand elles sont accessibles. Ils vont encore plus loin, évoquant quelques indications dans l’industrie alimentaire, en packaging ou pour remplacer des composés chimiques utilisés comme conservateurs. Belle revanche des Aborigènes Australiens qui, depuis des lustres, utilisent les HE pour traiter une large gamme d’infections !

Dr Jack Breuil

Warnke PH et coll. : The battle against muti-resistant strains : renaissance of antimicrobial essential oils as a promising force to fight hospital-acquired infections. J Craniomaxillofac Surg 2009 ; 7 : 392-7.

Tohidpour A et coll. : Antibacterial effect of essential oils from two medicinal plants against methicillin- resistant Staphylococcus aureus (MRSA). Phytomedicine 2010 ; 2 : 142-5.

http://www.sante-arome.com/recherchesscientifiques.pdf

QUELQUES RECHERCHES
SUR LES HUILES ESSENTIELLES
1. Ïnt J Food Microbiol. 2004 Aug 1;
94(3): 223-53. "Essential oils: their antibacterial properties and potential
applications in foods--a review."
Burt S. Departrnent of Public Health and Food Safety, Faculty of Veterinary Medicine,
University of Utrecht, P.O. Box 80175, 3508 TD Utrecht, The Netherlands.

2. Plantes à huiles essentielles riches
en einéoles. Thèse, Ève Hanus, 2007. + J Agric Food Cbem. 2005 Aug 24; 53(17): 6939-46.
"Solid- and vapor- phase antimicrobial activities of six essential oils: susceptibility
of selected foodborne bacterial and fungal strains."
Lopez P., Sanchez C., Batlle R., erin C. Department of Analytical Chemistry, Arag6n Institute
of Engineering Research, CPS-University of Zaragoza, Marîa de Luna st. 3, E-5OO18 Zaragoza,
Spain. + [Oral Microbiol Immunol. 1994) PMID: 7478759. "The antimicrobial activity of essential
oils and essential oil components towards oral bacteria."
3. J Food Prot. 2002 Ocr; 65(10): 1545-60.
"Bactericidal activities of plant essential oils and sorne of their isolated
constituents against Campylobacter jejuni, Escherichia coli, Listeria monocy
togenes, and Salmonella enterica."
Friedman M., Henika PR., Mandrell RE. Western Regional Research Center,
Agricultural Research Service, U.S. Department of Agriculture, Albany,
California 94710, USA.

4. Lett Appl Microbiol. 1998 Feb; 26(2): 118-22.
"Antimicrobial properties of plant essential oils and essences against five
important food-borne pathogens." Smith- Palmer A., Stewart]., Fyfe L.
5. Antimicrob Agents Chemother. 2003 Oct; 47(10): 3240-6.
"Essential oils as components of a diet-based approach to management of
Helicobacter infection."
Bergonzelli GE., Donnicola D., Porra N., Corthésy-Theulaz IE. Nesde Research Center,
Lausanne, Switzerland.
6. J Etbnopbarmacol; 2002 Feb; 79(2): 213-20.
"Correlation berween chemical composition and antibacterial activity of
essential oils of sorne aromatic medicinal plants growing in the Democratic
Republic of Congo."
Cimanga K., Kambu K., Tona L., Apers S., De Bruyne T., Hermans N., Totté J., Pieters L.,
Vlietinck AJ Department of Pharrnaceutical Sciences, University of Antwerp (U.LA.),
Universiteitsplein 1, B-2610, Wilrijk, Anrwerp, Belgium. + Plantes à huiles essentielles riches en
einéoles. Thèse,
Ève Hanus, 2007.

7. Pbarmazie. 2008 ov; 63(11): 830-5.
"Comparative study on the cytoroxicity of different Myrraceae essential oils on
cultured vero and RC-37 cells." Schnitzler P, Wiesenhofer K., Reichling J Department of
Virology, Hygiene Institute, Germany.
8. . Chem Biodivers. 2008 Mar; 5(3): 461-70.
"Phytochernical analysis and in vitro antiviral activities of the essential oils of seven
Lebanon species."
Loizzo MR., Saab AM., Tundis R., Statti GA., Menichini F, Lampronti L, Gambari R., Cinatl J.,
Doerr HW. Department of Pharmaceutical Sciences, Faculty of Pharmacy and Health Sciences
and Nutrition, University of Calabria, 1 -87036 Rende (CS).

 http://www.sante-arome.com/

Suite !!HUILE ESSENTIELLE TEA TREE ??

 

 

 

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