GAINS DES SOCIETES PHARMACEUTIQUES ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Industrie_pharmaceutique
Industrie pharmaceutique
L'industrie pharmaceutique est le secteur économique qui regroupe les activités de recherche, de fabrication et de commercialisation des médicaments pour la médecine humaine ou vétérinaire. C'est une des industries les plus rentables et importantes économiquement, au monde. Cette activité est exercée par les laboratoires pharmaceutiques et les sociétés de biotechnologie.
Médicalisation de la vie courante
Parmi les critiques les plus extrêmes figure celle du journaliste Jörg Blech : « Pour maintenir la croissance titanesque de ces dernières années, écrit Jörg Blech[20], l'industrie de la santé doit de plus en plus souvent s'acharner médicalement sur des individus sains. »[21] Jörg Blech poursuit en affirmant que les grands groupes pharmaceutiques et les médecins organisés en réseau international redéfinissent à ce titre le concept de santé : « les épreuves naturelles de la vie et les comportements normaux sont alors systématiquement interprétés comme étant pathologiques. ». Dans le Herald Tribune du 4 janvier 2003, Jacques Leibowitsch commente : « Persuader des gens qu'ils ont une maladie dont ils ne savaient même pas jusque-là qu'elle existait, c'est habile et bas en même temps. ». Jörg Blech affirme que les laboratoires détiennent le monopole de l'information dans le domaine de l'éducation à la santé. « Un employé de l'agence de relations publiques, Ogilvy Healthcare, à Düsseldorf, estime que 72% à 80% de tous les articles traitant des thèmes médicaux dans les médias sont à attribuer à une action de relation publique ciblée. »[22]
http://actualite-economique.lalibre.be/_finance/groupe-pharmaceutique-francais-benefice.html
Finance - Groupe pharmaceutique français, Bénéfice
Sanofi-Aventis: une fusion réussie
Mis en ligne le 02/03/2005
Le groupe pharmaceutique français affiche un bénéfice de 5,247 milliards d'euros en 2004, supérieur aux attentes. L'intégration se passe mieux que prévu. [...] Fort d'un bénéfice dépassant les 5 milliards d'euros, le géant français de la pharmacie Sanofi-Aventis a affirmé, mardi, à l'occasion de la présentation de ses résultats annuels, que le processus d'intégration se déroulait plus rapidement qu'initialement escompté. [...] Le troisième groupe pharmaceutique mondial derrière l'américain Pfizer et le britannique GlaxoSmithKline, dévoilait, mardi, ses résultats annuels, les premiers depuis la fusion l'été dernier entre le laboratoire français Sanofi-Synthélabo et son concurrent allemand Aventis. [...]
En 2004, le bénéfice net pro forma ajusté part du groupe fusionné s'est établi à 5,247 milliards d'euros, en hausse de 17,9pc par rapport à 2003.
«Nous avions promis une intégration rapide et un groupe en ordre de marche. Je le dis avec beaucoup d'admiration, après six mois de fusion, la recherche Sanofi-Aventis est en état de marche», a affirmé le pdg du groupe Jean-François Dehecq, lors d'une conférence de presse.
«Dès 2004, la croissance du nouvel ensemble a été supérieure à celle du marché qui était de l'ordre de 8pc quand nous avons fait 10pc. J'espère que l'on fera encore mieux en 2005», a-t-il ajouté.
Pour 2005, le laboratoire prévoit une hausse de son bénéfice net par action (BNPA) ajusté «à un rythme équivalent à celui enregistré en 2004» (+18,2pc à 3,89 euros) sur une hypothèse de taux de change d'un euro pour 1,25 dollar.
Pour soutenir la croissance, le groupe entend défendre «le socle que constituent les produits matures», a souligné le pdg.
L'action a gagné 1,82pc à 61,50 euros.
© La Libre Belgique 2005
Pfizer lorgnerait Sanofi-Aventis
AFP
Mis en ligne le 10/10/2007
L'action Sanofi-Aventis montait mardi à la Bourse de Paris, à la suite de rumeurs sur l'achat des parts de Total et L'Oreal dans le capital du groupe, apparues la veille, mais les analystes restaient apparemment sceptiques. Durant toute la séance, toutefois, le titre a été plus animé que d'ordinaire, et il a maintenu son avance à la clôture en terminant sur un gain de 2,04 pc à 63,47 euros.
L'action avait déjà gagné lundi 1,83 pc à 62,20 euros, porté par les mêmes rumeurs, dans un marché parisien pourtant sous pression.
Les rumeurs d'intérêt de Pfizer sur Sanofi paraissent "peu fondées" aux yeux des analystes de Raymond James, "eu égard à la taille de l'ensemble, aux montants considérés (140 à 150 milliards de dollars), au choc de culture des deux entités et aux difficultés d'un tel rapprochement sur le terrain politique et social". Pourtant, la rumeur se fait insistante, et on sait que les capitaux restent disponibles pour de telles opérations maintenant que s'estompent les reliefs de la crise du subprime. Reste que L'Oréal détenait 10,51 pc et Total 13,12 pc du capital de Sanofi au 31 mai dernier. Une opportunité ? Oddo Securities, qui n'y croit pas non plus, met en avant le "caractère stratégique que revêt Sanofi pour la France à travers les vaccins notamment", mais aussi le fait que cela ne résoudrait pas "le problème de perte de brevets de Pfizer à horizon 2012, Sanofi-Aventis se trouvant dans la même situation".
Lundi, un analyste de Natixis avait estimé une telle rumeur "plausible en termes industriel et financier", mais qu'elle poserait "quelques problèmes sur le plan politique", si Pfizer lançait une offre sur l'ensemble du capital. Le Crédit Mutuel CIC était également divisé. "En théorie", la rumeur prend du sens au regard des capacités financières de Pfizer, de "la volonté affiché de Total de vendre sa participation ainsi que le niveau faible de taxation des plus-values", mais aussi de "la concordance stratégique entre Pfizer et Sanofi-Aventis sur les segments cardiovasculaires et maladies métaboliques". Mais "en pratique", une montée au capital, "qui pourrait déboucher sur une acquisition, se heurte à la position affichée de Pfizer qui n'envisage pas d'acquisition de grande taille [...], aux probables réticences présidentielles quant à la disparition d'un champion français et au risque de voir l'activité stratégique vaccinale ne pas rester en France", ajoute le CM CIC.
Interrogé sur le rôle du gouvernement français dans le dossier du rachat d'Aventis par Sanofi, le PDG de Novartis Daniel Vasella avait en 2004 estimé que "le poids de l'intervention politique a modifié les événements". (AFP)
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Le groupe pharmaceutique publie un bénéfice net 2009 en hausse de près de 13% et un chiffre d'affaires annuel en progression de plus de 5%. Sanofi a vendu pour 440 millions d'euros de vaccins contre la grippe H1N1.
Le groupe pharmaceutique français Sanofi-Aventis a annoncé mercredi avoir enregistré en 2009 un bénéfice net de 8,4 milliards d'euros en hausse de 12,8% à taux de changes constants, et un chiffre d'affaires de 29,3 milliards d'euros, en progression de 5,3% à taux de change constants. Et ce, grâce notamment à des ventes record de vaccins antigrippaux.
Dans son communiqué, Sanofi-Aventis explique que «2009 est la première année de la mise en place de notre nouvelle stratégie. Des étapes décisives ont déjà été franchies avec le renforcement de nos plateformes de croissance (qui représentent plus de 50% du chiffre d'affaires du groupe, NDLR) et de notre portefeuille de recherche & développement, tout en enregistrant une croissance à deux chiffres du bénéfice net par action (+13,1% à taux de change constants, à 6,49 euros, NDLR)».
Au quatrième trimestre 2009, le résultat net de Sanofi-Aventis s'élève à 1,79 milliard d'euros, en hausse de 19,1% à taux de change constants, et son chiffre d'affaires à 7,36 milliards (+8,9% à taux de change constants).
Parmi les plus fortes performances des plateformes de croissance de Sanofi Aventis, la Santé grand public (+26,8%) et les marchés émergents arrivent en tête (+19%) devant les diabètes (+19,4%) et les vaccins (+19,2%).
440 millions d'euros pour le vaccin contre la grippe H1N1
Le seul vaccin contre la grippe A/H1N1 a généré un chiffre d'affaires de 440 millions d'euros en 2009, dont 362 millions au quatrième trimestre, soit un chiffre proche des prévisions du groupe.
«Nous prévoyons des ventes à peu près similaires de vaccins anti-H1N1 en 2010 par rapport à 2009», a estimé le directeur général de Sanofi-Aventis Chris Viehbacher, lors d'un point-presse.
Face à la perte de brevet de ses molécules phares, Sanofi-Aventis a engagé un large «programme de transformation» devant générer deux milliards d'euros d'économies en 2013. Ce programme, qui a généré 480 millions d'euros d'économies en 2009, devrait en 2010 «se traduire par davantage d'économies qu'initialement prévues».
«Nous avons une vision claire orientée vers la croissance, a déclaré Chris Viehbacher, directeur général de Sanofi Aventis sur BFM. Notre but n'est pas de faire face à la chute des brevets mais de reconstruire un groupe. Ce qui n'empêche pas l'innovation de rester au coeur de notre entreprise. Notre business a la réputation d'être un business d'échecs : il est donc indispensable de gérer au mieux les risques et de capter des opportunités technologiques pour mieux attirer des clients».
Entre 2% et 5% de croissance du BNPA en 2010
SUITE !!