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DANGERS FONTES DES GLACIERS ??? URGENCES PLANETAIRES ? LIBERATION DES GAZ DE METHANE ? PERMAFROST ET CO2 ?

 
jeudi 20 septembre 2012

Les experts de la fonte des glaces en arctique avertissent les gouvernements d'une situation mondiale d'«urgence planétaire" en raison des conséquences de la rapidité imprévue de la fonte des glaces en Arctique cette année, et en particulier face à la problématique de la libération des gaz de méthane des pergélisols.


En effet en 2012, la superficie de la banquise s'est réduite de moitié en 30 ans,  elle a été la plus faible jamais enregistrée en été, tombant largement au-dessous du précédent record de 2007.

Les dernières images prises par satellite montrent que la banquise s'est réduite à 3,4 millions de kilomètres carré le 16 septembre dernier, ce qui paraît être la plus petite étendue de l'année, précise le NSIDC (National Snow and Ice Data Centre) sur son site Internet

"Entre 1979 et 2012, nous avons constaté une baisse de 13 pour cent par décennie de la surface de la banquise" a déclaré l'océanographe Wieslaw Maslowski de l'US Naval Postgraduate School, lors d'une conférence organisé par Greenpeace.

"Si cette tendance se poursuit, nous n'aurons plus de banquise dans les régions du grand nord vers la fin de cette décennie"


"Ces chiffres sont pires que toutes nos estimations précédentes" a confirmé James Hansen expert climatique de la NASA
,... "nous sommes désormais dans une situation d'urgence planétaire" . 

Il dénonce " Un écart inadmissible entre ce qui est compris par la communauté scientifique et ce qui est connu du grand public" concernant les effets catastrophiques que cette situation va déclenché.
 

Il y a bien sûr la montée des niveaux des mers et les changements climatiques associès (augmentation des typhons, ouragans, sécheresse, etc...)  que la perte d'un tel régulateur climatique terrestre va engendré. Mais le pire reste à craindre, et en particulier les conséquences de l’emballement de l'effet de serre que la libération des gaz de méthane emprisonnés actuellement dans les terres gelées du grand nord va provoqué. 

D’origine organique, le méthane est un gaz à effet de serre bien plus «efficace» que le CO2. Si la glace fond en suffisance, et si le froid et la pression se relâchent, il pourrait être largué dans l’atmosphère (en passant d'hydrate de méthane à méthane gazeux). Résultat: de l’eau supplémentaire au moulin du changement climatique.

Une étude anglo-saxonne récente cosigné par l'équipe de Slawek Tulaczyk parue dans la revue Nature en Aout 2012, nous prévient. Cette étude en utilisant la modélisation conclut qu’une énorme quantité de méthane pourrait être séquestrée sous les glaces antarctiques. Jusqu’à quatre milliards de tonnes.

Chercheuse à l’Université de Bristol, Jemma Wadham explique qu’«il est difficile de dire quel effet cela aurait vraiment» si ces quatre milliard de tonnes venaient à être libéré dans l’atmosphère. Il est tout aussi difficile de dire quand cela pourrait survenir et où, poursuit la co-auteure de l’étude. Mais le potentiel d’une libération [du méthane] existe, et ça, c’est sûr.»

Le méthane est 25 fois plus efficaces à retenir la chaleur solaire que le dioxyde de carbone, et les gaz libérés par la fonte des glaces pourrait à son tour emballer le phénomène du réchauffement climatique que nous traversons actuellement.

"Les implications dramatiques de cette situation sont énormes et mystérieux, les scientifiques n'étant plus en mesure d'en prévoir les conséquences ", a déclaré l'écologiste Bill McKibben, co-fondateur de 350.org.

Aujourd'hui certains voient dans la fonte de l'Arctique une aubaine, une chance d'atteindre le pétrole et les richesses de gaz sous son fond marin, ou encore l'inespéré chemin rêvé pour raccourcir les distances des navires entre les ports, économies de temps et de carburant: C'est une folie


Selon l'US Geological Survey, le cercle polaire arctique détiendrait 90 millions de barils de pétrole soit 13 pour cent des réserves mondiales de pétrole et de gaz non encore découvertes.

C'est un crime potentiel de vouloir les exploiter, les risques des changements planétaires irréversibles que cette soif de richesse va déclenché auront des conséquences dramatiques, la survie même de tout l’écosystème de notre planète en dépend.


© Nature alerte

Source afp/ reuters/ nature

http://www.catnat.net/veille-catastrophes/changements-climatiques/15003-la-fonte-du-permafrost,-une-bombe-à-retardement-climatique-insuffisamment-prise-en-compte

La fonte du permafrost, une bombe à retardement climatique insuffisamment prise en compte

Publié le 29 novembre 2012

A Doha, où se tient jusqu'au 8 décembre la négociation internationale sur le climat, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a sonné l'alerte sur la menace que fait peser la fonte du pergélisol sur le réchauffement.

Véritable bombe à retardement, la fonte de ce permafrost, qui représente environ un quart de la surface des terres de l'hémisphère Nord, doit être désormais prise en compte dans les modèles climatiques, a recommandé mardi, à Doha, Kevin Schaefer, chercheur à l'Université du Colorado et auteur principal d'un rapport sur le sujet pour le PNUE.

Avec la hausse rapide des températures dans les régions arctiques, le permafrost "est déjà en train de fondre", a souligné le chercheur. "Le permafrost est l'une des clefs de l'avenir de notre planète (...). Son impact potentiel sur le climat, les écosystèmes et les infrastructures a été négligé pendant trop longtemps", a déclaré dans un communiqué Achim Steiner, directeur général du PNUE.

Au niveau mondial, le permafrost renferme quelque 1 700 milliards de tonnes de carbone, soit environ le double du CO2 déjà présent dans l'atmosphère, a rappelé M. Schaefer. Or si cette matière organique gelée fond, elle relâche lentement tout le carbone qui y a été accumulé et ainsi "neutralisé" au fil des siècles.

"Une fois que ça a commencé à fondre, le processus est irréversible. Il n'y aucun moyen d'y remettre le carbone" qui s'en est dégagé. "Et ce processus persiste durant des siècles", car la matière organique reste très froide et se décompose lentement, a prévenu le scientifique.

Problème : cet excès de CO2 rejeté dans l'atmosphère n'a jusqu'à présent pas été pris en compte dans les projections sur le réchauffement climatique qui font l'objet de négociations au niveau mondial. Pire : "La plupart des modèles estiment au contraire que le pergélisol va globalement absorber du carbone de l'atmosphère et non en rejeter", expliquait Gerhard Krinner, chercheur au Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement, dans Le Monde du 17 février.

C'est d'autant plus préoccupant que la température des zones arctiques et alpines abritant ce permafrost devrait augmenter deux fois plus rapidement que sur l'ensemble du globe, insiste le rapport remis au PNUE. Une hausse mondiale de 3°C en moyenne aboutirait donc à une augmentation de 6°C dans l'Arctique, ce qui se traduirait par la disparition de 30 % à 85 % du permafrost proche de la surface.

La fonte du permafrost produirait ainsi l'équivalent de 43 à 135 milliards de tonne de CO2 supplémentaire d'ici à 2100, soit 39 % des émissions totales à cette date. Par conséquent, le PNUE recommande au Groupe d'experts sur l'évolution du climat (Giec) de prendre en compte spécifiquement l'impact croissant du permafrost dans le réchauffement. Il demande également la création de réseaux nationaux de surveillance du permafrost dans tous les pays concernés, en particulier la Russie, le Canada, les Etats-Unis et la Chine.

La fonte du permafrost risque aussi de se traduire par des feux de forêts plus fréquents, des glissements de terrain et autres catastrophes comme l'effondrement de routes, de lignes électriques ou d'oléoducs, avertit le rapport. Rien qu'en Alaska, le réchauffement pourrait alourdir la facture des infrastructures publiques de plus de 6 milliards de dollars d'ici à 2030.

 

Source : PNUE



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