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MATIERES PREMIERES QUI FLAMBENT ??

 http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ces-matieres-premieres-qui-flambent_246385.html?p=2#main

Ces matières premières qui flambent

Elie Patrigeon -publié le 05/01/2011 

Argent : + 95%Argent : + 95%

A l'instar de l'or, l'argent a servi de valeur refuge depuis deux ans.

Au kilo, son prix s'est envolé de près de 95% en un an.

Crédit photo : REUTERS/David Mercado


Ces matières premières qui flambent

Elie Patrigeon -publié le 05/01/2011 

Caoutchouc : +79%Caoutchouc : +79%

La crise politique en Thaïlande, producteur important de caoutchouc, conjugué à une offre structurellement faible, ont poussé les prix à la hausse. Résultat : +79% en un an pour atteindre 515 cents/kilo en décembre.

Crédit photo : REUTERS/Tarmizy Harva

Ces matières premières qui flambent

Elie Patrigeon -publié le 05/01/2011 

Café : +69%Café : +69%

Même si la saison cyclonique n'a pas été l'une des plus fortes enregistrées, l'ouragan Thomas a réduit la production en Amérique centrale. En Colombie, les faibles capacités de production ont alimenté les craintes sur l'offre de café.

Au total, +69,24% en un an, +80% ces 6 derniers mois.

Crédit photo : REUTERS/Juan Carlos Ulate

Ces matières premières qui flambent

Elie Patrigeon -publié le 05/01/2011 

Blé et colza : +47% à 75%Blé et colza : +47% à 75%

Le prix du blé a augmenté de 47,25% en un an. La sécheresse en Russie, les mauvaises récoltes Brésil, en Argentine et des investissements spéculatifs ont poussé les prix vers le haut. Le prix du colza a cru de 75%. Le consensus s'attend à une baisse relative en 2011.

Crédit photo : REUTERS

 

Ces matières premières qui flambent

Elie Patrigeon -publié le 05/01/2011 

Nickel : +40%Nickel : +40%

La tonne de nickel a coûté jusqu'à 27.500 dollars avant de retomber à 24.000 dollars.

Néanmoins, sur un an, la hausse atteint près de 40%. Les tensions, sur l'approvisionnement, ont alimenté cette hausse. On reste loin, néanmoins, des 50.000 dollars la tonne atteints en 2007.

Crédit photo : REUTERS

 

Ces matières premières qui flambent

Elie Patrigeon -publié le 05/01/2011 

 

Or : + 25%Or : + 25%

L'or est toujours une valeur de repli lorsque les marchés sont en difficultés. La crise actuelle n'aura pas dérogé à la règle : l'once d'or fin a encore augmenté de 25%. Il est au plus haut depuis 30 ans. Les incertitudes sur la reprise continueront, en 2011, d'alimenter la hausse : +9% selon Morgan Stanley

Crédit photo : REUTERS

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  • Coton : +105%
  • Argent : + 95%
  • Caoutchouc : +79%
  • Café : +69%
  • Blé et colza : +47% à 75%
  • Nickel : +40%
  • Cuivre : +40%
  • Or : + 25%
  • Pétrole : + 16,5%
  • Sucre : + 16%

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Ces matières premières qui flambent

Elie Patrigeon -publié le 05/01/2011 

Pétrole : + 16,5%Pétrole : + 16,5%

Dopée par la croissance chinoise, la demande de pétrole tire les prix vers le haut. L'arrêt des pompages dans le Golfe du Mexique suite à l'incendie de la plateforme BP et des investissements spéculatifs ont également poussé à la hausse. Au final, le baril atteint 90$. Mais la hausse n'est probablement pas terminée. La barre des 100$ pourrait être dépassée en 2011, selon Morgan Stanley.

Crédit photo : REUTERS/U.S. Coast Guard/Handout

Pétrole : + 16,5%

Ces matières premières qui flambent

Elie Patrigeon -publié le 05/01/2011 

2010 aura été l'année de toutes les hausses. Faiblesse du dollar, croissance chinoise, spéculation, raréfaction de l'offre sont autant de facteurs qui tire vers le haut le prix des matières premières. Tour d'horizon des plus fortes augmentations et prévisions pour 2011.

Coton : +105%Coton : +105%

Les mauvaises récoltes aux Etats-unis associées à une demande forte de l'industrie ont fait exploser les prix du coton :

plus de 100% en un an.

La faiblesse de la production fait craindre une nouvelle hausse de 13% en 2011, selon Morgan Stanley.

Crédit photo : REUTERS

Ces matières premières qui flambent

Elie Patrigeon -publié le 05/01/2011 

2010 aura été l'année de toutes les hausses. Faiblesse du dollar, croissance chinoise, spéculation, raréfaction de l'offre sont autant de facteurs qui tire vers le haut le prix des matières premières. Tour d'horizon des plus fortes augmentations et prévisions pour 2011.

Les nouvelles normes bancaires

Le FMI estime que 58 grands établissements de crédit européens pourraient être amenés à réduire leurs actifs de 2.600 milliards de dollars d'ici la fin 2013 pour se conformer aux exigences de l'Autorité bancaire européenne en matière de ratios de fonds propres. Une telle perspective n'est pas seulement néfaste pour les marchés financiers. Elle limiterait aussi la capacité de financement des banques, en particulier dans les pays où les taux d'intérêt restent élevés, et elle diminuerait encore les crédits accordés aux entreprises, risquant de créer un cercle vicieux, explique Fabrice Cousté, DG de CMC Markets France. 

http://energie.lexpansion.com/actu-energie/le-commerce-exterieur-japonais-plombe-par-fukushima_a-38-7309.html

Le commerce extérieur japonais plombé par Fukushima


jeudi 19 avril 2012 

Le Japon fait face à un déficit commercial record de près de 42 milliards d'euros, conséquence directe du séisme du 11 mars. L'arrêt de la production nucléaire a notamment poussé le Japon à importer en masse son énergie. Le pays souffre également de commandes en baisse.

Le Japon a enregistré un déficit commercial record de 4.410 milliards de yens (42 milliards d'euros) en novembre
Le Japon a enregistré un déficit commercial record de 4.410 milliards de yens (42 milliards d'euros) en novembre
REUTERS/Yuriko Nakao

Le Japon a déploré un déficit commercial record pour l'année budgétaire suivant le séisme du 11 mars 2011, catastrophe doublée de l'accident nucléaire de Fukushima qui a conduit à stopper la plupart des réacteurs et obligé les compagnies à importer davantage d'hydrocarbures. Les comptes du commerce extérieur de la troisième puissance économique mondiale ont affiché un solde négatif de 4.410 milliards de yens (près de 42 milliards d'euros) pour la période d'avril 2011 à mars 2012, à cause de la flambée de la facture énergétique conjuguée à de moindres exportations dues au ralentissement de l'activité internationale.

C'est la première fois que les pertes sont aussi importantes depuis 1979, année à partir de laquelle les données sont compilées sous cette forme. Les analystes estiment que le Japon aura dans l'immédiat du mal à renouer avec sa légendaire puissance commerciale, même s'il peut a priori compter sur le dynamisme des nations émergentes pour tirer la demande et peut-être sur un regain d'activité aux Etats-Unis.

Le commerce extérieur japonais, qui dégage généralement un excédent substantiel, a enduré un déficit durant huit des douze mois considérés, avec un niveau historique en janvier 2012, période de l'année qui est souvent déficitaire mais l'a cette fois été comme jamais. Un an après le drame du 11 mars, le fonctionnement de la machine industrielle nippone a été rétabli, mais à cause des apports de plus en plus conséquents d'énergie, un nouveau déficit a été constaté en mars, après un maigre excédent en février précédé de quatre mois négatifs. "Le Japon n'a pas encore montré un réel redémarrage des exportations", analyse Mari Iwashita, économiste de Nikko Securities.

La balance commerciale annuelle japonaise n'avait pas été déficitaire depuis l'an courant d'avril 2008 à mars 2009, plombé par la crise financière internationale qui avait fait dégringoler brutalement les exportations nippones, d'autant qu'elles avaient été excellentes l'année précédente. Cette fois, ce sont surtout les besoins exceptionnels d'énergie en provenance de l'étranger qui ont creusé le trou commercial de l'archipel.

L'électronique et l'automobile malmenés

Pour l'ensemble de l'année d'avril 2011 à mars 2012, les importations du Japon ont augmenté de 11,6% par rapport à celles de l'an précédent, à 69.692 milliards de yens (658 milliards d'euros), à cause d'un bond du montant parfois record des achats de pétrole brut, produits pétroliers et gaz naturel liquéfié, carburants nécessaires pour faire turbiner les centrales thermiques et compenser l'absence d'électricité d'origine nucléaire. Parallèlement, les exportations ont baissé, de 3,7% en valeur sur un an, à 65.281,2 milliards de yens (616 milliards d'euros), à cause d'une chute de 14,7% des expéditions vers l'étranger de semi-conducteurs et autres composants électroniques, ainsi que d'un recul des livraisons de produits audiovisuels, de voitures, de matières plastiques, de papiers et de métaux.

Les deux secteurs nippons qui constituent généralement les locomotives des exportations (électronique et automobile) ont subi concomitamment les répercussions des catastrophes naturelles sur l'appareil industriel, un temps bloqué, et les ricochets des aléas économiques aux Etats-Unis ainsi qu'en Europe où sévit une crise liée à l'endettement excessif de plusieurs nations. Non seulement des usines ont été détruites et circuits logistiques totalement désorganisés dans les mois suivant le désastre qui a tué quelque 19.000 personnes, mais en plus les commandes en provenance de l'étranger ont diminué.

Sur l'ensemble de l'année, l'excédent commercial du Japon vers les Etats-Unis a en gros stagné, celui vis-à-vis de l'Asie a chuté de moitié tout comme celui à l'égard de l'Europe ou de l'Amérique du Sud, tandis qu'a explosé le déficit envers le Moyen-Orient, à cause des achats de pétrole, et envers l'Australie et la Nouvelle-Zélande, en raison des importations de gaz. A cette mauvaise conjoncture s'ajoute l'ascension exécrable du cours de la monnaie japonaise depuis plus d'un an et demi, un mouvement qui amoindrit mécaniquement la compétitivité des produits originaires du Japon sur les marchés extérieurs et décourage la production dans l'archipel. Ces nouvelles statistiques vont renforcer les pressions sur les membres de la Banque du Japon pour que cette dernière élargisse encore ses dispositions monétaires visant à renforcer l'économie nippone.








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